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24 juin 2023 : Militantes et militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante

Samedi 24 juin 2023 de 14h30 à 18H30
Au Maltais rouge

L’Institut Tribune Socialiste organise un cycle de conférences intitulé « Militants anticolonialistes dans l’Algérie indépendante ». La première rencontre a réuni des personnes ayant travaillé en Algérie dans les premières années de l’indépendance. Période de l’espoir de voir s’établir petit à petit une société démocratique, réduisant les inégalités. Période inaugurée par un coup d’État, suivi d’un second le 19 juin 1965. Le bilan est plus que mitigé. Loin de l’enthousiasme postindépendance, sans solliciter d’aucune façon la population, la sécurité militaire veillant à ce qu’aucune autre voix ne s’exprime, l’Algérie s’est ensuite engagée dans un processus de développement accéléré dont la base est l’industrialisation. Cinq personnes engagées dans cette période pour apporter leurs savoirs et savoir-faire à l’Algérie nouvelle, parleront de leurs activités, des relations qu’elles ont entretenues avec la population, au travail et dans la vie quotidienne :

Alain GRIVEL, médecin, 1962-66, témoignage enregistré.
Christian PHÉLINE, juriste au Ministère de l’Agriculture et de la réforme agraire, 1966-67.
Michel CAPRON, économiste, Ministère de l’Agriculture puis Faculté, 1969-71.
Jean-Bernard GONZALEZ, économiste, Ministère de l’Agriculture, 1969-70.
Fadila MEHAL, journaliste et productrice (Radiodiffusion-télévision algérienne), 1972-76.

Débat modéré par Akram BELKAÏD, rédacteur en chef du Monde Diplomatique.
Interventions de la salle après les témoignages.

Participation en présentiel et en visioconférence via Zoom : https://us02web.zoom.us/j/87075043289
Inscription à contact@institut-tribune-socialiste.fr

 

MILITANTS ANTICOLONIALISTES DANS L’ALGÉRIE NOUVELLEMENT INDÉPENDANTE

Mots-clés : Algérie

MILITANTS ANTICOLONIALISTES

DANS

L’ALGÉRIE NOUVELLEMENT INDÉPENDANTE

Le Samedi 8 avril de 14h à 18h
Au Maltais rouge – 40 rue de Malte 75011 Paris

Juillet 1962, l’Algérie est enfin indépendante. Le pays est vidé de la plupart de ses cadres. Les sabotages de l’OAS, les camps de regroupement qui ont dépeuplé les campagnes, les villes prises d’assaut ont créé une situation difficile que les tensions au sein du FLN et du nouveau pouvoir ne font que complexifier.

Le coup d’État du 19 juin 1965 ne fera qu’accentuer l’autoritarisme et les tendances bureaucratiques. Mais il y avait l’élan de la Révolution non encore éteint, et l’autogestion plus ou moins anarchique.

Des militants anticolonialistes ayant soutenu la lutte du peuple algérien, certains du PSU, décident d’aider l’Algérie nouvelle en mettant leur compétence et leur énergie à sa disposition. Ils diront les expériences et les enseignements qu’ils en ont tirés.

 

VIDÉOS de la journée

Alain GRIVEL,
médecin, 1962-1966, témoignage enregistré

Jacques LAMBOUR,
ajusteur, 1963 ; enseignant 1966-1971

Daniel DAYOT,
instituteur, 1964-1966

Paul ORIOL,
médecin, 1963-1972

Jean-Yves LE GOFF,
géographe-cartographe, 1963-1965

Jean THÉNAISY,
instituteur, 1964-1966

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