Des mouvements et actions de soutien au peuple vietnamien sont de plus en plus nombreux en Europe. Le Tiers-monde lui, se tait ou se contente, faiblement, de désapprouver. Pourtant chacun sait que tous ces pays, qui sont toujours exploités, dont les pouvoirs sont amputés et qui sont obligés de quémander des aides pour pouvoir développer leur économie, sont tout à fait solidaires des vietnamiens. Malheureusement, Il n’y a pas de troisième voie pour ces pays qui ne peuvent s’affranchir réellement de toute domination et exploitation de la part des pays développés. La France a dans ce contexte une position ambigüe. Le Général de Gaulle passe pour « le champion du Tiers-monde » mais la décolonisation, au-delà des discours, n’a pas oublié les intérêts français. L’attitude de la France est identique à celle des U.S.A. . L’analyse objective de ce génocide met en cause bien d’autres pays que les U.S.A.
Le conflit israélo-arabe pose aux socialistes français la question de la définition des guerres « justes » et « injustes ». Au-delà des positions passionnelles, S. Mallet affirme que « la paix ne peut se faire qu’en s’appuyant sur les forces socialistes israéliennes et arabes pour trouver les solutions qui favorisent l’établissement d’une paix durable au Moyen-Orient. »
A quelques jours de la guerre dite des « 6 jours » déclenchée par Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocus du détroit de Tiran, E.Depreux dénonce l’impérialisme des U.S.A. et appelle aux respects du droit de toutes les minorités.