Mots-clés : Fraternité, Jeunesse, Révolution, Universalisme
2005 • BIRNBAUM Jean
Cote : BIRN
Nous n’avons pas vingt ans, nous n’avons pas trente ans, mais déjà dans la bouche un goût de terre brûlée. Car c’est en vain que nous sommes partis en quête de nos aînés. Nous avions rêvé d’un dialogue, et qu’ils nous communiquent le feu qui embrasa leur jeunesse. Au lieu de quoi, ils nous tournèrent le dos, préférant se claquemurer dans une nostalgie stérile : après eux, le désert… Nous voici livrés à nous-mêmes. À l’origine de cet essai, donc, il y a la volonté de se réapproprier un passé, pour en tirer leçons, en notre nom. Sur les espérances révolutionnaires, exercer un droit d’inventaire. Récupérer, avec la génération 68 ou plutôt malgré elle, quelque chose comme un passage du témoin. Cette enquête en filiation, j’ai voulu la mener au miroir d’une tradition singulière (le trotskisme), et donner la parole à des militantes, des militants, célèbres ou anonymes, passés ou présents. Ceux-là n’ont pas toujours évité les tentations autoritaires, mais depuis le combat « antistalinien » jusqu’aux luttes altermondialistes en passant par la solidarité avec les peuples colonisés, ils n’en ont pas moins ancré leur révolte dans un souci vital de transmission. Au creux de leur discours, il s’agit de restituer ce qu’on pourrait nommer une pédagogie de l’émancipation : l’écoute des aînés, le goût pour la chose imprimée, la passion des idées… D’explorer l’élan et l’enthousiasme, d’abord, mais aussi les déchirures intimes : sur les dérives sectaires, par exemple, ou encore sur la question juive. Avec, à l’horizon, cette surprise : tout au long du XX° siècle, il s’est trouvé des gavroches de quatorze ans pour se fâcher contre l’injustice du temps présent. Alors, monter à l’assaut du ciel, changer le monde, à quatorze ans ? Jadis et naguère, oui, à coup sûr. Hier encore, sans doute. Et maintenant ?
Jean Bimbaum, 31 ans, est journaliste au Monde. Il a également travaillé pour France Culture, où il a notamment collaboré à l’émission « Staccato ». On lui doit le dernier entretien avec le philosophe Jacques Derrida : Apprendre à vivre enfin (Galilée/Le Monde, 2005).
BIRNBAUM Jean
2005
21,5 x 13,5 cm, 250 p.
Stock
Mots-clés : Alliances, Gauchisme, Impérialisme, Jeunesse, marxisme, Science, Société, Technique
BROHM Jean-Marie
Cote : SONS CPFS
Cycle d’étude du Centre populaire de formation socialiste Critique des pratiques sociales Exposé n° 1 A. Introduction 1. Luttes de classes et matérialisme historique 2. Crise du marxisme dogmatique stalinien, ou du révisionnisme social-démocrate 3. Crise généralisée du capitalisme B. La crise généralisée de la société bourgeoise Crise de civilisation (crise des valeurs, etc.), crise de l’impérialisme, rupture de période dont les caractéristiques sont les suivantes : a- refus global (le gauchisme) b- effet combiné de la crise des institutions c- révolution scientifique et technique d- rôle décisif de la jeunesse e- intervention des nouveaux agents sociaux f- autogestion généralisée de la vie quotidienne C. Conclusion 1. Problème des alliances de classes, les nouveaux fronts de lutte 2. Analyse des nouvelles tendances historiques Bibliographie de base – F. Jahubowsky : les superstructures idéologiques dans la conception matérialiste de l’histoire – L. Trotsky : Littérature et révolution – W. Reich : Psychologie de masse du fascisme – A. Gramsci : Oeuvres choisies – G. Lukacs : Lénine – K. Korsch : Marxisme et philosophie – E. Pasukanis : La théorie générale du droit et le marxisme
BROHM Jean-Marie
45’ x 2
PSU
Mots-clés : Jeunesse, Progrès, Travail
1974 • Jean ROUSSELET
Cote : ROUS
L’allergie au travail, dont la deuxième édition est parue en 1974, est un essai du médecin pédiatre et psychologue Jean Rousselet, spécialiste des problèmes de la jeunesse. Dans ce livre, Jean Rousselet part du constat suivant : la jeunesse se détourne du travail, lui refuse la place qu’il avait avant dans la société, au grand dam de leurs aînés qui pourtant subissent eux aussi le même processus. Après avoir exposé les caractéristique de cette évolution des moeurs, l’auteur en cherche les causes et les possibles solutions. Le rejet du travail par les jeunes et moins jeunes se manifeste pour l’auteur par plusieurs comportements, qu’il expose dans les deux premiers chapitres de l’ouvrage. Est mise en évidence la tendance à repousser le plus possible l’échéance de l’entrée dans la vie active, en allongeant des études, que l’auteur considère parfois comme inutiles d’un point de vue professionnel et sans réel débouché. Egalement, le comportement consistant à enchaîner les petits boulots sans fin est étudiée par l’auteur : l’entrée dans la vie active n’est ainsi pas réelle. Quand enfin celle-ci arrive, la tendance est à donner de l’importance aux aspects matériels plus qu’aux apports du travail en lui-même, qui apparaissent comme négligeables. Ces derniers comportements touchent la jeunesse, mais le principal problème concerne toute la société de la fin du XXe siècle : la valeur travail y a perdu de son importance, non pas au profit de la paresse, mais bien d’autres voies considérées comme étant la clef d’une vie épanouie : loisirs, études, vie familale. Voyant toute une série d’autres valeurs s’opposer à lui, le travail se voit reduit à un simple impôt en temps, à une nécessité pour pouvoir vivre. Faire carrière, s’épanouir dans le labeur n’a que peu d’importance de ce point de vue : l’essentiel est hors du travail. Cela est encore plus vrai pour les personnes excerçant des travaux peu qualifiés et mécaniques : leurs possibilités d’épanouissement et de mise en valeur d’eux-même étant réduites à néant dans leur emploi, leur bonheur doit se trouver ailleurs.
Jean ROUSSELET
1974
18 X 11,5 cm, 255 p.
Seuil
Mots-clés : 5ème Congrès, Congrès - PSU, Enseignement, Jeunesse, plan Fouchet
29 Juin 1967
Le 5ème Congrès du PSU a défini son programme d’action. Ont été reconnus comme prioritaires les questions relatives à la jeunesse, à l’enseignement et aux femmes. Toutefois, l’action du Parti devrait également se développer dans le secteur agricole et de la santé comme celui de l’insertion sociale des femmes. Les actions doivent donner lieu à des projets ou contre-projets soutenus par les élus du Parti, notamment au Parlement. Les fédérations ont un rôle de coordination et d’information sur ces campagnes d’action. Des études plus approfondies, dans les secteurs prioritaires, seront soutenues et animées par les grandes commissions nationales afin de développer une réflexion politique en lien avec la formation des militants.