De la commune à mai 68. Histoire du mouvement ouvrier international.

Mots-clés : Commune, Mai 68, Mendel, Première internationale, Révolution russe, Rosa Luxembourg, Trotsky

1978 • Ernest MANDEL

Cote : MAND

En 4° de couverture: Les écrits d’Ernest Mandel rassemblés dans ce volume tentent de dégager dans l’expérience de la Commune de Paris, de la Première Internationale, du Parti bolchevique, dans les écrits de Trotsky ou de Rosa Luxemburg, les idées et thèmes essentiels qui ont résisté à l’épreuve du temps, qui sont encore d’une actualité indéniable pour servir à la pratique révolutionnaire de notre époque. Ce recueil se termine sur un bilan de Mai 68, écrit quelques mois après les événements et où est saisi l’élément crucial de cette période : la dynamique de contrôle ouvrier et de double pouvoir. TABLE DES MATIERES 1. La commune n’est pas morte 2. La première internationale 3. Rosa Luxembourg et la social-démocratie allemande 4. Trente questions et trente réponses au sujet de la nouvelle Histoire du BCUS 5. Le véritable testament de Léon Trotsky 6. Le marxisme de Trotsky 7. Trotsky et la démocratie 8. Sur l’Internationale 9. Leçons de Mai 68

Ernest MANDEL
1978
21 X 13,5 cm, 280 p.
Editions La Brèche

Marxisme et conscience de classe

Mots-clés : Bureaucratie, Gramsci, Lénine, Lukacs, marxisme, Prolétariat, Rosa Luxembourg

1975 • WEBER Henri

Cote : WEBE

Sous l’effet de la Crise, la conscience ouvrière se modifie profondément, en même temps que se rapprochent les échéances. Le processus de radicalisation en cours aboutira-t-il à la résurgence d’un mouvement ouvrier révolutionnaire ou restera-t-il contrôlé par les appareils réformistes ? La classe ouvrière demeure-t-elle potentiellement la force motrice de la révolution, ou bien n’est-elle plus qu’une force d’appoint des «marginaux», des «peuples du tiers-monde », ou de la « classe technicienne »? Pour répondre à ces questions, les marxistes-révolutionnaires ne partent pas absolument démunis. Ils disposent du riche apport méthodologique des classiques du marxisme. Apport généralement méconnu, au terme d’un demi-siècle d’obscurantisme stalinien. En étudiant la théorie marxiste de la formation de la conscience de classe — et son complément nécessaire, la théorie de non-formation — c’est cet apport que ce livre entend présenter. La méthode et les concepts ainsi dégagés permettent, et eux seuls, d’analyser l’évolution de la conscience ouvrière aujourd’hui, et les effets de cette évolution dans le champ politique.

WEBER Henri
1975
17,7 x 10,7 cm, 442 p.
UGE 10/18

Les mouvements d’émancipation nationale

Mots-clés : Bakounine, Deuxième internationale, Emancipation nationale, Engels, Kautsky, Marx, Nationalités, Première internationale, Rosa Luxembourg

1975 • NIN Andrés. Préface par Y. Craipeau

Cote : NIN

– Les fondements de la théorie prolétaires des mouvements d’émancipation nationale – Le problème des nationalités et la Deuxième internationale – Le problème des nationalités et la Révolution russe – Un modèle de solution: l’URSS

NIN Andrés. Préface par Y. Craipeau
1975
21,5 X 13,5 cm, 204 p.
Syros

Pour Gramsci

Mots-clés : Gramsci, Hégémonie, Intellectuels, Italie, Lénine, Révolution, Rosa Luxembourg, Trotsky

1974 • Maria-Antonietta MACCIOCCI

Cote : MACC

Gramsci inconnu, enterré, déformé, oublié. Il ne s’agit pas d’un hasard. La pensée de Gramsci est aussi difficile à supporter par le dogmatisme que par les diverses liquidations du marxisme. On le sait : il y a un cadavre dans le placard, et ce cadavre c’est la théorie marxiste elle-même, comme praxis révolutionnaire. Le problème : les masses sont, de nos jours, toujours plus éloignées des concepts du marxisme vivant, et le grand travail de Marx, Engels, Lénine, Mao est le plus souvent réduit à un squelette universitaire. Or Gramsci, par sa pratique politique, par sa réflexion philosophique, combat permanent contre son emprisonnement par le fascisme, nous interpelle violemment, ici, aujourd’hui. Son originalité est en effet d’avoir, le premier après Lénine, pensé la révolution pour l’Occident, là où la lutte de classes est la plus complexe; là où, surtout, ses particularités idéologiques sont un nœud brûlant de contradictions. Gramsci nous impose la théorie de la lutte dans les superstructures, où la domination de la bourgeoisie, héritage d’une longue histoire, est la plus pesante. Pesante, mais en crise profonde, irréversible. D’où la nécessité urgente d’une autre « conception du monde », celle du marxisme, non pas comme dogme mais comme guide pour l’action. Ce livre étudie tous les concepts clés de la stratégie révolutionnaire de Gramsci : bloc historique, hégémonie, rôle des intellectuels, parti, conception de l’État et de ses appareils dans la « société politique » et « civile », rapports entre infrastructures et superstructures, entre objectivité et subjectivité. Le projet est de transformer les données objectives conditionnant les masses en idéologie révolutionnaire, à travers une permanente révolution culturelle. Mauvaise conscience, ici, des partis communistes occidentaux qui éludent le vrai problème : l’interdépendance entre lutte politique et lutte idéologique. On verra à quel point cette intervention sur Gramsci est loin d’être abstraite : je raconte comment je l’ai vécue (notamment dans l’Université française), quelles résistances elle a déclenchées, quels obstacles il faut franchir, dans la vie concrète, pour être révolutionnaire, agir et se penser dans cette vérité. M.-A. M.

Maria-Antonietta MACCIOCCI
1974
20,5 X 14 cm, 432 p.
Editions du Seuil Collection “Tel Quel”

1 2