Mots-clés : Autonomie, Démocratie, Écologie, Soiuveraineté, Utopie
janvier 2012 • Postface André GORTZ
Cote : UTOP
Manifeste utopia Oui, une autre manière d’imaginer, de penser et de faire de la politique est possible. Il existe d’autres perspectives que la résignation et la soumission au modèle actuel. Pour Utopia, il ne s’agit pas de corriger à la marge le système capitaliste, qui accentue les inégalité et détruit la planète. L’enjeu est de construire un projet politique permettant à chacun de se réaliser individuellement et collectivement. L’originalité d’Utopia consiste à porter analyses et propositions au sein du monde associatif, mais aussi des mouvements et partis de gauche, depuis les objecteurs de croissance jusqu’au Parti socialiste, en passant par les Verts, les altermondialistes, les antilibéraux et les alternatifs. Mais pour construire, il faut préalablement déconstruire et, pour cela, remettre en cause trois aliénations : le dogme de la croissance comme solution « magique » à tous les maux, la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, et le travail érigé en valeur absolue. Notre utopie considère que la réflexion alliée à l’imagination arrivera à fédérer un mouvement fort, capable de construire non pas l’alternance, mais un projet susceptible, à terme, d’entraîner l’adhésion du plus grand nombre. C’est notre impératif et notre urgence.
Postface André GORTZ
janvier 2012
20 X 12 cm, 296 p.
Les éditions Utopia
Mots-clés : autogestion, Communauté, Utopie
1993 • WILLETTE Luc. Préface : René Dumont. Postface : Pierre Magnan
Cote : WILL
Mai 68 a vu éclore maintes tentatives de vie communautaire qui, non sans rappeler les phalanstères du XIX siècle, se sont constituées à partir d’un refus de la société. La plupart ont échoué, sauf Longo Mai : malgré les attaques, les calomnies, les tracasseries policières, cette communauté de vingt-quatre jeunes venus d’Autriche, de Suisse ou d’ailleurs pour s’installer en Haute-Provence, au pays de Giono, tient le pari de son nom, qui signifie en provençal « pourvu que ça dure ! » Elle compte maintenant deux cents membres. Pourquoi ? Peut-être parce que Longo Mai a dépassé le refus, parce qu’elle construit, essaime et développe de nombreux réseaux de solidarité internationaux. Parce que l’utopie s’accompagne toujours chez elle d’un souci du concret : la terre est devenue fertile, les troupeaux prospèrent, l’école du village rouvre, la musique et les éclats de voix y résonnent des nuits entières et une vraie radio libre, Radio Zinzine, y diffuse une parole des plus impertinentes. Luc Willette fait revivre les moments de lutte et de fête, les échecs et les victoires quotidiennes qui ont ponctué ces vingt ans de vie communautaire.
WILLETTE Luc. Préface : René Dumont. Postface : Pierre Magnan
1993
21,5 x 13,5 cm, 220 p.
Syros
Mots-clés : Art, Enseignement, Gide, Religion, Trotsky, Utopie
1987 • NAVILLE Pierre
Cote : NAVI
« Les témoignages demeurent, durent, s’ils sont matériels. Mais comment ont-ils pris la forme où je les découvre? Qui leur a donné ce visage qui répond au mien? Ma propre mémoire les a peut-être enregistrés. Mémoire, vie insolite, trompeuse à sa manière, déchets que nous appelons souvenirs ! Retournez, un demi-siècle plus tard, là où vous avez aimé, souffert, interrogé ; que découvrez-vous ? Un mensonge, une trahison parfois, rarement un plaisir et une joie. La mémoire est triste lorsqu’on la ressuscite au hasard des rencontres, d’un imaginaire frelaté. » Pierre Naville prend comme prétexte la redécouverte de son carnet de captivité – le seul journal qu’il ait vraiment tenu – pour interroger le passé, son passé. Il entrecoupe la lecture de ces pages oubliées de souvenirs, de portraits d’amis, de réflexions sur le monde présent. André Gide, Léon Trotsky, Louis-Ferdinand Céline, Henri Bergson et bien d’autres se retrouvent en ce siècle mouvementé, ponctué par des guerres de plus en plus barbares, de plus en plus absurdes. Et pourtant, l’esprit s’active autant que le système économique mondial se développe. Et pourtant, la religion, le progrès, l’utopie, largement contestés dans nos sociétés industrielles, nourrissent encore nos rêves et nos espoirs. Et pourtant, sur tous les continents se manifeste une volonté de mieux vivre, de réaliser la liberté, de conquérir l’autonomie. Pierre Naville, né en 1904, surréaliste puis militant trotskyste, principal animateur en France de la sociologie du travail, passionné de stratégie et d’études militaires, nous confie sa mémoire vagabonde, sa vérité à rebours, ses expériences esthétiques et son amour de la vie. Le sociologue se fait ici intime et s’associe à son auteur préféré, Thomas Hobbes, confirmant que « l’imagination et la mémoire sont une seule et même chose ».
NAVILLE Pierre
1987
22 x 13,5 cm, 284 p.
La Découverte
Mots-clés : Anarchie, Anarcho, Syndicalisme, Terrorisme, Utopie
1978 • TARIZZO Domenico
Cote : TARI
Véritable fresque historique, L’Anarchie de Domenico Tarizzo retrace l’histoire de la pensée anarchiste à travers les âges et la vie de ses tenants les plus prestigieux, de Bakounine à Malatesta, de Louise Michel à Sacco et Vanzetti et à leurs émules d’aujourd’hui. C’est aussi le commentaire d’une évolution sociale, politique, historique. Des schémas libertaires-utopistes du début du XIXe siècle, les anarchistes ont dû revoir leurs positions et descendre sur le terrain des luttes concrètes, de l’occupation des usines, de l’activité syndicale, quelquefois au prix de leur vie, se rebellant avec héroïsme contre l’esclavage et les privilèges de classe et cherchant à atteindre un idéal de justice et de fraternité. Mais l’anarchie n’est pas seulement une succession d’épisodes hautement dramatiques, ou une opposition au parlementarisme et au syndicalisme réformiste, que les anarchistes combattent aujourd’hui au nom du droit imprescriptible du prolétariat à décider de son sort. C’est aussi le jaillissement de tout un univers d’idées et d’alternatives nouvelles, à l’horizon fermé des sociétés répressives, afin de faire revivre l’invincible nostalgie de l’imagination créative et de la démocratie directe.
TARIZZO Domenico
1978
22 x 16,5 cm, 324 p.
Seghers