Comment l’accès à l’eau redessine le champ politique

Mots-clés : Eau, Julie TROTTIER

Séminaire des 7 Fondations Mercredi 8 février à 18h30 Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e

Cycle de séminaires organisés par sept Fondations

Comment l’accès à l’eau

redessine le champ politique

Mercredi 8 février à 18h30
Au Maltais rouge, 40 rue de de Malte, PARIS 11e

L’été 2022 a marqué les esprits par la répétition des épisodes de canicules et fortes chaleurs. Les sols, eux, ont été marqués par une sécheresse d’une rare intensité. Le 26 septembre, le préfet des Côtes-d’Armor annonçait un risque de pénurie d’eau potable quand des photos de la Loire asséchée envahissait les médias français. La bataille pour l’eau, sa préservation et son partage, que l’on pensait être l’enjeu de pays moins riches à des latitudes moins favorables, s’est invitée en France et est, à coup sûr, l’une des lignes de front politique les plus importantes des années et décennies qui viennent. 

Avec

Julie TROTTIER

Directrice de recherches au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), elle enseigne le cours Critical Political Ecology of Water à Sciences Po Paris et poursuit depuis plus de 25 ans des recherches sur l’eau 

Débat animé par

Kevin PUISIEUX

(Fondation de l’Ecologie Politique)

Après Glascow, que disent les mobilisations pour le climat ?

Mots-clés : Climat

Cycle de séminaires organisés par 6 Fondations le 3 février 2022 en webinaire

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

Après Glascow,
que disent les mobilisations pour le climat ?

Le Jeudi 3 février 2022 en webinaire

La COP 26 devait être l’occasion pour les dirigeants mondiaux d’agir ensemble pour limiter les hausses de température et les changements climatiques. Ils devaient s’engager notamment à atteindre des objectifs plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Mais la COP26 n’a abouti à aucune véritable avancée, contrairement à ce qu’ont affirmé les gouvernements, y compris le gouvernement français. Pourquoi cette inertie organisée alors que les mobilisations pour le climat ne cessent de prendre de l’ampleur dans l’ensemble des pays du monde ?

Pourquoi les engagements des États et des institutions financières restent-ils insuffisants ? Pire même, il a été acté que ces mêmes États et institutions subventionnent massivement la poursuite de la croissance des énergies fossiles !

Les 6 fondations proposent de faire le point avec des participants à la conférence de Glasgow et de débattre des stratégies que peuvent mettre en œuvre les mouvements citoyens pour faire basculer le rapport de force et réorienter complètement l’action internationale.

 

Les vidéos de la soirée

Introduction par
Benoit Monange,
directeur de la Fondation de l’Ecologie Politique (FEP)

Nicolas HAERINGER 
Directeur de campagne pour l’ONG 350.org, membre d’Attac & co-auteur de l’ouvrage Attac « pour la justice climatique, stratégies en mouvement » paru aux Liens qui Libèrent en 2021

Marie Pochon
Secrétaire générale de « Notre affaire à tous »

Débat animé par
Benoit Monange,
directeur de la Fondation de l’Ecologie Politique (FEP)

Les débats sur l’effondrement et les discontinuités dans l’avenir des sociétés – Videos

Mots-clés : Collapsologie, effondrement

Cycle de séminaires organisés par six Fondations

Les débats sur l’effondrement et les discontinuités
dans l’avenir des sociétés

La réunion-débat en webinaire a eu lieu le mercredi 20 janvier 2021

Les débats sur les catastrophes et l’effondrement font partie des questionnements écologiques. Ils interrogent les discontinuités dans les avenirs possibles. La prise de conscience de l’urgence écologique, l’urgence climatique et la biodiversité, introduit une discontinuité dans la pensée de l’avenir. La covid 19 rappelle les bouleversements qui peuvent résulter du rôle de la pandémie et du climat dans l’Histoire. Il s’agit d’une question actuelle. Elle remet en cause les certitudes et quelques-uns des présupposés de la science contemporaine. Le temps fini et l’existence de délais remettent en cause l’espoir de la transformation des sociétés, du développement, de la croissance productiviste, du progrès sans fin. La domination de la nature par l’espèce humaine a démontré ses limites et ses dangers. L’effondrement n’est pas la nouvelle version des peurs millénaristes annonçant la fin du monde. 

Il s’agit de l’avenir d’une civilisation comme, par exemple, dans le cas de l’empire romain, de l’île de Pâques, de l’empire Maya. Il s’agit de la résilience d’une société, de sa capacité à absorber les chocs et à se remettre de ses traumatismes. L’interrogation porte, en période d’incertitudes, sur la faiblesse des systèmes de résilience des sociétés contemporaines. »

Les vidéos de la réunion

Louis WEBER
Espaces Marx
Editions Le Croquant

Agnès SINAÏ
co-fondatrice (avec Yves Cochet) et directrice de l’Institut Momentum qui est à l’origine de la collapsologie en France

Stéphanie TREILLET
économiste, membre du Conseil scientifique d’ATTAC 

Roland GORI 
Psychanalyste,
professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille-Université et Président de l’Association Appel des Appels

Débat final

Bibliographie (minimaliste) proposée par Roland Gori

Abelhauser A., Gori R., Sauret M.J., La folie évaluation Les nouvelles fabriques de la servitude, Paris : Mille et une nuits-Fayard. 2011.

Günther Anders, 1979, L’obsolescence de l’homme, Paris, Fario, 2011.  

Hannah Arendt, 1966, Les origines du totalitarisme. Le système totalitaire, Paris, Seuil, 1972.   

Hannah Arendt, 1958, Condition de l’homme moderne. Paris : Calmann-Lévy, 1994    

Walter Benjamin, Oeuvres complètes

Marc Bloch, 1940, L’étrange défaite, Paris, Folio Gallimard, 1990    

Michel Foucault, 1979, Naissance de la biopolitique, Paris, Hautes Etudes/Gallimard/Seuil, 2004 

Gori Roland., Et si l’effondrement avait déjà eu lieu L’étrange défaite de nos croyances, Paris : LLL, 2020.

Roland GoriL’individu Ingouvernable, Paris, LLL, 2015.    

Paul Valéry, 1919, La crise de l’esprit, Paris, BoD, 2018 

Simone Weil, 1934, Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale, Paris, Gallimard, « Folio », 2009 

Agriculture et écologie, comment changer le modèle agricole européen ? 

Mercredi 17 avril 2019 à 18h30 à l’espace « Le Maltais rouge » - 40 rue de Malte - 75011 Paris Avec  Clotilde Bato, et Aurélie Trouvé

Séminaire des 6 fondations

 

 

 

 L’Europe, obstacle ou opportunité ?
Saison 2018-2019 

Mercredi 17 avril 2019 à 18h30 
à l’espace « Le Maltais rouge » – 40 rue de Malte – 75011 Paris 

INVITATION à participer à la réunion-débat 

Agriculture et écologie

comment changer le modèle agricole européen ? 

La politique agricole commune (PAC) est organisée aujourd’hui autour de deux piliers : d’une part le soutien aux prix et aux revenus des producteurs et d’autre part un accompagnement du « développement rural ». Prise dans son intégralité, cette PAC représente, avec 52 milliards d’euros par an soit 38% du total, le poste de dépenses le plus important du budget de l’Union européenne. Crée pour encourager le productivisme agricole, la PAC a longtemps été protectionniste. A partir des années 90, avec l’adhésion de l’UE à l’OMC, elle se conforme peu à peu aux impératifs néolibéraux du libre-échange international et a été privée de ses outils les plus régulationnistes. 

La PAC a accompagné l’essor d’un modèle agricole conventionnel intensif qui repose sur une forte mécanisation (et bientôt robotisation) et un usage abondant de produits de l’industrie agrochimique. Ce modèle est socialement dévastateur pour les producteurs agricoles : chute de l’emploi dans le secteur, revenus instable et en baisse, risques sanitaires, forte dépendance à l’industrie agroalimentaire et à la grande distribution… Il est aussi à l’origine de dégâts environnementaux considérables : dégradation des sols, des ressources en eau, de la biodiversité et mauvaise empreinte carbone du fait du transport des produits sur de longues distances. Enfin, en permettant d’exporter des produits subventionnés, la PAC déstabilise les marchés alimentaires des pays du Sud. 

Alors que l’UE est en train de préparer une révision générale de la PAC pour la période 2021-2027, comment concevoir une politique qui puisse accompagner une transition du système agricole vers l’agroécologie ? Le chantier est immense pour arriver à une agriculture socialement juste qui ne dégrade pas notre environnement et notre santé. Un modèle paysan libérer des intrants chimiques, qui développe des emplois en milieu rural, favorise les circuits courts, la désindustrialisation de l’alimentation, et qui ne concurrence plus les paysans du Sud chez eux, doit être encouragé. Quelles sont les voies pour y parvenir ? 

Débat animé par Gilles Luneau, écrivain, réalisateur et journaliste

Avec 

Clotilde Bato, secrétaire générale de l’ONG « SOL – Alternatives agroécologiques solidaires » et trésorière du collectif « Pour une autre PAC ». 

Aurélie Trouvé, agronome et économiste. Porte-parole d’Attac France. Elle est l’auteure de l’ouvrage « Le Business est dans le pré » (Fayard, 2015) et coauteure de « Cette Europe malade du néolibéralisme » (Attac/Fondation Copernic, Les liens qui libèrent, mars 2019). 

Inscriptions : inscription@gabrielperi.fr (précisant l’objet et la date du séminaire) Contact : Tania Remond tania@gabrielperi.fr 01 41 83 88 47 

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