Sécheresse d’une région à l’autre

Mots-clés : Aménagement du territoire, Mouvements sociaux

16-23 septembre 1976 • José Sanchez, Direction Politique Nationale

Couverture TS N°711, 16-23 septembre 1976La sécheresse en France à l’été 1976 a touché de très nombreuses régions agricoles. La Direction Politique Nationale du PSU réagit aux mesures gouvernementales et propose une réflexion politique au-delà de la crise. La situation dans les campagnes est difficile, catastrophique même dans beaucoup d’exploitations. La sécheresse de 1976 survient après deux années difficiles au cours desquelles le pouvoir d’achat paysan a baissé dangereusement. Cette sécheresse va accélérer le départ d’un certain nombre d’agriculteurs qui déposent le bilan. Les mesures d’aide gouvernementales annoncées le 25 Août par le Ministre de l’Agriculture font figure d’aumône. Ces aides seront financées par un supplément d’impôts sur les revenus de tous. Cette mesure dresse les travailleurs les uns contre les autres et accroît l’injustice fiscale. Le PSU plaide pour un revenu minimum pour tous les agriculteurs, expose son programme de gestion des sols et dénonce un système fiscal qui entretient les inégalités actuelles.

Economie, constations et alibis

Mots-clés : Chômage, Politique Économique

10 -17 Janvier 1976 • Jacques Legouedic

L’économie mondiale est en crise, c’est une constatation mais aussi un alibi pour ne pas changer le cap de la politique économique et industrielle. L’économie mondiale est depuis plusieurs années en situation de crise latente : inflation accélérée, dégradation du système monétaire international, chômage très important. La menace de récession que portait en germe la hausse des prix du pétrole n’explique pas tout. Le gouvernement choisit un plan d’austérité en augmentant les impôts et en resserrant la politique du crédit. Les entreprises réagissent en réduisant massivement leurs stocks et en baissant la production ce qui entraîne des licenciements massifs. Cependant la réduction des effectifs est très inférieure à celle qu’exigerait la baisse de la production. Si la reprise ne se produit pas, il faut s’attendre à de nouveaux licenciements massifs. Les choix du gouvernement face à la récession ne permettront pas une relance économique. Une autre logique est nécessaire. Si l’investissement privé ne peut pas être le moteur de la relance, il faut stimuler la consommation par une hausse substantielle des salaires en se basant sur les gains de productivité. Ceci  permettrait de réaliser un élargissement de la production et de résorber au mieux le chômage.