Mots-clés : Mouvements Etudiants, Protection Sociale
21 Décembre 1961
Le Comité dénonce la campagne menée par la FNEF contre la section bordelaise et réclame une campagne d’information sur les réalisations de l’UNEF. En outre, le Comité dénonce le retard dans le paiement des bourses, leurs diminutions et parfois même leurs suppressions de façon injustifiée.
Mots-clés : Algérie, Répression
7 Décembre 1961 • Corpo Sciences de Bordeaux
Le comité de la corpo Sciences de Bordeaux dénonce le climat délétère de la France causé par l’attitude des pouvoirs publics face aux plastiquages et assassinats organisés par l’OAS, et toutes les atteintes aux libertés. Il demande l’instauration d’un dialogue entre les gouvernements et la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie. Il incite les étudiants à participer à toutes les actions unitaires, en particulier celle prévue le 15 décembre, pour imposer au Gouvernement des négociations directes.
Mots-clés : Économie, Enseignement, Loi Debré
17-18 Novembre 1961 • Jacques Tollivier
L’Association Générale des Étudiants de Nantes a organisé deux journées d’études ayant pour thème la liaison Université – Entreprises, présidée par M. Valéry Giscard d’Estaing, Président de l’Association Européennes des Jeunes Chambres économiques. Cette A.G.E. est une des dernières à être hostile à l’U.N.E.F. et préfère entrer dans le jeu du premier ministre plutôt que de se rapprocher des organismes chargés par l’U.N.E.F. d’assurer cette liaison entre les étudiants et les entreprises. L’U.N.E.F. est contre tout financement par les entreprises privées de l’enseignement supérieur.
Mots-clés : Mouvements Etudiants, stratégie politique
5 Octobre 1961
Le gouvernement met en place une Fédération nationale des étudiants de France pour marquer son opposition à l’U.N.E.F. L’Assemblée consultative à Montpellier de la Fédération Nationale des Étudiants de France (F.N.E.F.) rassemble essentiellement des étudiants en médecine, en pharmacie, en droit, soient les associations traditionnellement classées à droite et à l’extrême droite. On s’accorde à penser que l’opération de soutien matériel de la F.N.E.F. engagée par le gouvernement serait téléguidée par l’homme-lige de Debré, au Haut Commissariat, Olivier Philip, à l’origine de toutes les mesures prises à l’encontre des mouvements de jeunesse. Les réactions sont vives. L’U.G.E doute de la représentativité d’une association dont l’existence n’est justifiée par aucune élection. La F.E.N. dénonce une association inspirée par des extrémistes de droite. (Extraits Analyses et Documents, N°20, 5 octobre 1961).