Mots-clés : Algérie, CNE
31 Mars -1er Avril 1962
Le Secrétariat national sortant a insisté, dans son rapport, sur le dialogue qu’il a su établir entre le Parti et les étudiants ainsi que les rapports fructueux qu’il a pu entretenir avec les organisations extérieures au Parti et tout spécialement l’U.N.E.F. Il a constaté qu’une plus grande structuration du mouvement s’établit. En commission le secrétaire général a présenté un projet de motion sur le Front Socialiste et le milieu étudiant. La résolution générale s’efforce de faire la synthèse des différents rapports : la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et contre le fascisme y tiennent une place importante. Mais c’est aussi la volonté affirmée de mener jusqu’à son terme la lutte contre le régime. Jacques Kergoat devient secrétaire général, au sein d’un Secrétariat National Étudiant (SNE) de 7 membres comprenant notamment Jacques-Arnaud Penent (responsable région parisienne) et Jean-Louis Peninou (responsable province).
Mots-clés : front antifasciste, Mouvements Etudiants
10 Mars 1962 • Section ESU Sorbonne - Lettres
La Fédération des Groupes d’Etudes de Lettres (F.G.E.L.) est confrontée à l’opposition entre ligne syndicale et engagement politique. Le programme d’action du Front Universitaire Antifasciste apparaît au bureau de la F.G.E.L comme un engagement trop marqué politiquement. A côté du Front Universitaire antifasciste, le Groupe d’Action et de Résistance lutte de façon musclée contre l’OAS. Les pages d’analyse théorique interrogent la notion de « classes moyennes ».
Mots-clés : Algérie
Janvier - Février 1962 • Raymond Le Loch
Raymond Le Loch, secrétaire général du Secrétariat National Étudiants analyse, dès le 10 février, les exactions des Brigades Spéciales de la Police. Il dément les propos de Roger Frey, Ministre de l’Intérieur qui nomment les communistes comme organisateurs de la manifestation. Cette manifestation est un revers politique face à l’unité syndicale, lycéenne et étudiante. Il souligne la nécessité d’affirmer la politique du Front Socialiste pour la victoire de la démocratie socialiste.
Mots-clés : Algérie, front antifasciste, Mouvements Etudiants
6 Octobre 1962 • Jacques -Arnaud Penent
Les lycéens s’engagent dans la lutte anti-fasciste : bagarres à la sortie des lycées avec les extrémistes de droite, distribution de tracts, création de 30 comités anti-fascistes, représentant 3000 lycées, qui s’unissent dans le « Front antifasciste lycéen » et adhèrent à l’unanimité au F.U.A. (Front universitaire antifasciste). Cette journée du 6 février permet de mesure l’engagement lycéen et leur combativité contre l’O.A.S. et la guerre d’Algérie. La circulaire Paye doit être dépassée, face à la négociation, les antifascistes doivent montrer que leurs alliés naturels sont les révolutionnaires algériens, déclare Jacques-Arnaud Penent, Président ESU.