Mots-clés : Algérie, Aménagement du territoire, Mai 1968, Mouvements Etudiants, Mouvements sociaux, Politique Culturelle, Socialisme
André Laude (1936 – 1995) est qualifié souvent d’ « anarchiste » et de « poète » : c’est un résistant au « désordre » établi. Sa vie est partagée entre voyages et écriture, poésie et militantisme.
Son premier combat est pour l’indépendance de l’Algérie : insoumis, lié au réseau Jeanson, il fut emprisonné un an en Algérie ; après l’indépendance, il y travaille comme journaliste jusqu’à la chute de Ben Bella.
Il a été lié aux mouvements libertaires et anarchistes, fréquenté et rencontré André Breton, Benjamin Péret, Isidore Isou, Guy Debord, Raoul Vaneigem… collaboré à de nombreuses publications : Le Monde, les Nouvelles littéraires, Le Canard enchaîné, Esprit, Le Libertaire, Spartakus, Le nouvel Observateur, Le Point, Contrejour…
Adhérent du PSU à la fin des années 60, il est l’auteur de nombreux articles dans Tribune Socialiste, de 1967 à 1969.
Mots-clés : autogestion, CFDT, JOC, Mai 1968, PSU, Syndicalisme
1976 • KRUMNOW Fredo
Cote : KRUM
C.F.D.T. au cœur n’est pas le livre d’un théoricien du syndicalisme ni du socialisme autogestionnaire. En 1943, Frédo Krumnow entre dans le monde du travail. Il a 16 ans. De 1946 à 1951, il est permanent de la J.O.C. Puis, pendant quinze ans, il travaille dans une usine du textile à Pfastatt, en Alsace. Militant P.S.U. et syndicaliste actif, il devient, en 1966, permanent syndical. Sa réflexion se nourrit des leçons, riches et nombreuses, tirées de l’action « sur le terrain ». Son soutien quotidien aux travailleurs lui fait sillonner la France entière. Une volonté l’anime : l’émancipation des travailleurs. Elle passe par l’expression collective de ceux-ci, car, pour être réelle, elle doit être leur œuvre. Aussi, ce dirigeant confédéral n’avait-il rien du lointain bureaucrate. Il savait écouter, comprendre, aider. Partisan du socialisme autogestionnaire, et l’un de ses pionniers et défenseurs les plus farouches, il nous introduit au cœur d’une C.F.D.T. qui change et s’enrichit. C’est donc également à un voyage, au sein de cette centrale qui « épousa le mois de mai » et dont Krumnow ne voulait pas qu’elle déçoive ses nombreux adhérents et sympathisants, que nous invite C.F.D.T au cœur. KRUMNOW FRÉDO Né le 29 mai 1927 à Mulhouse (Haut-Rhin), mort le 19 mai 1974 à Bourg d’Oisans (Isère) ; employé ; militant de la Jeunesse ouvrière chrétienne, des Associations populaires familiales, de la CFTC puis de la CFDT, de la Jeune République, de l’Union de la Gauche Socialiste, du Parti socialiste unifié ; permanent régional de la JOC (1946-1948), permanent national de la JOC (1948-1951), vice-président de l’UD CFDT du Haut-Rhin à partir de 1964, président départemental des Associations populaires familiales du Haut-Rhin, secrétaire général de la Fédération CFTC puis CFDT du Textile à partir de 1960, puis de la fédération CFDT Hacuitex , secrétaire national de la CFDT (1970-1973).
KRUMNOW Fredo
1976
22,5 X 13,5 cm, 194 p.
Syros
Mots-clés : CNE, Mai 1968, stratégie politique
3 - 4 -5 Mai 1968
La CNE du 3 Mai 1968 se déroulait en même temps qu’un meeting auquel l’UNEF avait appelé avec le SNESUP et le mouvement du 22 Mars pour protester contre les sanctions à l’encontre des étudiants de Nanterre. A cette CNE, deux courants s’opposent sur le rôle des ESU et du PSU. Pour les uns, avec Roger Barralis, Jean-Bernard Gonzalez et les militants d’Aix-Marseille, le PSU doit peser sur la stratégie du Parti Communiste. Ils critiquent par ailleurs les structures et le fonctionnement des ESU et proposent une autre organisation.
Pour les autres, avec Jean Tercé, Jean-Claude Boisseau, Jean-Louis Evrard et le BN de l’UNEF, les ESU et l’UNEF doivent s’inscrire pleinement dans le mouvement qui commence à s’affirmer dans les Universités en Allemagne, en Italie, et en France et s’affirmer comme un mouvement autonome par rapport à la gauche traditionnelle.
Ce dernier courant l’emporte par 55% des voix.