Ce Congrès est marqué par de vives oppositions entre les deux tendances de la gauche syndicale, La majorité, avec la FGEL, fait adopter son texte, contre celui des minoritaires ; Jean-François Nallet est élu Président. Le texte d’orientation générale définit la ligne politique et syndicale pour dépasser les affrontements internes. Si l’affirmation du refus de la technocratisation de l’Université est claire, les auteurs précisent que l’intervention de l’U.N.E.F. contre le plan Fouchet devra se doubler d’une intervention politique générale qui intègrera l’ensemble des problèmes posés par le milieu étudiant dans son travail et hors de l’université.
La commission santé reprend les travaux effectués au Congrès de la MNEF et s’interroge sur l’orientation de l’U.N.E.F. vis à vis du déficit de la Sécurité Sociale. Le postulat est avant tout de maintenir une organisation de la sécurité sociale qui prenne en compte la gestion par et pour les usagers. Elle prône l’instauration d’un service autonome de santé permettant d’envisager dans leur ensemble les problèmes financiers et structurels et garantissant le principe de l’autonomie de gestion. La commission a également mené une réflexion sur le financement de l’allocation d’études dans le cadre du régime étudiant. Le rapport se termine sur la question des rapports MNEF/UNEF.