Le sous-titre de l’article : « Ou des loisirs pour quelques uns » situe la réflexion de la Commission Loisirs-Culture qui s’est exprimée au Congrès de l’U.N.E.F. à Dijon. Il y a nécessité pour le syndicat d’un débat d’orientation générale sur le rôle et la politique à suivre pour l’organisation des loisirs des jeunes. Ce projet devra être élaboré avec les organisations de jeunesse et les syndicats.
Jean-Louis Péninou, Président du groupe Sociologie, dénonce la main mise du gouvernement sur les mouvements de jeunesse et le contrôle étatique sur la culture. Un des rôles de l’UNEF est de mettre en avant auprès des autres mouvements de jeunesse (culturels, sportifs, syndicaux…) la nécessité d’un regroupement de tous sur une Charte des revendications de la jeunesse.
Au Congrès de Dijon, au moment où la cogestion des Œuvres est remise en cause, la Commission « Intérieur » F.G.E.L. dénonce la situation difficile réservée aux étudiants. Après avoir exposé la gestion des bourses insuffisantes, mal distribuées et injustes, lui préférant une vraie réflexion sur l’allocation d’études. Devant l’urgence d’une politique efficace en matière de logement étudiant, la Commission dénonce les choix gouvernementaux et insiste sur l’urgence des actions fortes à décider.
Les débats du Congrès de Dijon ont fait apparaître des conceptions différentes sur le travail étudiant et des divergences qui ne sont pas sans incidences sur la revendication d’allocation d’études et, de façon plus générale, sur la pratique syndicale : l’étudiant est-il véritablement un « travailleur » intellectuel ?.