Mots-clés : Enseignement - Réforme, Formation
Novembre 1966
Les quinze recommandations finales, pour répondre aux besoins d’un enseignement supérieur de masse, à la nécessité d’une éducation permanente, au développement de la recherche, à la rigueur de la compétition internationale :
– Création d’universités publiques autonomes, compétitives et diversifiées
articulant des départements d’enseignement et des instituts de recherche (remplaçant les facultés).
– Pluralité des financements
– Programmes de recherche associant universités et industries
– Enseignements de préparation à la vie professionnelle au sommet de chaque échelon de formation
– Repenser la formation des maîtres
– Développer la formation permanente.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, Pédagogie
Novembre 1966 • Bertrand Girod de l'Ain
Colloque de Caen 11-12-13 Novembre 1966 –Rapport final de la commission I. A. « Formation des maîtres », rédigé par Bertrand GIROD DE L’AIN (Journaliste au « Monde »), à la suite des réunions d’un groupe de travail préparatoire présidé par le recteur CAPELLE.
L’enseignement devrait avoir pour but non pas l’acquisition de formations encyclopédiques mais plutôt le développement de l’autonomie personnelle, et doit tenir compte des nouveaux moyens d’information et des nouveaux modes de vie.
– Conditions de départ : développer la recherche pédagogique (par la création d’instituts interdisciplinaires d’études pédagogiques).
– La formation initiale des enseignants devrait comporter 3 phases : initiation à la communication, formation psycho-pédagogique et sociale, formation professionnelle d’un an. (Dans le supérieur, assistants et maîtres assistants devraient avoir également une formation…).
– La formation continue devrait être obligatoire, pour la remise à jour des connaissances et le perfectionnement pédagogique.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, Université
Novembre 1966 • André Lichnérowicz
Colloque de Caen 11-12-13 Novembre 1966 – Rapport général n°I établi à la suite des réunions du groupe de travail préparatoire ayant pour objet d’études « Structure et finalité des universités », par André Lichnérowicz, membre de l’Institut, professeur au Collège de France, président de l’A.E.E.R.S.- Association d’Etude pour l’expansion de la Recherche scientifique. La notion d’université, au sens moderne du terme, est presque étrangère à l’esprit français : les Facultés ont une vocation limitée, avant tout professionnelle, et la recherche n’est pas vraiment prévue dans leurs activités
Pour l’auteur, il faut aujourd’hui envisager de véritables universités, suffisamment autonomes et compétitives entre elles, du double point de vue de la formation des hommes et de l’exploration scientifique, à l’encontre de la tendance administrative générale, héritée de l’ère napoléonienne.
Esquisse d’une solution : mettre à profit l’expansion universitaire prévue pour procéder à la création d’«universités expérimentales», ayant une véritable autonomie, n’ayant pas pour ambition de recouvrir tout le savoir humain, attachées ou non à un territoire géographique… ; l’enseignement de 1er cycle serait assuré par de multiples collèges universitaires, partie intégrante d’une université, tandis qu’un certain nombre d’établissements pourraient n’avoir pour mission que l’enseignement de 3° cycle et la recherche scientifique. Ces universités pourraient être autonomes, avec une organisation collégiale. A l’enseignement de masse il faut substituer la formation des hommes.
Mots-clés : Économie, Enseignement - Réforme
Novembre 1966 • Robert Lattès
La recherche scientifique et technique est devenue la première des matières premières ; elle suppose une certaine liberté mais aussi, compte tenu de son importance, une organisation, une insertion dans la société, une certaine centralisation. Son enseignement doit contribuer à éveiller l’esprit critique, mais il faut également un esprit d’équipe, de la mobilité.