Mots-clés : Enseignement - Réforme, stratégie politique, Université
5-7 Juillet 1968 • Jacqueline Giraud
Contre les défenseurs d’une organisation apolitique et corporatiste, l’U.N.E.F. s’affirme comme un mouvement politique de masse et ses objectifs sont résolument anti capitalistes et anti-impérialistes, pour un changement global de l’université, voire de la société. Un certain nombre de principes généraux ont été avancés pour un changement des structures d’action et l’accord a pu se faire sur un texte appelé « Projet pour une nouvelle charte de l’U.N.E.F.
Mots-clés : cogestion, Grenoble, Mouvements Etudiants, Mouvements sociaux, stage
21 - 28 juillet 1968 • Programme du stage et Compte rendu
Le Secrétariat National ESU et le Bureau National de l’U.N.E.F. ont organisé un stage national à Grenoble du 21 au 28 Juillet 1968. Ce stage, ouvert à tous les militants, avait pour but d’homogénéiser la théorie et la pratique des étudiants et des lycéens et de tirer les leçons de Mai. A ce stage, les débats généraux ont permis de poser la question de la finalité stratégique des luttes étudiantes ainsi que de la liaison luttes étudiantes – luttes ouvrières. Le travail des commissions a porté sur le programme d’action du Mouvement Étudiant et de l’U. N. E. F. pour la rentrée à partir de la Nouvelle Charte, sur les examens, les libertés politiques et syndicales, l’attitude face aux structures de participation (co‑gestion), et les revendications universitaires.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, Mouvements Etudiants
Juin 1968
Les Comités d’Action Lycéens revendiquent le maintien de ce qu’ils ont obtenu pendant les luttes de Mai et veulent lutter pour ce qu’ils n’ont pas obtenu en particulier, sur les questions de discipline, de l’enseignement, sur la remise en question de l’examen et la gestion des services culturels et politiques.
Mots-clés : Mouvements Etudiants
Juin 1968
Les lycéens analysent avec l’U.N.E.F. les luttes du mois de Mai. Au début des manifestations de Mai, les enseignants ont soutenu les luttes étudiantes sur la base d’objectifs clairs et simples : non à la répression, non à l’évacuation par la police de la Sorbonne…Puis les manifestations sont devenues une lutte politique contre le pouvoir et un questionnement sur la place de l’Université dans la société. L’apparente unité des milieux universitaires s’est alors brisée et deux tendances antagonistes sont alors apparues.