1 2 3 4

,

Laude

Mots-clés : Algérie, Aménagement du territoire, Mai 1968, Mouvements Etudiants, Mouvements sociaux, Politique Culturelle, Socialisme

André Laude (1936 – 1995) est qualifié souvent d’  « anarchiste » et de « poète » : c’est un résistant au « désordre » établi. Sa vie est partagée entre voyages et écriture, poésie et militantisme.
Son premier combat est pour l’indépendance de l’Algérie : insoumis, lié au réseau Jeanson, il fut emprisonné un an en Algérie ; après l’indépendance, il y travaille comme journaliste jusqu’à la chute de Ben Bella.
Il a été lié aux mouvements libertaires et anarchistes, fréquenté et rencontré André Breton, Benjamin Péret, Isidore Isou, Guy Debord, Raoul Vaneigem… collaboré à de nombreuses publications : Le Monde, les Nouvelles littéraires, Le Canard enchaîné, Esprit, Le Libertaire, Spartakus, Le nouvel Observateur, Le Point, Contrejour…
Adhérent du PSU à la fin des années 60, il est l’auteur de nombreux articles dans Tribune Socialiste, de 1967 à 1969.

Éducation populaire, culture et animation

Mots-clés : Education populaire, Politique Culturelle

Mars 2015 • Jean-Claude Gillet

educationpopu_Gillet_2015
« Éducation populaire, culture et animation : les orientations du P.S.U. 1960-1990 »

Jean-Claude Gillet propose une étude transversale de la pensée et de l’action du P.S.U, dans le champ de l’éducation populaire, de la culture et du socioculturel. Vision humaniste, approches marxistes, acceptions anthropologiques et ethnologiques vont se confronter dans le bouillonnement de la fin des années soixante et de celles des années soixante-dix qui caractérise la France à cette époque. De la contestation du festival d’Avignon en 1968 au contre-festival de Cannes des années 70 à 78, des fêtes du PSU, aux acteurs multiples qui ont constitué la base de la pensée du PSU dans ce champ (artistes, créateurs, intellectuels, élus, enseignants, responsables administratifs, professionnels de la culture, cadres et militants de toutes origines), l’ouvrage donne aux lecteurs quelques clefs pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui dans l’interaction de la politique et de la culture, ainsi que de la tension qui en résulte.

Jean-Claude Gillet est professeur honoraire en Sciences de l’éducation, il a fait sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université Bordeaux Montaigne et fut directeur scientifique de l’ISIAT (Institut Supérieur d’Ingénieurs-AnimateursTerritoriaux). Il est co-directeur de la collection Animation et territoires chez L’Harmattan (avec son collègue géographe Jean-Pierre Augustin). Dans son champ de recherche portant sur l’animation professionnelle, l’éducation populaire et la vie culturelle locale, il a écrit une quinzaine d’ouvrages. Il a milité au PSU, à l’UNEF, dans des fédérations d’éducation populaire, dans des associations locales ou syndicales : dans les deux premières, il a occupé des responsabilités nationales.

Commandes et envois : chez votre libraire

Télé, un écran de fumée

Mots-clés : Économie, Politique Culturelle

24 octobre 1973 • Anne Vatier

Les déclarations d’Arthur Conte PDG de l’ORTF, ne sont qu’un écran de fumée dans le monde de la télé en proie à un conflit qui couve depuis plusieurs mois. Le conflit entre Arthur Conte et son ministre de tutelle, Philippe Malaud a éclaté au grand jour. Arthur Conte dénonce les pressions et les interventions politiques sur les journalistes, il accuse le gouvernement de vouloir licencier le personnel pour résoudre les problèmes financiers inhérents à l’ORTF. Il dénonce le chantage financier qui couvre une privatisation souhaitée. Philippe Malaud, de son côté,  travaille depuis plusieurs mois à un projet visant à confier France-Inter et une chaîne TV à la gestion privée financée par la publicité pour aboutir au final à une chaîne de TV publicitaire, une chaîne culturelle et une chaîne régionale financée par la publicité locale. Sa philosophie est celle de la décentralisation et de la rentabilité avant tout. Qui des deux sortira vainqueur de ce conflit ? Quelle est la stratégie réelle d’Arthur Conte ?

Cinémathèque : l’affaire Langlois

Mots-clés : cinéma, Démocratie, Politique Culturelle

28 Mars 1968 • Pierre Mendès France

Il y a six semaines la Direction des Arts et des Lettres, par l’intermédiaire de ses représentants au Conseil de la Cinémathèque, a procédé au licenciement d’Henri Langlois et de soixante employés de la Cinémathèque. On ne connait pas de vraies raisons à ce licenciement car celui-ci n’est, en fait, qu’un épisode du grand conflit entre démocratie et technocratie administrative. La démocratie de la Cinémathèque, c’est l’ensemble de tous ces jeunes cinéastes qui en France ou à l’étranger ont répondu à l’initiative de Langlois, ce sont tous ces producteurs qui ont donné leurs films et ce sont tous ceux qui ont pu profiter du capital amassés pour eux. En face, la démocratie administrative ce sont les fonctionnaires du Centre du Cinéma qui veulent mettre leur ordre à eux et leurs hommes. Ce sont l’inventivité et la qualité des animateurs, la participation du public que l’État entend aujourd’hui corseter, encadrer, assujettir pour en faire des organismes d’exécution de leurs volontés et intérêts. Mendès France appellent les démocrates et les socialistes à défendre ces cellules vivantes de la création car elles garantissent la dignité et la promotion du citoyen dans la société du XXème siècle.

1 2 3 4