On constate que les ESU se développent numériquement après Mai 68, comme pour beaucoup d’autres organisations de gauche. La progression se manifeste par une présence de militants dans la totalité des villes universitaires de province, les nouveaux centres universitaires et à Paris.
Analyse rétrospective sur les questions internationales et affirmation de la position anti-impérialiste des E.S.U. Présentation des textes approuvés par la C.N.E portant sur les questions économiques et les contradictions des aspirations des différentes classes sociales engendrées par le capitalisme. Rappel du plan d’action pour les ESU en faveur de l’alternative socialiste, pour la lutte contre l’impérialisme et contre le plan Fouchet.
Janvier 2010 • Coordonné par Roger Barralis et Jean-Claude Gillet
Oui dans les années 60, « le fond de l’air est rouge » ! Algérie, Vietnam, Cuba, Tchécoslovaquie…, les luttes contre le colonialisme et l’impérialisme s’étendent. En Europe les revendications de liberté grandissent. Les étudiants du PSU se retrouvent dans la réflexion et l’action contre l’adaptation de l’université aux besoins de la concurrence capitaliste. Ils militent à l’UNEF et dirigent celle-ci au moment où elle se trouve au centre des luttes de mai 68.
Dans ce livre, rédigé collectivement, ils apportent, pour la première fois, leurs témoignages sur cette période.
Contributions : Louis Adam, Christian Barrère, Dominique Bazire, Jean-Daniel Bénard, Jean-Louis Cardi, Henri-Jean Coudy, Jean-Pierre Dupuis, Georges Lafarguette, Pierre Masson, Michel Mousel, Michel Perraud, Jean-François Perthus, François Péronnet, Alain Rocher, Henri Rouilleault, Jacques Sauvageot, Jean-Claude Vessilier. Editions PubliSud, 2010 – 414 pages