Mots-clés : Algérie, coopération, Indépendance
6 septembre 1962
Une dizaine de professeurs membres du P.S.U. préparent avec l’U.N.E.F et le S.G.E.N. sur une initiative de l’U.G.E.M.A et de l’U.G.T.A, les élèves et les étudiants aux examens d’octobre. Une expérience très riche. Il y a 1.200 000 élèves scolarisés pour 6 000 instituteurs alors qu’il faudrait 27 000 instituteurs et 1.500 professeurs. Appel à tous les volontaires pour prendre la relève et enseigner en Algérie.
Mots-clés : Algérie, stratégie politique
11 Juillet 1962
Le F.L.N., seule véritable force organisée, capable de prendre les choses en main, se trouve affaiblie par des conflits internes. Conflits de personnes, divergences sur l’organisation des structures, désaccord sur le rythme ou la nature des réformes à entreprendre, personne ne sait exactement lequel de ces éléments a compté le plus dans l’éclatement du conflit. La rencontre de Ben Bella à Rabat avec deux émissaires du G.P.R.A. est toutefois le signe d’une volonté d’apaisement et du maintien de l’union pour pouvoir ensuite aborder les débats de fond.
Mots-clés : Algérie, Indépendance, stratégie politique
3 Juillet 1962
Le scrutin du 1er Juillet consacre l’indépendance de l’Algérie, cependant, la situation politique est complexe. Le F.L.N. comme l’U.G.T.A. déplorent des prises de position contradictoires des dirigeants mais font de l’unité la condition de la victoire. S’il n’y a pas d’accord véritable entre les forces sociales qui ont mené la révolution, tous s’accordent sur le fait qu’il faut remédier à la vacance du pouvoir, prendre des mesures de gestion, principalement économiques, inscrire l’Algérie dans la communauté internationale et garantir l’unité du pays. Traditions, batailles de clans, divisions sur les analyses politiques caractérisent l’Algérie en pleine mutation. Présentation de ces contradictions par Marc Heurgon pour Tribune Socialiste.
Mots-clés : Algérie, Indépendance
1er Juillet 1962 • Albert Roux
L’Algérie a voté largement pour l’indépendance « associé », même si elle aurait souhaité une association beaucoup plus librement négociée et une indépendance sans conditions. Ces négociations ont pu choquer, mais ne pas négocier c’était laisser se poursuivre les destructions et les massacres. Maintenant, au-delà des batailles politiques où chaque groupe condamne la décision de l’autre, il reste aux dirigeants algériens à concrétiser la révolution sans donner aux responsables de la guerre le plaisir d’avoir réussi à diviser les algériens. Le Conseil National du P.S.U. assure le peuple algérien de son soutien.