Réfléchir et explorer la situation du travail féminin c’est avant tout se plonger dans la réalité de la précarité et de ses conséquences sur les conditions de vie, plus particulièrement des femmes. La précarité du travail et de l’emploi est une réalité sociale envahissante et multiforme. C’est une question sociale essentielle. Elle touche les femmes plus que les hommes et elle les touche par des voies différentes. La précarité est le fil rouge pour comprendre le paradoxe de la place des femmes dans le monde du travail contemporain. Margaret Maruani explique que la précarité est productrice de discriminations en tous genre. Elle vient re-créer des écarts, des inégalités, des disparités : entre hommes et femmes et entre les femmes elles mêmes. L’auteur envisage trois axes de réflexion et d’analyse :
1. Les précarités masculines et féminines : les formes de précarité qui affectent les hommes comme les femmes, mais de manière différente ;
2. Les précarités réservées aux femmes ; Configurations européennes – l’exception française
3. Le résultat des courses : pauvreté, sous-emploi, bas salaires et petites retraites.
Margaret MARUANI, née à Tunis, est une sociologue française, directrice de recherche au CNRS. Elle dirige la revue Travail, genre et sociétés depuis sa fondation en 1999 ainsi que le Réseau de recherche international et pluridisciplinaire MAGE «Marché du travail et genre». Elle a, notamment, écrit : Travail et emploi des femmes et dirigé : Travail et genre dans le monde. L’état des savoirs.
didelot 9 janvier 2016 à 16:51
En tant que syndicaliste,j’ai toujours défendu la cause des salariés précaires encore plus celle des femmes qui bien souvent sont plus précarisées que les hommes; Mais dès que l’on parle de précarité,il ne s’agit plus de parler uniquement de salariés, mais de tout ceux et toutes celles qui ne travaillent plus et qui sont à la recherche d’un emploi,ainsi que de ceux et celles qui depuis longtemps n’ont pas réussi pour beaucoup de raison à retrouver un emploi. J’appartiens au MNCP ( Mouvement National des Chômeurs et Précaires ) la précarité n’est pas uniquement dans le monde salarial en France mais bien au delà; Elle est chez les jeunes déscolarisés ( souvent dépendants de la situation professionnelle de leurs parents ),elle est bien évidemment chez les gens à la recherche d’un emploi et elle se retrouve aussi de plus en plus chez les retraité(e)s. Alors je vous en prie,arrêtez d’opposer toutes ces formes de précarités mais fédérez les. Déjà que dans le monde salarial les travailleurs sont divisés et s’opposent: intérimaires et CDI/CDD, titulaires et vacataires, professionnels et intérimaires du spectacle,apprentits et salariés… etc . Parlons que d’une seule
précarité : celles et ceux qui à partir du 10 du mois n’arriveront plus à subvenir à leurs besoins primaires et vitaux,celles et ceux qui ne sont plus sûr d’avoir un toit demain,celles et ceux qui ne prennent plus de vacances depuis longtemps, celles et ceux qui n’arrivent plus et qui par ce fait renoncent à se soigner….etc Arrêtons ces divisions de précaires salariés ou pas. Merci.
ceux et celles qui galèrent pour à partir du 10 du mois ne sauront plus comment faire pour se nourrir avec leurs enfants,celles