Mots-clés : Luddisme, Machines, Technologie
2006 • CHEVASSUS-AU-LOUIS Nicolas
Cote : CHEV
Les « fauchages volontaires » de champs d’OGM par José Bové et ses amis expriment une forme radicale de résistance à un développement technique considéré comme injuste et néfaste. Cette violence a une longue histoire, trop peu connue, qui débute avec les bris de machines textiles dans l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle sous la conduite d’un légendaire « général Ludd ». Le luddisme est né, et connaîtra en Europe divers avatars pendant tout le XIXe siècle, pour ressurgir aujourd’hui.
CHEVASSUS-AU-LOUIS Nicolas
2006
20,5 x 14 cm, 270 p.
Seuil
Mots-clés : Industrialisation, Luddisme, Machines, Révolte, Technologie
2006 • BOURDEAU Vincent, JARRIGE François, VINCENT Julien
Cote : LUDD
« Luddisme » et « luddites » sont les noms attachés à une série de perturbations mystérieuses qui se déroulèrent en Angleterre en 1811-1812 et connurent des résurgences sporadiques dans les années suivantes. Elles se déroulèrent dans trois des principales zones industrielles de l’époque : le district de la bonneterie dans les Midlands, le district de la laine dans le West Riding du Yorkshire, et le district du coton du sud du Lancashire et du nord-est du Cheshire. Comme ces événements consistaient fondamentalement en des attaques contre les machines, ces noms devinrent les termes génériques pour qualifier, en Grande-Bretagne et ailleurs, la résistance des ouvriers aux nouvelles machines, avec une nuance le plus souvent péjorative : le luddisme et les luddites apparaissent comme des ennemis du progrès technique. Au cours des dernières décennies pourtant, un regard positif et empathique sur les luddites s’est développé parmi certains groupes marginaux hostiles aux effets matériels désastreux, d’une technologie en mutation constante, vouée tout entière au profit et nocive pour l’environnement, ainsi qu’à l’aliénation et à la déshumanisation qui lui sont dues. Il y a donc de nouveau des groupes se proclamant « luddites » ou « néo-luddites ».
BOURDEAU Vincent, JARRIGE François, VINCENT Julien
2006
19 x 13 cm, 158 p.
Ère
Mots-clés : Armée, Asie, Japon, Modernisation, Technologie
2005 • SABOURET Jean-François (Dir.)
Cote : SABO
Histoire de la première modernité d’Asie. Depuis cent cinquante ans, en Asie, le Japon fait la course en tête. Malgré la crise d’identité qui le gagne depuis l’éclatement en 1990 de sa bulle financière et immobilière, l’archipel reste la deuxième économie mondiale. Plus étonnant, le modèle japonais fait envie, parfois à leur corps défendant, à ses voisins asiatiques, notamment quant à son mode de vie, si séduisant pour les jeunes générations. Ce pays plutôt discret sur sa puissance saura-t-il relever les défis du XXIe siècle, alors que la Chine affirme toujours plus haut son influence et que des risques de conflagration persistent dans cette active et turbulente Asie du Nord-Est ? Pour répondre à cette question, on ne peut se contenter, comme trop souvent, de brosser le talent du Japon de l’après-guerre. Il est nécessaire de remonter à la source même de la modernité japonaise, lorsque les « bateaux noirs » du contre-amiral Perry forcent en 1853 deux cent cinquante années d’isolement nippon. C’est à cette fine lecture historique que se sont adonnés Jean-François Sabouret et une trentaine de spécialistes de six nationalités différentes. Ce travail inédit et d’une haute exigence scientifique sur la « dynamique » de la première modernité d’Asie, devenue le réfèrent pour une région que les Etats-Unis ne fascinent pas, est accessible à tous. Où il est démontré que temps perdu se rattrape et que l’on peut être moderne sans être Occidental.
Jean-François Sabouret, sociologue, directeur de recherche au CNRS, directeur du réseau Asie, est arrivé au Japon il y a plus de trente ans. Il a écrit et dirigé de nombreux ouvrages sur ce pays et a été correspondant à Tokyo pour France-Inter.
SABOURET Jean-François (Dir.)
2005
22 x 14,5 cm, 430 p.
Saint-Simon
Mots-clés : CFDT, CGC, CGT, Crise économique, Environnement, femmes, FO, Syndicats, Technologie, Travail
1984 • KESSELMAN Mark (dir.) - GROUX Guy (collab.)
Cote : KESS
Mai 1968, la crise économique, le changement politique de 1981, la crise du syndicalisme ; autant de faits qui caractérisent avec force la période 1968-1982 et en font l’une des plus denses que le mouvement ouvrier français ait connue. Autant de faits qui ont directement interpellé chaque organisation syndicale sur le plan des pratiques et des luttes revendicatives, mais aussi sur le plan idéologique. Autant de faits qui, dans le syndicalisme, ont entraîné nombre de débats et de controverses et mis en cause certaines des alliances passées, certaines des démarches militantes traditionnelles. C’est dire tout l’intérêt de cette période. Elle est abordée dans cet ouvrage par vingt-et-un auteurs français et américains qui, au-delà des idées reçues, répondent dans un style toujours accessible à certaines des questions essentielles qui se sont posées de 1968 à 1982 tout en dévoilant, par rapport à certains problèmes, des aspects jusque-là peu connus, voire méconnus, en s’appuyant toujours sur une information très fournie et des données très précises. L’ouvrage se présente donc comme un outil d’information mais aussi un outil d’analyse et de référence, accessible à un large public. Texte de : Robert Boyer, Benjamin Coriat, George Ross, René Mouriaux, Alain Bergounioux, Georges Benguigui et Dominique Monjardet, Jean Lojkine, Michelle Durand et Yvette Harff, Jane Jenson, Anni Borzeix, Pierre Dubois, Denis Segrestin, Bernard Moss, Jean-Pierre Huiban, Martin Schain, Jacques Kergoat, Sabine Erbes-Seguin.
KESSELMAN Mark (dir.) – GROUX Guy (collab.)
1984
21,6 x 14,1 cm, 382 p.
Éditions ouvrières