Mots-clés : III° Internationale, Parti Communiste, Parti Socialiste
1980 • Préface, annotations, annexes : Jean CHARLES, Jacques GIRAULT, Jean-Louis ROBERT, Danielle TARTAKOWSKY, Claude WILLARD
Cote : TOUR
Le 29 décembre 1920, les délégués du Congrès de Tours décident, dans leur majorité, l’adhésion du Parti socialiste à l’Internationale communiste : le Parti communiste français est né, les minoritaires vont maintenir le Parti socialiste. Comment empêcher une nouvelle guerre mondiale ? Comment interdire, en toute hypothèse, le retour du mouvement ouvrier à la collaboration avec les gouvernements des États du monde capitaliste ? Comment, à l’appel de la IIIe Internationale, forger un parti nouveau pour préparer et diriger la révolution socialiste en France ? Quelles leçons tirer de la révolution d’Octobre et de l’existence du premier État socialiste ? Ce sont là les enjeux de la lutte entre partisans et adversaires de l’adhésion à la IIIe Internationale. Quand le Congrès s’ouvre, on sait que la majorité adhérera à la IIIe Internationale mais on ne sait pas où passera la ligne de partage : vers qui pencheront les centristes ? Les auteurs : Jean Charles, chargé d’enseignement d’histoire à l’université de Besançon, thèse d’État en cours sur la CGTU. Jacques Girault. maître-assistant à l’université de Paris-1, thèse d’État en cours sur les origines et le développement du Front populaire dans le Var. Jean-Louis Robert, assistant à l’université de Paris-1, thèse sur la scission syndicale de 1921, thèse d’État en cours sur le mouvement ouvrier pendant la Première Guerre mondiale. Danielle Tartakousky. agrégée d’histoire, thèse sur les écoles et les éditions communistes en 1921-1933, thèse d’État en cours sur le mouvement ouvrier pendant le Front populaire. Claude Willard, professeur d’histoire à l’université de Paris-VIII, thèse d’État sur les guesdistes.
Préface, annotations, annexes : Jean CHARLES, Jacques GIRAULT, Jean-Louis ROBERT, Danielle TARTAKOWSKY, Claude WILLARD
1980
25 x 16,5 cm, 919 p.
Éditions sociales
Mots-clés : Affaire Dreyfus, Lucien Herr, marxisme, Parti Socialiste, POSR
1977 • ANDLER Charles - Introduction de Justinien Raymond
Cote : ANDL
Parce que, délibérément, par une extraordinaire modestie, il a voulu rester toute sa vie dans l’ombre d’un poste des plus obscurs — bibliothécaire de l’Ecole normale supérieure — Lucien Herr, mort en 1926, demeure peu connu du public. Il est pourtant l’une des plus grandes figures du socialisme français, l’homme qui a le plus fait pour introduire le marxisme en France et qui a marqué profondément la pensée et l’action politiques de sa génération, à commencer par celles de Jaurès à qui il inspira le titre de son journal, L’Humanité. Ce livre, réédité aujourd’hui pour la première fois depuis sa parution en 1932, est à la fois une biographie et une analyse politique. Mais il est mieux que cela : il est le témoignage passionné de son meilleur ami, grand germaniste — traducteur du Manifeste du parti communiste —, Charles Andler, alsacien, normalien et socialiste comme lui : une sorte de dialogue poursuivi au-delà de la mort par un autre intellectuel militant. L’affection profonde qui les unissait avait résisté à des divergences politiques très profondes : s’ils avaient milité ensemble dans les grands combats — l’affaire Dreyfus, la défense de la théorie de la grève générale révolutionnaire —, leurs vues avaient divergé, avant 1914, sur les chances de sauver la paix grâce à l’action de la Deuxième Internationale et de la social-démocratie européenne ; comme Jaurès, comme Liebknecht et Rosa Luxemburg, Herr croyait dans la possibilité de faire face à la montée de la guerre. Dans son introduction, Justinien Raymond fait revivre l’amitié de ces deux hommes qui, engagés dès leur jeunesse dans le Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, puis militants du Parti socialiste français : « Hommes de pensée, ils étaient aussi des hommes d’action. Ils ne se départiront jamais des serments de pureté militante faits dans leur noviciat socialiste. Jamais ils ne brigueront un poste quelconque. Ils aideront à toutes les tâches d’éducation populaire de l’école socialiste. Ils participeront jusque dans la rue à toutes les formes de luttes… »
ANDLER Charles – Introduction de Justinien Raymond
1977
22 x 13,8 cm, 354 p.
Maspero
Mots-clés : Parti Socialiste, Socialisme
1977 • SEVRAN Pascal
Cote : SEVR
PREFACE Introduction Un homme et l’histoire de son parti Les grandes dates du socialisme Des hommes et des idées Ils ont porté les couleurs du socialisme en France Aujourd’hui en Europe Citations et mots clés du discours socialiste Annexes BIBLIOGRAPHIE
SEVRAN Pascal
1977
21,5 X 14 cm, 220 p.
Guy Autier éditeur
Mots-clés : Congrès Tours, Internationale, Parti Socialiste, PCF, Témoignages
1964 • Présentation : Annie Kriegel
Cote : KRIE
Quarante-quatre ans plus tard, la scission du mouvement ouvrier français paralyse encore la gauche. Socialistes, communistes : la nuit commence ou finit-elle à Tours? Noël 1920, pourquoi le grand schisme à ce dix-huitième congrès du Parti socialiste unifié? La guerre? La Révolution russe? Frères ennemis, voici le dossier de la rupture. Introduction : Sous le signe de la guerre et de la révolution russe. 1 / Samedi 25 décembre. — Les interventions des chefs de délégations fédérales. 2/ Dimanche 26 décembre. — Le discours de M. Sembat. 3/ Lundi 27 décembre. — Matin : les discours de M. Cachin et P. Faure. Après-midi : le discours de Léon Blum. 4/ Mardi 28 décembre. — Le télégramme de Zinoviev. Le discours de L. O. Frossard. Le salut de C. Zetkin. Le discours de J. Longuet. 5/ Mercredi 29 décembre. — Fin du discours de Longuet. Premier vote sur l’adhésion. Discussion sur la réponse au télégramme de Zinoviev. Deuxième vote : la rupture. Annexes : les 21 conditions d’admission dans l’Internationale communiste.
Présentation : Annie Kriegel
1964
18 x 10,8 cm, 258 p.
Julliard Archives