17ème Congrès PSU, Angers

Mots-clés : Congrès - PSU, Elections européennes, Élections municipales, Nouvelle Gauche, stratégie politique

16-17-18 Décembre 1988

Le 17ème CongCouverture 2A, Janvier 1989rès du PSU s’est tenu à Angers les 16-17 et 18 Décembre 1988. Le texte d’orientation du Congrès fait le point sur la situation des partis de gauche et rappelle les engagements du PSU au Congrès de Bourg-en-Bresse : appel à la constitution d’un mouvement socialiste, autogestionnaire et écologiste. C’est dans ce sens que le PSU a soutenu et a participé à la clarification du projet politique des Comités d’initiative pour une nouvelle politique à gauche qui a abouti à la constitution de la Nouvelle Gauche. En même temps le PSU appelle les autogestionnaires, les écologistes toutes les forces alternatives à participer en 1989 au rassemblement pour cette nouvelle force politique. Cette démarche a largement été approuvée au Congrès. Le texte d’orientation précise que c’est bien de la fusion unificatrice de ces courants au terme d’une élaboration collective et d’une pratique commune qu’il s’agit. Cette fusion est une première étape fondatrice d’un Mouvement Rouge/Vert. Elle est la condition préalable et indispensable à la rencontre des secteurs issus ou influencés par les partis de gauche et par l’essentiel du courant écologiste. Le PSU se situe dans la perspective d’un mouvement vert/rouge européen pour préparer ainsi les prochaines échéances européennes.

La laïcité dans la société muticulturelle de demain

Mots-clés : Enseignement, laïcité, lien social

Septembre 1988 • Suzanne Citron, Edwidge Rude-Antoine, Abdallah Zniber

« La Laïcité dans la société multiculturelle de demain » est le titre de la journée de réflexion organisée le 5 décembre 1987 par la Commission Immigrés du PSU. La journée est organisée en deux parties, d’une part à partir d’une nouvelle lecture de l’histoire et du droit dans leurs rapports avec la laïcité (droit français, droit chrétien, droit musulman) et d’autre part autour d’une table ronde qui réunit des personnes venant d’horizons divers qui permet des éclairages à la fois sur les religions telles le protestantisme, le judaïsme, le catholicisme mais aussi autour de l’interdépendance entre politique et religieux chez les musulmans. Elle rappelle également les conditions historiques de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en France. C’est dans cet esprit qu’ont accepté d’apporter leur contribution, à cette table ronde MM Jean Bauberot, Jean Boussinesq, Alexandre Derczansky, Driss El Yazami, Ezzedine Mestiri, Jean-Louis Schlegel.

Le minimum garanti : un droit

Mots-clés : Politique Économique, Taxe sur les robots

11 Avril 1988 • Yvan Craipeau

La discussion sur le revenu minimum social garanti ne pose pas seulement un problème moral, humanitaire ou de justice. Elle s’inscrit dans la crise de civilisation amorcée depuis une quinzaine d’années qui masque la crise économique. En 1988, droite et socialistes entendent toujours sauvegarder à tout prix le principe sacro-saint du capitalisme : la seule source de revenu doit être le profit ou le travail salarié, mais, quand les robots et l’informatique tendent à remplacer les hommes en travail direct dans la production des richesses, c’est précisément ce principe qui est battu en brèche. Le revenu doit nécessairement être déconnecté du travail salarié. Sinon la réduction du temps de la consommation conduira à la catastrophe, les richesses produites par les machines constituent une richesse sociale. Une partie doit être distribuée. Pour commencer à ceux auxquels la société n’est plus capable de fournir un travail normalement rétribué. C’est ce que A. Caillé appelle avec raison un revenu de citoyenneté. Ce droit à un revenu minimum est reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. L’évolution technologique l’impose aujourd’hui.