La Grâce des cinq + 200

Mots-clés : Algérie

16 Décembre 1964 • Louis Houdeville, Suzanne Gerbe

Ce 16 Décembre cinq militants pour l’indépendance de l’Algérie ont été graciés ainsi que cent détenus O.A.S. Il reste encore trois militants emprisonnés. Le même jour une seule signature a réuni les bourreaux et ceux qui se sont battus pour les victimes. Les militants du P.S.U. se mobilisent pour réclamer l’amnistie et non la grâce, pour les déserteurs, les insoumis, les proscrits encore emprisonnés.

La plate-forme présidentielle

Mots-clés : Élections présidentielles, France

Décembre 1964

Programme PSU, 1964La préparation des élections municipales et présidentielles de 1965 renforcent la position du Conseil National du P.S.U de présenter une candidature unique de l’opposition de gauche et de mettre en place une plate-forme politique. Il propose une plate-forme portant sur 4 points essentiels : mise en place d’institutions pour une période de transition mettant fin au pouvoir personnel et ouvrant la voie de la démocratie socialiste, définition et organisation d’une politique d’indépendance dans le cadre de l’Europe, proposition pour une réforme des structures de l’enseignement, et enfin mise en œuvre du contre plan économique et social.

Le contre-plan présenté à la presse par le PSU

Mots-clés : contre plan

23 Novembre 1964 • Bureau National

Conformément au mandat qu’il lui avait été donné par le Congrès National de la Grange-aux-Belles, en Novembre 1963, le Bureau National du PSU a présenté à la presse son projet de contre-plan. Parallèlement à l’examen par le Parlement du projet gouvernemental d’ « options pour le Vème plan », le PSU tient à rappeler son opposition à ce projet. Il tient à expliciter son refus du Vème Plan gouvernemental, par la formulation de propositions précises qui constituent les bases de son projet de contre plan. Il propose celui-ci comme plate-forme de réflexion à l’ensemble des forces de gauche tant syndicales que politiques.

Les contradictions du néo-capitalisme

Mots-clés : Capitalisme, Socialisme

20 Juin 1964 • Georges Servet

« spécial N°200 : économie »

Le néo-capitalisme a su organiser depuis vingt ans sa propre croissance mieux que jamais, mais il n’a pas pour autant résolu  ses contradictions fondamentales.

Le capitalisme aggrave par son développement l’injustice sociale et l’inégalité. L’inflation, régulateur des capitalismes oblige une intervention croissante de l’Etat ce qui enlève toute signification à la libre entreprise. Par ailleurs, le capitalisme, en limitant la misère, en France, tout particulièrement, fait apparaître de nouveaux types de besoins. Ainsi la part des achats de produits ou de services décroît au fur et à mesure que les revenus s’élèvent. Les besoins d’enseignement, d’aménagement urbain, de transport en commun… augmentent plus vite que les demandes liées directement à la production. Cela veut dire que la part de l’activité de production sur laquelle il est directement possible de tirer des profits diminue. A terme, le capitalisme ne peut être que paralysé par cette évolution. Il résulte de cette situation que le socialisme doit analyser ces contradictions et ne pas limiter ses axes de luttes au seul domaine de la production. La lutte contre l’inflation, pour de meilleures conditions de vie, pour une répartition plus juste des revenus, sont les formes de combat qui visent les points faibles du capitalisme.

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