Nationalisations : un pas vers l’autogestion ?

Mots-clés : Politique Économique

1er Trimestre 1982 • Jacques Arnol

Les nationalisations d’entreprises privées présentées par le gouvernement Mauroy ont déchainé les passions à droite comme à gauche. Pour le PSU, la question des nationalisations est une question essentielle pour une transition vers le socialisme. Il est donc essentiel pour les autogestionnaires d’affiner la réflexion et de voir quelles pourraient être les conditions qui feraient des nationalisations un premier pas vers l’autogestion. Il faut mettre le secteur nationalisé au service d’une autre logique industrielle et économique que celle du profit et faire des nationalisations un outil de transformation sociale avec une redéfinition des objectifs. La question se pose alors de l’autogestion ou de la cogestion.

Gouvernement et autogestion

Mots-clés : Socialisme, stratégie politique

1er Trimestre 1982 • Bernard Ravenel

En accédant au pouvoir en 1981, la gauche française est face à un défi tant sur le plan national qu’international. Dans ce contexte, Bernard Ravenel, analyse les données d’une alternative autogestionnaire. Il propose plusieurs pistes de réflexions tant sur le plan politique, économique et de gouvernance qu’en faveur d’une modification structurelle de la consommation. L’analyse souligne que cette perspective autogestionnaire est est un processus qui doit être social et démocratique réalisant à chaque moment une consensus majoritaire dans lequel fins et moyens, social et politique, mouvement et gouvernement seront intimement liés.

Autogestion et transformations technologiques

Mots-clés : Politique Économique

1er Trimestre 1982 • Yvon Bourdet

L’humanité peut-elle conserver en main son destin, c’est-à-dire s’auto-gérer, à mesure que la science et les techniques se développent ? L’automatisation des tâches a introduit des perturbations auxquelles la société moderne n’a pas encore pu s’adapter. L’activité humaine et la créativité ne peuvent pas être entièrement automatisées. On reste toujours en présence d’une autogestion sauvage et discrète pour parvenir aux buts fixés. Le travail humain a subi un simple déplacement en amont et en aval de l’unité de production et n’a pas engendré pour cela un nouveau groupe social homogène, ni un tournant idéologique du système. Le développement de la science et de la technique ouvre les possibilités d’un accroissement  des moyens de production et d’auto détermination. Leur contrôle collectif reste cependant nécessaire pour l’organisation de la société.