Mots-clés : contre plan
7 Décembre 1963 • Jean Verlhac
À la suite du Congrès de la Grange-aux-Belles, le PSU lance un appel aux organisations des travailleurs, de la jeunesse et du monde enseignant afin d’établir en commun un « contre-plan ». Cet appel est le point de départ d’une campagne d’explication et d’action pour la lutte contre le régime personnel et technocratique. Il faut que ce « contre-plan » prenne en compte les évolutions de la société et fédère toutes les forces de gauche au travers des confrontations et des discussions publiques au-delà des revendications catégorielles ou défensives. C’est une proposition de discussions ouvertes, et d’actions communes pour aller au-delà d’une unité qui ne serait que défensive.
Mots-clés : Congrès - PSU, contre plan
9 -11 Novembre 1963
Le 3ème Congrès du P.S.U. s’est tenu à Paris, Salle de la Grange-aux-Belles. C’est le Congrès de la stabilisation après la crise qui a duré toute l’année.Le P.S.U, se positionne sur le terrain économique et social et présente le programme du contre-plan en réponse aux décisions économique du gouvernement. L’unité de tous les travailleurs et l’unité des organisations politiques et syndicales devront constituer le véritable pacte de l’opposition socialiste. Les textes d’orientation majoritaire et minoritaire sont présentés successivement dans le compte rendu du Congrès.
Mots-clés : Algérie, coopération
Novembre 1963 • Albert Roux
L’Association d’amitié et de solidarité franco-algérienne (A.S.F.A.) fait le bilan positif des trois stages de l’été. Cette rencontre a été l’occasion pour Manuel Bridier, P.S.U. ou Claude Lestier de Libération d’informer sur la réalité algérienne, notamment sur les comités de gestion, le caractère socialiste de la révolution algérienne et également sur le conflit latent entre l’Algérie et le Maroc. La rencontre se termina par la lecture d’une motion, rapidement votée et non amendée, sur ce qui aurait pu être une prise de position sur le conflit entre l’Algérie et le Maroc.
Mots-clés : Congrès - PSU, stratégie politique
18 Mai 1963 • Édouard Depreux
Dans le cadre de la préparation du 3ème Congrès du PSU l’idée de regroupement des forces de gauche est très présente. Édouard Depreux comme pour le congrès de 1960 où il appelait de ses voeux « Un grand Congrès de l’unité Socialiste », précise l’étendue, les frontières et les buts des regroupements envisagés. Pour lui, ce regroupement est nécessaire pour vaincre le pouvoir personnel en place. Ce regroupement inclut les communistes pour ne pas paralyser les réformes de structure, hors lesquelles la démocratie politique, ne s’élargissant pas sur le plan économique et social, devient purement formelle et se vide de sa substance. Il redit combien l’unité ne doit pas être limitée aux périodes électorales mais aussi dans toutes les actions pour permettre le renouveau de la gauche dans le respect de toutes les tendances.