Quarante ans après la révolution, le peuple portugais est en souffrance, c’est un peuple de plus en plus pauvre dans un pays pauvre et inégal. Depuis 2011, date d’arrivée de la Troïka, les plus grosses fortunes du Portugal ont augmenté de 13% et le nombre de millionnaires s’est accru de 350. Le même État qui diminue les salaires de ses fonctionnaires et les pensions de retraite de la population, qui exclut ou restreint l’accès d’une partie croissante de celle-ci au système de santé et affaiblit l’école publique, est aussi celui qui baisse les impôts sur les sociétés et octroie des exonérations fiscales aux investisseurs étrangers et aux seniors du centre, en échange de retraite dorées au Portugal. Dans le Cahier de l’ITS à paraître en juin 2014, Cristina Semblano, économiste décrit quelques aspects parmi les plus significatifs de la situation actuelle de ce pays. Elle pose la question de l’européisation de l’économie portugaise et pose le débat sur l’Europe et sa restructuration.
Le Parti Socialiste Unifié (PSU) a été vraisemblablement l’organisation politique nationale dont la présence en France et en Catalogne du Nord fut la plus courte de l’histoire du XXème siècle (1960-1990). Paradoxalement, s’il eut une présence faible sur le plan institutionnel (résultats électoraux et nombre d’élus), il démontra une pensée créative sur le plan idéologique et une activité forte sur de nombreux terrains de luttes. En Catalogne du Nord plus précisément il s’illustra contre la colonisation du Roussillon, pour les droits des femmes, dans le changement de l’écologie, des luttes salariales et de la solidarité internationale. Cette aventure collective, cet engagement aux côtés d’autres organisations et militants, ont jeté les bases durables d’une réflexion politique citoyenne et humaine d’une brillante actualité.
Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages – 18€ Commandes et envois : chez votre libraire oucontact@institut-tribune-socialiste.fr
Quarante ans après la “révolution des Oeillets”, les ATS (Amis de Tribune Socialiste) et le CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale) ont voulu, avec le soutien de la Fondation Copernic et de l’ITS (Institut Tribune Socialiste), lui rendre hommage en retraçant sa courte vie.
Ce Cahier de l’ITS, avec des contributions d’Abraham Behar, Alain Joxe, Luis Moita, Bernard Ravenel et Cristina Semblano, revient sur la période 1974/1975 en esquissant une grille de lecture des grandes mutations sociales et politiques qui ont caractérisé le Portugal à cette époque.
Il décrit aussi quelques aspects parmi les plus significatifs de la situation actuelle de ce pays, aujourd’hui confronté aux conséquences dévastatrices des politiques néo-libérales d’austérité appliquées dans toute l’Europe, et au premier chef dans l’Europe du sud.
Des photographies de Guy Le Querrec/Magnum Photos réalisées au Portugal en 1974 et 1975 accompagnent les textes analysant cette période de la révolution. Cahiers de l’ITS – Éditions Bruno Leprince, 30 Juin 2014 Commandes et envois : chez votre libraire ou Cahiers de l’ITS/Bruno Leprince
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur La gauche sans le PS ?
Cote : NEUS
Claude Neuschwander brosse dans ce livre un tableau sans concession mais finalement optimiste de la situation économique, morale et politique de la France dans le contexte d’une Europe qu’il faut réinventer et d’un monde globalisé qu’il convient de réguler. Pour lui, deux dangers pèsent sur nous : la puissance envahissante de l’ultralibéralisme et le développement d’un totalitarisme qui camoufle son kaki d’origine sous un bleu marine, paraît-il, plus seyant. Il dénonce aussi les dérives d’un militantisme de gauche qui troque ses convictions traditionnelles contre un carriérisme. Or, les militants semblent démobilisés par la quasi-faillite idéologique et morale des partis de progrès. Il lui paraît donc essentiel de rendre la parole aux citoyens et de les associer à l’élaboration d’un projet politique réaliste et conforme à leurs convictions. Il propose donc de bâtir un « réseau social » qui fédère les citoyens indignés et les mobilise pour préparer un avenir commun. Un réseau social d’un nouveau genre, à inventer par ceux là même qui décideront de le prendre en charge. La gauche retrouvera alors les valeurs qui la rendent éternelle. Elle saura les traduire dans un projet concret, ancré dans une volonté commune, celle des citoyens et des militants. Claude Neuschwander a rejoint, à la fin de l’année 1973, la lutte des Lip, en acceptant de venir diriger l’entreprise sauvée par leur mouvement. Lorsque le pouvoir décida de saborder l’entreprise avec l’accord des actionnaires, il fut révoqué. Il se consacra alors à inventer le développement local, au service des collectivités, dans une coopérative de conseils, Ten. Il a milité successivement à l’Unef, au Club Jean Moulin, à l’Adels, à Sarcelles. Partout, il s’est battu pour une démocratie vivante, le respect de la dignité des hommes, la nécessité de la cohésion sociale.
NEUSCHWANDER Claude 2014 22 x 14 cm, 170 p. Le Publieur
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Temps de travail et travail du temps
Cote : MONC
La centralité du travail dans nos existences n’est plus à démontrer mais comment en cerner la portée ? Cet ouvrage propose de l’éclairer à partir des rapports entre le temps et le travail. Notre approche vise à saisir simultanément les transformations du temps du travail et ses incidences sur les autres temps sociaux. Les contributions rassemblées ici permettent de faire le lien entre des réalités trop souvent saisies séparément : celles du travail d’un côté, celles de l’éducation-formation, de la famille et de l’organisation domestique de l’autre, Or, il importe de les relier dans la mesure où les transformations du travail et des modes de vie s’inscrivent dans une dynamique salariale qui rythme les existences de plus en plus tôt, de plus en plus tard et de plus en plus profondément. Simultanément, les temps sociaux s’enchevêtrent en cours d’existence dans le cadre de tensions toujours plus vives qu’il importe de saisir non seulement à travers les quantités de temps qu’ils nous disputent mais également à travers les évolutions qualitatives qu’elles rendent possibles. La question est alors de savoir comment s’extraire de l’emprise de l’urgence et de l’accélération dans les faits comme dans l’analyse afin de saisir le présent dans son épaisseur temporelle.
MONCHATRE Sylvie, WOEHL Bernard (dir.) – Mateo Alaluf, Alexandra Bidet, Paul Bouffartigue, Patrick Cingolani, Henri Eckert, William Gasparini, Florence Jany-Catrice, Emmanuelle Leclercq, Pascal Michon, Lilian Pichot, Thierry Pillon, Pierre Rolle, Marcelle Stroobants, MichèleTallard, JensThoemmes, François Vatin 2014 24 x 16 cm, 250 p. Publication de la Sorbonne
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Combats étudiants pour l’indépendance de l’Algérie. UNEF-UGEMA (1955-1962)
Cote : WALL
« Le dialogue avec l’UGEMA, même à distance, est devenu avec le Congrès de Lyon, et jusqu’à juillet 1962, le cadre de la définition des positions de l’UNEF sur le fond de la guerre d’Algérie, sa nature et son issue souhaitable et nécessaire. (…) Même si, en 1960, l’UNEF ne formulait pas le mot « indépendance », le fait de dire ce que nous disions le soit constamment en dialogue avec l’UGEMA nous projetait nécessairement dans cette perspective. Il en fut ainsi pour le Congrès de Lyon parce qu’une prise de position politique claire était évidemment posée par l’UGEMA comme préalable à une reprise des relations. L’autre exigence — la nécessité de renouer d’abord les contacts avec « le Comité de liaison des organisations étudiantes des pays coloniaux et nouvellement indépendants » —, avait un caractère surtout formel, mais aussi politique, car elle permettait de situer clairement le problème algérien dans le cadre de la décolonisation générale de l’Afrique. Les avancées de l’UNEF sur ces sujets sont donc venues à partir d’une stimulation externe, celle de notre partenaire algérien, ce qui était plus que normal, nécessaire. Ces avancées et la reprise des relations avec l’UGEMA, vont naturellement propulser l’UNEF à l’avant-garde du mouvement syndical. » Né le 21 juin 1939, Dominique Wallon est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1956-1959), Licencié en sciences économiques (1956-1960) et ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration (1964-1966). Il a été président de l’amicale des Elèves de l’IEP de Paris en 1959/1960, vice-président « Algérie » de l’UNEF (Union Nationale des Etudiants de France) en 1960/1961 et président de l’UNEF en 1961/1962. Au cours de sa carrière professionnelle, il a occupé plusieurs hautes fonctions dans le domaine de la Culture. Auteur de nombreux rapports consacrés à ce secteur, il est, depuis 2003, Président fondateur du Festival des Cinémas d’Afrique du pays d’Apt.
WALLON Dominique 2014 24 x 16 cm, 236 p. Casbah-Editions
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur 1870-1914-1940 La France défaite
Cote : LEGA
“Avec ce livre, j’ai simplement voulu mettre en relief le coût effroyable de ces trois conflits, particulièrement 1914, où les soldats étaient envoyés, comme de la « chair à canon », dans des attaques inutiles. La folie destructrice de 1940-1945 était inscrite dans la suite du terrible conflit de 1914-1918, à quoi s’ajoute en 1940, la « désagrégation » de notre République, De Gaulle et la résistance sauveront l’essentiel. Il n’est pas suffisant de rendre hommage aux poilus une fois par an. Nous leur devons beaucoup plus, la reconstruction d’une 6e République plus juste, plus égalitaire, porteuse d’un projet d’avenir, particulièrement pour les « jeunes ». Le message de Jean Jaurès est toujours bien vivant.” Après une carrière dans l’entreprise privée, Jean Le Garrec devient membre du gouvernement de Pierre Mauroy en 1981. Quatre fois ministre, il sera ensuite élu cinq fois député du Nord.
LE GARREC Jean 2014 17 x 12 cm, 60 p. Bruno Leprince
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur La grande bifurcation. En finir avec le néolibéralisme
Cote : DUME
Les économies et les sociétés des États-Unis et de l’Europe sont aujourd’hui au seuil d’une grande bifurcation. À droite, de nouvelles configurations sociales se dessinent sous nos yeux, prolongeant, en dépit de la crise, les voies néolibérales au bénéfice des plus favorisés. L’urgence est grande du basculement vers l’autre branche de l’alternative, à gauche cette fois. Tel est le constat de ce livre, nourri par une enquête sur la dynamique historique du capitalisme depuis un siècle. Derrière l’évolution aujourd’hui bien documentée des inégalités entre revenus du capital et revenus du travail, et entre hauts et bas salaires, se cache une structure de classes non pas bipolaire mais tripolaire – comprenant capitalistes, cadres et classes populaires -, qui fut tout au long du siècle dernier le terrain de différentes coalitions politiques. L’alliance sociale et surtout politique entre capitalistes et cadres, typique du néolibéralisme, est le marqueur de la droite ; celle entre classes populaires et cadres, qui a caractérisé l’après-Seconde Guerre mondiale en Occident, fut celui de la gauche. Dans ce livre documenté et engagé, issu de nombreuses années de recherches, Gérard Duménil et Dominique Lévy défendent dès lors une thèse simple reposant sur une idée centrale : la réouverture des voies du progrès social passe par la capacité politique d’ébranler les grands réseaux financiers de la propriété capitaliste et la connivence entre propriétaires et hauts gestionnaires. Telle est la condition pour enclencher un nouveau compromis à gauche entre classes populaires et cadres, et ouvrir les voies du dépassement graduel du capitalisme. Gérard Duménil et Dominique Lévy sont des économistes « hétérodoxes », chercheurs au CNRS et auteurs de plusieurs ouvrages, dont le second livre publié chez Harvard University Press, The Crisis of Neoliberalism (2011), confirme leur position d’intellectuels d’envergure mondiale.
DUMÉNIL Gérard, LÉVY Dominique 2014 20,5 x 14 cm, 200 p. La Découverte
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur L’école bordelaise dans le réseau international de l’animation ( 2003-2013)
Cote : GILL
Le présent ouvrage met l’accent sur ce que l’on peut appeler « L’école bordelaise de l’animation ». Il est constitué de certaines des productions théoriques bordelaises marquantes concernant les champs de l’animation professionnelle (avec parfois des professionnels associés), présentées lors de ces rassemblements internationaux organisés à chaque fois par des universités locales. Recueil de contributions issues des six rencontres de l’Association des départements carrières sociales de France qui se sont tenues dans divers pays de 2003 à 2013. Des réflexions générales sur l’animation professionnelle en France, mais aussi des analyses portant sur des champs multiples : le tourisme, les loisirs, les espaces et les territoires, les équipements, le patrimoine, la culture, etc.
Jean-Claude GILLET (coord.). Préface Jean-Pierre Augustin. Postface Pascal Tozzi 2014 24 x 15, 5 cm, 280 p. Carrières sociales Editions. L’Harmattan
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Guerre et paix…. et écologie. Les risques de militarisation durable
Cote : CRAM
La militarisation du monde est la cause principale de la détérioration de nos environnements, sur terre, en mer et dans l’espace. Notre planète, qui mérite des soins intensifs, est de plus en plus abîmée par ceux-là mêmes qui s’en font les défenseurs auto-proclamés : les forces armées. Limiter les dégâts des armes de tout calibre. Contrer la démesure, dans la répartition internationale de la menace de mort du complexe militaro-industriel, un complexe qui détourne nos ressources vitales, accapare nos territoires et militarise nos esprits. Intégrer le mot d’ordre de « Halte à la Croissance » dans le domaine de l’armement, à une époque où les écosystèmes sont victimes de reconfigurations stratégiques sur fond de dérèglement et manipulation climatiques. Concevoir la sécurité écologique en neutralisant la nocivité des préparatifs de guerre en temps de paix. Tout cela dépendra de la façon dont agiront en tandem écologistes et pacifistes, sans chercher à savoir qui est le mieux placé ou le mieux armé pour « sauver » la planète. Penser l’écologie, c’est mieux évaluer jusqu’à quel point la crise écologique – y compris l’urgence climatique – est liée au déficit des exigences de paix. Ben Cramer enseigne la géopolitique du développement durable à l’Université à Paris.
Ben CRAMER. Préface : Alain Joxe 2014 22 x 12 cm, 176 p. Yves Michel
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Commun. Essai sur la révolution au XXI° siècle
Cote : DARD
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Cette émergence du commun dans l’action appelle un travail de clarifi cation dans la pensée. Le sens actuel du commun se distingue des nombreux usages passés de cette notion, qu’ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d’essence, propriété inhérente à certaines choses, quand ce n’est pas la fin poursuivie par la création divine. Mais il est un autre fil qui rattache le commun, non à l’essence des hommes ou à la nature des choses, mais à l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
Pierre DARDOT et Christian LAVAL 2014 24 X 15,5 cm, 599 p. La Découverte
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur L’Algérie au coeur. Révolutionnaires et anticolonialistes à Renault-Billancourt.
Cote : BENO
Clara et Henri Benoits : elle, fille d’immigrés hongrois, et lui, gamin des fortifs, se sont rencontrés au début des années 1950 dans l’usine Renault de Billancourt. Plongés dans cette Babel ouvrière, ils témoignent de l’irruption des guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie, et de l’activité de ceux qui y ont organisé le FLN, leurs camarades dans l’usine. L’Algérie a été au cœur de leur engagement militant Investis dans le soutien aux Algériens, ils racontent les conséquences du vote des pouvoirs spéciaux en 1956 au gouvernement socialiste de Guy Mollet pour la poursuite de la guerre coloniale, entraînant le départ de la quasi-totalité des militants algériens du PCF vers le FLN. Ils décrivent la solidarité concrète manifestée dans les ateliers entre Français et Algériens lors d’incursions policières dans l’usine. Clara et Henri, chacune et chacun a eu son histoire, ses engagements, ses adhésions politiques ou syndicales, et ce récit est celui de deux parcours distincts. Ce récit n’est pas le discours fusionné d’un couple qui ne saurait dire que « nous », mais celui de deux parcours mêlant singularités assumées et engagements partagés. Clara, rare déléguée aux côtés de ses collègues et camarades hommes, luttait dès les années 1950 contre les discriminations frappant les femmes dans les ateliers et services de Renault. Surnommée « camarade mitraillette » pour sa pugnacité à défendre ses collègues, son engagement féministe se prolonge dans sa participation au groupe femmes Renault. Henri, trotskiste, s’est toujours revendiqué de la 4e Internationale. Ils ont été des militants critiques, mais jamais isolés. Dans cette chronique de plus de cinquante années de luttes se succèdent les premières manifestations syndicales de 1945 où travailleurs algériens et vietnamiens défilent ensemble, le vécu quotidien de militants syndicaux au plus près de leurs collègues de travail, l’indépendance conquise par l’Algérie en 1962, l’occupation de Billancourt pendant la grève générale de 1968, les luttes des ouvriers immigrés, et l’agonie du site aujourd’hui partagé entre friches industrielles et immeubles de standing.
Clara et Henri BENOITS. Avec Jean-Claude VESSILLIER 2014 21 X 15 cm, 222 p. Syllepse
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Voyage de classes. Des étudiants de Seine-Saint-Denis enquêtent dans les beaux quartiers.
Cote : JOUN
Une demi-heure de métro sépare les quartiers parmi les plus pauvres de France de ses zones les plus riches. Partis de Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, une centaine d’étudiants ont enquêté sur trois quartiers bourgeois du VIIIe arrondissement de la capitale. Pour s’initier à la démarche sociologique, ils ont dû se familiariser avec un monde nouveau et étrange, dont les indigènes présentent des coutumes et préoccupations insolites. Boire un café dans un palace pour observer ce qui s’y passe (et être traité comme un client illégitime), stationner dans les boutiques de luxe pour décrire leur organisation (et se faire mettre dehors), apprendre à manger un mille-feuilles à 14 euros avec des « bourgeoises », approcher des institutions prestigieuses où les femmes n’ont pas le droit de vote, se faire expliquer le Bottin mondain et l’arrangement des mariages, interviewer dans son hôtel particulier un grand dirigeant qui « fait partie de ces familles qui ont des châteaux un peu partout » : ce sont quelques-unes des expériences que ces étudiants du 93 ont vécues. En même temps qu’il leur a fallu dompter l’exotisme pour bien comprendre le milieu dans lequel ils pénétraient, ils ont dû encaisser l’humiliation des multiples rappels à l’ordre social que suscitait leur démarche. Des premières incursions anonymes et timides jusqu’aux face-à face sans échappatoire, ce livre raconte de manière crue et joyeuse les batailles livrées pour mieux connaître un monde social dominant. L’enjeu : renverser l’habitude qui veut que ce soit « ceux d’en haut » qui inspectent l’existence de « ceux d’en bas ».Biographie de l’auteur, Nicolas Jounin est sociologue et enseignant à l’université Paris-8-Saint-Denis. Il est l’auteur, à La Découverte, de Chantier interdit au public. Enquête parmi les travailleurs du bâtiment (2e éd., Poche, 2009), et, avec Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin et Lucie Tourette, de On bosse ici, on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite (2011).
Nicolas JOUNIN 2014 22 X 13,5 cm, 248 p. La Découverte
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Ambiance Bois. Le travail autrement
Cote : AUDIO-VIS
Film Couleur – Format 16/9 – Stéréo & 5.1 A Ambiance Bois, une scierie qui assure la transformation du bois “de l’arbre à la maison”, les décisions sont prises à l’unanimité des 25 salariés, polyvalents, qui touchent le même salaire, tirent au sort leur PDG et décident de leur planning. Ambiance Bois est une SAPO, société anonyme à participation ouvrière, créée en 1988 sur le plateau de Millevaches dans la Creuse. Le film raconte l’histoire d’une alternative réussie face au modèle dominant de l’entreprise ,
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Que faire de l’Europe ? Désobéir pour reconstruire
Cote : EURO
Construction libérale, l’Europe a toutefois su pendant un temps en limiter les effets négatifs grâce à des politiques communes et un protectionnisme européen. Mais en réunissant des pays de plus en plus hétérogènes, en privilégiant la concurrence (l’acte unique) et en imposant avec la crise de la monnaie unique une politique économique déflationniste, l’Union européenne est devenue un monstre socialement régressif, économiquement libéral et politiquement impuissant : une « machine à diverger », contrairement à ses buts initiaux. Pour les auteurs, la solution ne consiste pas en une sortie de l’euro, et encore moins en une sortie de l’Union, car nous avons tous besoin de solidarité européenne pour résister au libéralisme ambiant comme à la xénophobie montante. Il s’agit de refonder l’Europe sur de nouvelles bases : la solidarité plus que la concurrence, la transition énergétique plus que la croissance, la convergence sociale et fiscale au lieu du dumping actuel. Dans ce domaine, quelques orientations de politique économique alternative sont proposées. Mais pour le reste, la refondation, estiment les auteurs, doit résulter des mouvements citoyens. Une construction issue de la base, pas des élites. Qui n’en rêverait ? Sommaire : Chap. 1 De continuité en rupture Chap. 2 : L’euro, machine à diverger Chap. 3: L’austérité, une erreur? Non: un projet Chap. 4 : La sortie de l’euro, un remède illusoire Chap. 5: Le mouvement social européen en chantier Chap. 6 : Désobéir aux traités pour refonder l’Europe
(COPERNIC – ATTAC) – ANGELI Verveine – COUTROT Thomas – ETIEVAN Guillaume HUSSON Michel – KHALFA Pierre – RALLET Daniel – RIGAUDIAT Jacques – SAMARY Catherine – TROUVÉ Aurélie 2014 22 X 14,5 cm, 176 p. Les liens qui libèrent
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Révolutions précaires. Essais sur l’avenir de l’émancipation.
Cote : CING
Depuis les années 1980, le mot « précaire » est teinté d’ambivalences. Il désigne en effet à la fois ceux qui subissent les nouveaux modes de fragmentation et de flexibilisation du travail et ceux qui développent des tactiques alternatives de vie et d’emploi. C’est cette double acception que ce livre tente d’analyser. Il faut en effet comprendre, d’une part, que l’expérience du travail non subordonné, notamment chez les travailleurs du savoir et de la culture, les plus touchés par ce phénomène, reconduit la dissymétrie et l’opacité d’un rapport social qui permet d’autant mieux de les exploiter… Et, d’autre part, reconnaître la part active, positive, de ces pratiques disruptives, dans une période où le processus de précarisation s’étend au-delà des classes populaires et touche les classes moyennes. Sans nostalgie à l’égard du salariat, qui a institutionnalisé la subordination du travail, ce livre montre le potentiel libérateur de ces « révolutions précaires ». Il propose de repenser les luttes et le droit du travail à partir de la contestation des nouvelles formes de domination économique et de leurs puissances démultipliées d’exploitation. Il cherche ainsi à penser l’avenir de l’émancipation, c’est-à-dire à comprendre comment les luttes de cette « nouvelle plèbe » peuvent s’articuler à un mouvement ouvrier replié sur les figures spécifiques du travailleur industriel et du salariat ; à montrer quelles sont les conditions d’émergence de mobilisations à distance des organisations bureaucratiques antérieures ; à mettre au jour les configurations militantes et syndicales qui peuvent agréger les sociabilités et les solidarités propres à la « vie précaire » ; et à déployer les valeurs politiques portées par ces formes de collectifs en gestation, à la rencontre du socialisme des origines et d’une écologie générale appliquée à la vie quotidienne.
CINGOLANI Patrick 2014 20,5 X 14 cm, 152 p. La Découverte Collection l’horizon des possibles
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Atlas des inégalités. Les Français face à la crise.
Cote : LEBR
Plus de 120 cartes et infographies pour dresser l’état des inégalités en France. – Densité démographique, mortalité, fécondité : un portrait de la population française. – Les territoires de l’inégalité : chômage, éducation, revenus. – Les facteurs déterminants de l’exclusion. – La géographie du vote : l’expression politique d’un désarroi. Les cartes inédites soulignent crûment les différences de patrimoine, d’éducation, de réseau de relations, de sexe, de mentalité, qui fabriquent l’inégalité des chances et des revenus. Un ouvrage essentiel pour comprendre la France contemporaine et envisager les moyens de son redressement.
LE BRAS Hervé 2014 25 X 17,5 cm, 98 p. Editions Autrement Collection Atlas/ Monde
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation
Cote : CING
Depuis les années 1980, le mot« précaire» est teinté d’ambivalences. Il désigne en effet à la fois ceux qui subissent les nouveaux modes de fragmentation et de flexibilisation du travail et ceux qui développent des tactiques alternatives de vie et d’emploi. C’est cette double acception que ce livre tente d’analyser. Il faut en effet comprendre, d’une part, que l’expérience du travail non subordonné, notamment chez les travailleurs du savoir et de la culture, les plus touchés par ce phénomène, reconduit la dissymétrie et l’opacité d’un rapport social qui permet d’autant mieux de les exploiter… Et, d’autre part, reconnaître la part active, positive, de ces pratiques disruptives, dans une période où le processus de précarisation s’étend au-delà des classes populaires et touche les classes moyennes. Sans nostalgie à l’égard du salariat, qui a institutionnalisé la subordination du travail, ce livre montre le potentiel libérateur de ces « révolutions précaires ». Il propose de repenser les luttes et le droit du travail à partir de la contestation des nouvelles formes de domination économique et de leurs puissances démultipliées d’exploitation. Il cherche ainsi à penser l’avenir de l’émancipation, c’est-à-dire à comprendre comment les luttes de cette « nouvelle plèbe » peuvent s’articuler à un mouvement ouvrier replié sur les figures spécifiques du travailleur industriel et du salariat ; à montrer quelles sont les conditions d’émergence de mobilisations à distance des organisations bureaucratiques antérieures ; à mettre au jour les configurations militantes et syndicales qui peuvent agréger les sociabilités et les solidarités propres à la « vie précaire » ; et à déployer les valeurs politiques portées par ces formes de collectifs en gestation, à la rencontre du socialisme des origines et d’une écologie générale appliquée à la vie quotidienne.
Patrick Cingolani enseigne la sociologie à l’université Paris 7-Denis Diderot. Dans une perspective proche de celles de Jacques Rancière, il a publié plusieurs ouvrages sur la pauvreté et le précariat, dont il est un spécialiste reconnu depuis de nombreuses années.
CINGOLANI Patrick 2014 20,5 x 14 cm, 148 p. La Découverte
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Atlas des inégalités. Les Français face à la crise
Cote : LEBR
« La montée des inégalités agit comme un venin qui affaiblit progressivement la démocratie.» Plus de 120 cartes et infographies pour dresser l’état des inégalités en France. • Densité démographique, mortalité, fécondité : un portrait de la population française. • Les territoires de l’inégalité : chômage, éducation, revenus. • Les facteurs déterminants de l’exclusion. • La géographie du vote : l’expression politique d’un désarroi. Les cartes inédites soulignent crûment les différences de patrimoine, d’éducation, de réseau de relations, de sexe; de mentalité, qui fabriquent l’inégalité des chances et des revenus. Un ouvrage essentiel pour comprendre la France contemporaine et envisager les moyens de son redressement.
Hervé Le Bras est démographe et historien, directeur de recherches émérite à l’INED, et directeur d’étude à l’EHESS. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont L’invention de la France (avec Emmanuel Todd. Hachette, 1981), Les Trois France (Odile Jacob-Le Seuil, 1985), Les 4 mystères de la population française (Odile Jacob, 2007) et Le Mystère français (avec Emmanuel Todd. Le Seuil, 2013).
LE BRAS Hervé 2014 25 x 17,3 cm, 96 p. Editions Autrement
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur L’intégration inégale. Force, fragilité et rupture des liens sociaux.
Cote : PAUG
La notion d’intégration est omniprésente dans le débat social. Elle permet à la fois de penser les institutions, les normes et les politiques qui assurent la régulation sociale et d’analyser les phases du processus au cours duquel les individus parviennent à participer à des groupes déterminés et à la société dans son ensemble. L’objectif de ce livre est d’interroger le système social dans sa globalité en partant des différents types de liens sociaux (filiation, participation élective, participation organique et citoyenneté) qui attachent les individus entre eux et à la société. Sa problématique repose sur l’hypothèse que l’intégration est fondamentalement inégale en raison de la fragilité intrinsèque de ces liens sociaux et de la fragilisation poussée de leur entrecroisement. Pour en faire la démonstration, il interroge, d’une part, la transformation du système normatif qui encadre ces liens et, d’autre part, à partir de nombreux exemples, les obstacles réels auxquels sont confrontés les différents groupes sociaux pour s’y conformer. Il débouche sur une typologie qui permet de comparer les différents paliers de l’intégration et, par conséquent, les inégalités structurelles à l’origine des tensions sociales actuelles.
A propos des auteurs : Serge Paugam est sociologue, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Ses travaux portent sur les inégalités, les ruptures sociales et les formes contemporaines du lien social. Ce livre est le résultat d’un travail d’équipe, qui a été élaboré au sein de l’Équipe de recherche sur les inégalités sociales (ERIS) du Centre Maurice Halbwachs.
PAUGAM Serge Février 2014 21,5 X 15 cm, 518 p. Presses Universitaires de France.Collection le lien social
25 avril 2014 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Le bel avenir de l’Etat providence
Cote : LAUR
Un essai remarquable et très original qui redessine l’espace de l’État Providence. L’État Providence ne doit pas s’effacer devant la société de marché, mais doit à l’inverse être réfléchi et ré-enrichi à la lumière des évolutions profondes de nos sociétés. A la lumière notamment de l’accroissement des inégalités dans le monde et de l’essor des crises écologiques. La protection sociale contribue à l’affaissement moral des individus ? C’est faux : elle assure leur bien-être. L’Etat Providence bride le dynamisme économique et écrase de ses insupportables charges la création de richesse et l’innovation ? C’est faux : il favorise la prise de risque, développe les capacités humaines et maintient la cohésion sociale. L’Etat providence est insoutenable financièrement ? C’est faux : il n’a jamais provoqué la moindre crise économique. Depuis trente ans, l’Etat Providence n’est envisagé que sous l’angle de sa crise et son inéluctable effondrement. Ce discours inquiétant se veut performatif : on espère préparer ainsi les esprits au recul inévitable et pour tout dire souhaitable de la mutualisation des risques sociaux. Réfutant fermement le déclinisme social ambiant (« nous mourrons ensevelis sous le poids de notre Etat Providence »), ce livre laisse entrevoir non seulement la consolidation sociale mais la perpétuation écologique de l’Etat providence : l’état actuel des insécurités sociales comme la menace de celles, écologiques, qui sont déjà là et grandissent à l’horizon conduisent à penser que nous allons vers un renforcement global de nos protections collectives, dans le sens exactement opposé à ce que nous indique une vulgate néolibérale en bout de course.
Éloi Laurent est économiste à l’OFCE et enseigne à Sciences Po-Paris ainsi qu’à la Stanford University. A l’automne 2013, il était chercheur et professeur-invité à l’Université d’Harvard. Il a notamment publié La nouvelle écologie politique : économie et développement humain avec Jean-Paul Fitoussi (Seuil) et Social-écologie (Flammarion).
LAURENT Eloi 2014 Mai 19 X 12,5 cm, 156 p. Les liens qui libèrent
De la révolution à l’effondrement néo-libéral. Projection du film « Capitaines d’Avril » suivi d’un débat animé par Bernard Ravenel (ancien responsable du secteur international du P.S.U), avec la participation d’Abraham Béhar (CEDETIM), Alain Joxe (CIRPES), Cristina Maria Semblano économiste représentante en France du Bloco d’Esquerda. Co-organisé par le CEDETIM et les Amis de Tribune Socialiste avec le soutien de l’Institut Tribune Socialiste.
Force est de constater que la dégradation du rapport des citoyens à la représentation politique connaît aujourd’hui une ampleur inégalée. La France est évidemment la première concernée, mais cette perte de substance du rapport démocratique s’étend maintenant à toute l’Europe, ce qui témoigne de la profondeur de cette remise en cause. Un groupe de travail s’interroge sur cette crise de la démocratie. La question centrale soumise au débat doit être celle du principe même de la démocratie : comment concevoir une véritable « souveraineté populaire » dans les mutations des sociétés actuelles, autrement dit, quelle est la place du citoyen dans les logiques de la décision publique, en tenant compte des enjeux les plus actuels comme la métropolisation des grands espaces urbains ou la place à donner aux dynamiques régionales.
Dans le rapport pour les « Colloques de Grenoble » titré « Décoloniser la province » (1966), Michel Rocard, défendait une conception hardie d’une réforme locale et régionale des institutions et du pouvoir économique. Dans la conclusion, il émettait ce pronostic :
«La ligne proposée rencontrera des ennemis de tous bords. Les technocrates la déclareront absurde, de nombreux élus y verront une menace pour leurs mandats. Certains hérauts du régionalisme seront pris de frayeur devant l’idée d’unités régionales assez grandes et assez urbanisées pour prendre en mains l’animation de leur développement économique. La quasi-totalité des forces politiques organisées de ce pays a en fait manifesté souvent des positions et toujours des attitudes centralisatrices plutôt que décentralisatrices. »
Près d’un demi siècle plus tard, on s’y reconnaîtrait bien… En y ajoutant cette crise des rapports entre le citoyen et le politique que tous commentent mais que peu proposent de traiter.
A la lumière des questions d’aujourd’hui, ITS a invité l’auteur du rapport à débattre de la construction d’un nouveau pouvoir local. En commençant par une réflexion sur les réformes institutionnelles intervenues depuis 1981 et en cours maintenant.Un premier séminaire à eu lieu à l’Institut Tribune Socialiste le 1er Avril 2014, il se prolongera par un deuxième séminaire en décembre sur le thème : « Décoloniser les territoires et les investir »
SERGE DEPAQUIT ITS – Présentation du débat
PIERRE CALAME. Fondation Charles Meyer Pour le progrès de l’homme
MICHEL ROCARD. Auteur de Décoloniser la Province
GEORGES GONTCHAROFF. Ancien responsable de l’ADELS. Anime l’UNADEL
GUILLAUME BAUDOUIN. Directeur général adjoint de la Communauté d’agglomération La Rochelle
Les « rendez-vous de l’ITS organise un cycle de débats autour de « la transition. Prenant acte du fait que le mot « transition » s’est récemment réintroduit dans le lexique politique français et anglais pour désigner des processus de changements plus ou moins subis ou au contraire orientés vers une transformation désirée de la société.
« Les rendez-vous d’ITS » sont des séminaires ouverts au débat qui s’inscrivent dans la vocation de l’Institut à conserver et vivifier le patrimoine historique du PSU et de ses cercles proches, mais aussi de le mettre au service d’une capacité de rénovation bien nécessaire aujourd’hui
La rubrique « Régions », propose un ensemble de documents, extraits de Tribune socialiste, de la période 1960-1965, et notamment de l’année 1963, grève des mineurs, mouvements paysans et dans la métallurgie, luttes dans la Drôme, dans la Seine-Maritime, le Haut-Rhin, à Neyrpic (Grenoble), à Sochaux, Dijon, La Rochelle, Caluire, Besançon… Restructurations industrielles, renforcement de la compétitivité, problèmes des conditions de travail, inégalités de développement… sont, déjà, à la base de ces mouvements sociaux. Dans ce panorama, la Bretagne est particulièrement présente : Lorient, Brest, Hennebont, Saint-Nazaire, Nantes… En octobre 1963 les organisations régionales syndicales créent un Comité d’Action pour la Bretagne, dont la première réunion se tient à Pontivy.
Le Collectif le Seau et la Colle, Michel Perrot, Les Éditions Bruno Leprince, L’institut ITS, la Librairie Les Libres Champs vous invitent à la présentation-signature du livre à la Librairie Les Libres Champs, 18 Rue Le Verrier Paris 6ème Métro Vavin.
25 novembre 2013 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Tricontinentale. Quand Che Guevara, Ben Barka, Cabral, Castro et Hô Chi Minh préparaient la révolution mondiale (1964- 1968)
Cote : FALI
En janvier 1966 naît à Cuba la Tricontinentale, organisation regroupant les forces « anti-impérialistes » d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Au total, se retrouvent à l’hôtel Habana Libre quatre-vingt-deux délégations de pays décolonisés, de mouvements de libération afro-asiatiques et de formations de guérilla d’Amérique latine. Et même les frères ennemis du « camp socialiste », Chinois et Soviétiques. Parmi ceux qui ont contribué à préparer cette rencontre historique : Mehdi Ben Barka, Che Guevara, Ahmed Ben Bella, Salvador Allende, Hô Chi Minh, Amílcar Cabral ou Douglas Bravo… Les États-Unis sont au coeur des accusations, du fait de la guerre qu’ils mènent au Viêt-Nam et de la mobilisation de la CIA pour décapiter les groupes présents à La Havane. Roger Faligot retrace ici l’étonnante épopée de la Tricontinentale, qui marqua l’actualité mondiale des années 1960. Un récit aux nombreuses révélations grâce à une enquête de grande ampleur, nourrie des témoignages de survivants recueillis sur quatre continents, des archives de la Tricontinentale à Cuba ou de celles de l’administration américaine. On y trouvera des portraits inattendus de nombreuses figures de l’époque, comme Guevara, Ben Barka ou Joséphine Baker. Et des éclairages originaux sur l’enlèvement de Ben Barka, la tentative de « troisième voie » de Fidel Castro ou le rôle du général de Gaulle pour sauver les rescapés de la colonne Guevara en Bolivie, dont Régis Debray. Une fresque sans équivalent, à l’écriture romanesque mais toujours rigoureuse, qui passionnera tous ceux et celles curieux de découvrir une époque mal connue, dont les échos résonnent encore aujourd’hui…
Roger FALIGOT Novembre 2013 24 x 15,5 cm, 638 p. La Décuverte