Mots-clés : CFDT, CGC, CGT, Crise économique, Environnement, femmes, FO, Syndicats, Technologie, Travail
1984 • KESSELMAN Mark (dir.) - GROUX Guy (collab.)
Cote : KESS
Mai 1968, la crise économique, le changement politique de 1981, la crise du syndicalisme ; autant de faits qui caractérisent avec force la période 1968-1982 et en font l’une des plus denses que le mouvement ouvrier français ait connue. Autant de faits qui ont directement interpellé chaque organisation syndicale sur le plan des pratiques et des luttes revendicatives, mais aussi sur le plan idéologique. Autant de faits qui, dans le syndicalisme, ont entraîné nombre de débats et de controverses et mis en cause certaines des alliances passées, certaines des démarches militantes traditionnelles. C’est dire tout l’intérêt de cette période. Elle est abordée dans cet ouvrage par vingt-et-un auteurs français et américains qui, au-delà des idées reçues, répondent dans un style toujours accessible à certaines des questions essentielles qui se sont posées de 1968 à 1982 tout en dévoilant, par rapport à certains problèmes, des aspects jusque-là peu connus, voire méconnus, en s’appuyant toujours sur une information très fournie et des données très précises. L’ouvrage se présente donc comme un outil d’information mais aussi un outil d’analyse et de référence, accessible à un large public. Texte de : Robert Boyer, Benjamin Coriat, George Ross, René Mouriaux, Alain Bergounioux, Georges Benguigui et Dominique Monjardet, Jean Lojkine, Michelle Durand et Yvette Harff, Jane Jenson, Anni Borzeix, Pierre Dubois, Denis Segrestin, Bernard Moss, Jean-Pierre Huiban, Martin Schain, Jacques Kergoat, Sabine Erbes-Seguin.
KESSELMAN Mark (dir.) – GROUX Guy (collab.)
1984
21,6 x 14,1 cm, 382 p.
Éditions ouvrières
Mots-clés : CFDT, CFTC, CGT, Congrès, FO, Syndicat
1982 • BERGOUGNIOUX Alain, LAUNAY Michel-F, MOURIAUX René, SUEUR Jean-Pierre, TOURNIER Maurice
Cote : SYND
Le pluralisme syndical, qui confronte des idéologies fort différentes, constitue une des grandes originalités de la société française. Cet ouvrage tente une approche nouvelle de cette réalité en analysant le discours confédéral de la CGT, de FO, de la CFDT et de la CFTC. Il est traditionnel d’évacuer rapidement les prises de positions syndicales qui apparaissent stéréotypées et répétitives. L’analyse montre, au contraire, comment, à partir d’un lexique fondamental commun, ces organisations se différencient par l’affirmation d’un univers linguistique propre qui se construit en s’opposant. Cette approche met au jour des stratégies de discours, des politiques d’écriture, des systèmes d’emploi. Dans l’action syndicale, les mots sont une forme de lutte, ils sont autant de marques, voire d’enjeux. En rendant compte du travail sur les textes que sont amenés à mettre en œuvre les acteurs eux-mêmes, il est possible de suggérer de la sorte les rapports qui peuvent unir l’ensemble des signifiants utilisés et la parole syndicale qui organise les engagements et l’imaginaire auxquels les militants sont conviés. Les enseignements qui se dégagent de ces analyses éclairent, à la fois, l’histoire récente du syndicalisme et la permanence de traditions originales. Cette étude a été réalisée par le « Groupe de Saint-Cloud » et rédigée par une équipe pluridisciplinaire de chercheurs (historiens, politistes et linguistes).
BERGOUGNIOUX Alain, LAUNAY Michel-F, MOURIAUX René, SUEUR Jean-Pierre, TOURNIER Maurice
1982
21,5 x 13,5 cm, 270 p.
PUF
Mots-clés : CGT, CGTU, Syndicats
1980 • ROBERT Jean-Louis
Cote : ROBE
Cet ouvrage étudie les rapports entre les bases départementales ou fédérales des différents courants de la C.G.T. à la veille de la scission. L’étude, pour l’essentiel quantitative, s’appuie sur l’emploi de l’analyse factorielle des correspondances qui permet d’appréhender un nombre élevé de variables. Les luttes syndicales pendant la première guerre mondiale apparaissent comme un facteur déterminant de la scission syndicale de 1921, où se trouvent — tout autant que dans la scission du congrès de Tours — les origines du communisme français. Jean-Louis ROBERT, assistant à l’Université de Paris I, travaille dans le cadre du Centre de Recherches d’Histoire des Mouvements Sociaux et du Syndicalisme.
ROBERT Jean-Louis
1980
24 x 16 cm, 236 p.
Publications de la Sorbonne
Mots-clés : CGT, Droit social, droit syndical, Syndicalisme révolutionnaire, Syndicat
1978 • BANCE Pierre
Cote : BANC
Chaque instant de la vie du travailleur a un reflet juridique : contrat de travail, règlement intérieur, conventions collectives, lois diverses l’enserrent dans un filet légaliste. Les syndicats contemporains sont très à l’aise dans le monde du Droit : ils discutent les lois sociales, négocient les conventions collectives, agissent en justice. La C.G.T. d’avant 1914, parce que l’étude du Droit a été négligée, nous a laissé une image très radicale, où pratique et théorie sont essentiellement tournées vers l’action directe et la grève générale. Pourtant, les rapports du Syndicalisme et du Droit ne sont pas récents, ils sont nés avec le Syndicalisme lui-même. L’auteur s’est efforcé, sur la base d’une documentation abondamment citée de démontrer que la connaissance de l’histoire de la C.G.T., mais aussi la connaissance et la pratique du Syndicalisme Révolutionnaire d’aujourd’hui impliquaient une étude approfondie de la relation du Syndicalisme au Droit. L’enseignement des fondateurs de la C.G.T. est précieux. Ils montrèrent, au contraire de ceux qui leur succéderont, que l’organisation syndicale peut mener la lutte quotidienne de défense des travailleurs, lutte dans le système, dans l’ordre juridique, sans pour autant s’inféoder à l’Etat, à un parti politique, ou abandonner son objectif : la Révolution Sociale.
BANCE Pierre
1978
21,5 x 13,5 cm, 254 p.
La pensée sauvage