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Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Le PSU, des idées pour un socialisme au XXIème siècle ?

Le PSU : des idées pour un socialisme du XIXème siècle ?

Actes du colloque Centre international de Cerisy -15 et 16 mai 2011

En présentant des réflexions d’acteurs d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que des documents historiques qui permettent d’éclairer ces réflexions, cet ouvrage contribue à revisiter les idées et l’expérience du PSU.

Contributions de Serge Depaquit, Hélène Hatzfeld, Edith Heurgon, Jean-François Kesler, Alain Lipietz, Gus Massiah, Michel Mousel, Maryvonne Prevot, Bernard Ravenel, Michel Rocard, Joël Roman, Lucile Schmid, Emmanuel Terray, Aurélie Trouvé et Patrick Viveret.

Documents : Manuel Bridier, Edouard Depreux, Victor Fay, Marc Heurgon, Bernard Jaumont, Daniel Lenègre, Serge Mallet, Pierre Mendès-France, Michel Mousel, Charles Piaget, Michel Rocard

 

Éditions Presses Universitaires de Rennes, Janvier 2013 – 416 pages

De la Halle aux vins à Orsay…

Daniel Richter n’a pas pu participer à l’écriture collective du livre « Au cœur des luttes des années soixante, les étudiants du PSU » publié en 2010 aux éditions PubliSud et propose de revenir plus particulièrement sur la place des étudiants en Sciences, notamment au moment de la réforme Fouchet et sur le congrès de l’U.N.E.F. d’avril 1966 à Grenoble, quelques mois avant la décision des E.S.U. de « prendre » la direction de l’U.N.E.F.. Il a été l’un des protagonistes de ce congrès de crise. Il explicite également les enjeux des élections MNEF entre 1963 et 1966.

Mélancolie ouvrière

Cote : PERR

«Je suis entrée comme apprentie chez MM. Durand frères. J’avais alors douze ans. » Ainsi commence le témoignage de Lucie Baud (1870-1913), ouvrière en soie du Dauphiné, femme rebelle et oubliée, en dépit de grèves mémorables. Une ouvrière méconnue peut-elle être une héroïne? Michelle Perrot s’efforce de comprendre son itinéraire en renouant les fils d’une histoire pleine de bruits et d’ombres, énigmatique et mélancolique. Mélancolie d’un mouvement ouvrier qui échoue, d’une femme acculée au départ et peut-être au suicide, de l’historienne enfin, confrontée à l’opacité des sources et à l’incertitude des interprétations.
Michelle Perrot Historienne du travail et des femmes, Michelle Perrot croise ici des chemins souvent parcourus. Elle a publié de nombreux ouvrages, codirigé, avec Georges Duby, L’Histoire des femmes en Occident. Son livre, Histoire de chambres (Seuil, « La Librairie du XXIe siècle » 2009 et « Points », 2013) a obtenu le prix Femina Essai (2009).

PERROT Michelle
2012
17,8 x 10,9 cm, 187 p.
Grasset

Un travail sans limites ? Subordination, tensions, résistances.

Cote : CING

Nous sommes à un tournant. Les mesures qui pouvaient apparaître comme des acquis sociaux inscrits dans une histoire revendicative de longue durée, tels la réduction du temps de travail ou le déclin du modèle disciplinaire dans la vie professionnelle et dans les carrières, ont tendance à s’inverser en leur contraire. L’obsession d’une rentabilité à court terme imposée par les marchés financiers et les actionnaires, l’intensification du travail, l’organisation flexible de la production provoquent la perte d’expérience et des savoir-faire, la remise en cause des confiances et des sécurités instituées dans les entreprises. L’imposition d’un régime temporel incertain multiplie les charges psychiques qui pèsent sur le travailleur et dégradent sa vie privée beaucoup moins stable que par le passé. En analysant les tensions provoquées par la flexibilité, les formes de captation du temps libre par le temps de travail, les auteurs interrogent les limites entre subordination et loisir et les débordements de la sphère privée par la sphère professionnelle. La modulation du temps professionnel, l’autonomie, l’affirmation d’activités hors travail ne sont-elles pas tout à la fois les ressorts de nouvelles constructions de soi que de nouveaux assujettissements ?

CINGOLANI Patrick (dir.) – Isabelle Berrebi-Hoffmann, Paul Bouffartigue, Sylvie Célérier, Philippe Fâche, Dominique Glaymann, John Krinsky, Michel Lallement, Chantai Nicole-Drancourt, Laurence Roulleau-Berger, Maud Simonet, Mathias Waelli.
2012
17 x 11 cm, 248 p.
Éditions érès

Les étudiants de France et la guerre d’Algérie. Identité et expression collective de l’UNEF (1954-1962)

Cote : ORKI

Le 1er novembre 1954, éclate l’insurrection algérienne qui allait mener le pays à l’indépendance. Dès 1956 l’Union. nationale des étudiants de France (UNEF) bascule dans l’opposition à la politique gouvernementale en Afrique du Nord et dans la lutte contre la guerre coloniale. L’équipe dirigeante du syndicat entend renouer avec l’esprit et la lettre de la « charte de Grenoble » qui avait refondé le syndicalisme étudiant à la Libération. Voulant se porter à «l’avant-garde de la jeunesse française», soucieuse de maintenir les relations entre étudiants des deux côtés de la Méditerranée et de « défendre la liberté contre toute oppression », l’organisation étudiante va s’engager de plus en plus sur ce terrain et gagner, voire entraîner, une grande partie du mouvement syndical dans ce sens. Comment cette évolution d’une action strictement corporative vers une implication concrète dans la vie de la cité se manifeste-t-elle dans la presse, les résolutions, le vocabulaire de l’organisation étudiante? Quelles valeurs et quelles visions de la société et du mouvement étudiant se donnent à voir dans cette production textuelle? Fondé sur l’analyse des archives et notamment de la presse de l’UNEF et de ses associations générales, ce livre s’approche au plus près de la réalité d’un mouvement étudiant qui dynamise l’opposition à la guerre coloniale, coordonne l’action collective et qui devient une force à part entière du mouvement social.
Eithan Orkibi est maître de conférences au département de sociologie et d’anthropologie au Centre universitaire d’Ariel (Israël). Il est membre du groupe de recherche ADARR (Analyse du discours, argumentation et rhétorique) de Tel-Aviv et du Germe.

ORKIBI Eithan. Préface de Gilles Manceron
2012
21 x 15 cm, 302 p.
Syllepse

Les Français d’Algérie

Cote : NORA

Cet essai a paru en mars 1961, au moment le plus dramatique et incertain de la guerre d’Algérie : au lendemain du référendum sur l’autodétermination, qui ouvrait la voie à une négociation sur l’indépendance, et à la veille de l’insurrection du « quarteron de généraux » décidé à tout pour conserver l’Algérie française. Retour d’Algérie, où j’avais été professeur à Oran, j ‘ avais écrit à la hâte ce petit livre, qui analysait en historien et en citoyen engagé la responsabilité des pieds-noirs dans cet engrenage tragique. Ma sévérité de jugement à l’égard d’Albert Camus et de Germaine Tillion, icônes du progressisme libéral, fit en particulier scandale. Une réaction inattendue me vint de Jacques Derrida, dont j’avais été le condisciple en khâgne et qui était resté un ami. Dans une lettre d’une cinquantaine de pages, celui-ci prenait appui sur mon livre pour se mettre à jour, pour l’unique fois de sa vie, avec son Algérie natale. Le cinquantenaire de l’indépendance était l’occasion d’en proposer une nouvelle édition. Augmentée d’une préface, de cet important inédit et d’un dossier critique, celle-ci contribuera, je l’espère, à éclairer ce moment douloureux qui reste parmi les plus importants de l’histoire contemporaine de la France.
P. N. Édition revue et augmentée, avec une préface de l’auteur, un document inédit de Jacques Derrida et un dossier critique

NORA Pierre
2012
20 x 12 cm, 345 p.
Christian Bourgeois

L’Algérie au coeur des passions. Idées reçues sur une histoire et une actualité mouvementées

Cote : MORI

À moins d’une heure d’avion de Marseille, l’Algérie est véritablement un « voisin de palier » avec lequel la France a entretenu, au travers des siècles, des relations passionnelles faites d’attirance et de répulsion. La colonisation, la guerre d’indépendance, l’actualité sanglante des années 1990, ont ainsi suscité clichés et contre-vérités dans l’opinion publique française : « L’Algérie de 1830 était en friche ; les Français l’ont mise en valeur », « Les Pieds-Noirs étaient des nantis », « L’Algérie tourne le dos à la francophonie », « L’armée manipule les insurgés islamistes », « Il n’y a pas de presse libre en Algérie », « Cinquante ans après, à quoi bon remuer le passé ? »… Fervent artisan du rapprochement de la France et de l’Algérie, Georges Morin analyse ici la réalité complexe de ce pays, dont le devenir ne saurait nous laisser indifférents. Georges Morin est né à Constantine où il a passé sa jeunesse. Parallèlement à sa carrière dans l’éducation nationale, il s’est spécialisé dans les questions relatives au Maghreb et à l’intégration. Il a notamment fondé en 1985, et préside depuis lors, l’association « Coup de soleil », qui a pour objectif de mieux faire connaître en France le Maghreb et les populations qui en sont originaires.

MORIN Georges
2012
20,5 x 14 cm, 208 p.
Le Cavalier bleu

Le temps de la coopération. Sciences sociales et décolonisation au Maghreb

Cote : HENR

Accompagné d’un DVD contenant le film Coopérations. Au moment où les pays du Maghreb se libéraient l’un après l’autre de l’emprise coloniale, la mise en place simultanée d’une politique de coopération avec la France était paradoxale. C’était particulièrement sensible en Algérie, où le flux des rapatriés et militaires qui regagnaient massivement la métropole à l’issue d’une guerre impitoyable croisait celui des milliers de jeunes diplômés qui traversaient en sens inverse la Méditerranée, porteurs d’un espoir de réconciliation, de reconstruction et de développement partagé. Cette coopération fut intense dans l’enseignement supérieur, lieu par excellence où se négociaient des éléments de rupture et d’héritage avec le passé. Les ambitieux projets de société qui se formulaient alors au Maghreb trouvaient leur prolongement dans les questionnements des sciences sociales. Quel bilan intellectuel et humain tirer aujourd’hui de ces années singulières de la coopération ? Pour y répondre, cet ouvrage conjugue deux approches, d’histoire orale et d’histoire intellectuelle. D’une part, le film « Coopérations », joint au volume (DVD) et réalisé à partir d’une enquête auprès d’universitaires français et maghrébins, montre la diversité des parcours individuels. D’autre part, les contributions à l’ouvrage s’attachent à analyser la dimension collective de l’expérience de coopération et ses effets sur la reformulation des savoirs en sciences sociales. Les deux approches se complètent et s’imbriquent, d’autant que les auteurs sont aussi pour beaucoup des acteurs de cette période. Leur statut de spécialistes des sciences sociales donne à leurs témoignages oraux ou écrits une tonalité particulière. Loin d’opposer la mémoire et l’histoire, l’ensemble incite à replacer chaque destin individuel dans une aventure humaine et intellectuelle commune.
Les auteurs : Madjid Benchikh, Chantal Bernard, Négib Bouderbala, Jean-Philippe Bras, Omar Carlier, Salem Chaker, Marc Côte, Sébastien Denis, Daho Djerbal, René Gallissot, Gilbert Grandguillaume, Jean-Robert Henry, Claude Journès, Aïssa Kadri, Ahmed Mahiou, Paul Pandolfi, Jean Peneff, Marc Riglet, Daniel Rivet, Paul Siblot, Rachid Sidi Boumedine, François Siino, Jean-François Troin, Jean-Claude Vatin.

HENRY Jean-Robert et VATIN Claude (Dir.) – DENIS Sébastien et SIINO François (Coll.)
2012
24 x 16 cm, 408 p. + DVD
Karthala – IREMAM

Le PSU. Des idées pour un socialisme du XXI° siècle ?

Cote : SAUV

Actes du colloque Centre international de Cerisy -15 et 16 mai 2011 En présentant des réflexions d’acteurs d’hier et d’aujourd’hui, ainsi que des documents historiques qui permettent d’éclairer ces réflexions, cet ouvrage contribue à revisiter les idées et l’expérience du PSU. Contributions de Serge Depaquit, Hélène Hatzfeld, Edith Heurgon, Jean-François Kesler, Alain Lipietz, Gus Massiah, Michel Mousel, Maryvonne Prevot, Bernard Ravenel, Michel Rocard, Joël Roman, Lucile Schmid, Emmanuel Terray, Aurélie Trouvé et Patrick Viveret. Documents : Manuel Bridier, Edouard Depreux, Victor Fay, Marc Heurgon, Bernard Jaumont, Daniel Lenègre, Serge Mallet, Pierre Mendès-France, Michel Mousel, Charles Piaget, Michel Rocard

SAUVAGEOT Jacques (Dir.) – Contributions de S. Depaquit, H. Hatzfeld, E. Heurgon, JF. Kesler, A. Lipietz, G. Massiah, M. Mousel, M. Prevot, B. Ravenel, M. Rocard, J. Roman, L. Schmid, E. Terray, A. Trouvé et P. Viveret.
2012
23 x 14 cm, 414 p.
PUR Presses Universitaires de Rennes

Si c’était à refaire… Une fraternité plus forte que la guerre d’Algérie

Cote : WINT

Appelé du contingent, Roger Winterhalter est envoyé en Algérie en 1960. Il y découvre le chaos et reste vingt-sept mois pour y rétablir « l’ordre ». La découverte de l’horreur, la rencontre d’Algériens en quête d’indépendance et de paix, le lien d’amitié et de fraternité indéfectible qu’ils tissent ensemble, le décident à s’engager contre son propre camp, celui d’une armée française autoritaire et indifférente. Cinquante ans plus tard, il retrouve ses frères d’armes avec lesquels il partage ses souvenirs et dont il livre les témoignages : un message à celles et ceux qui, comme ces anciens combattants, luttent et militent pour mieux vivre ensemble.

WINTERHALTER Roger
2012
22,5 x 14 cm, 110 p.
Le Manuscrit, Paris

Robespierre, reviens !

Cote : CORB

Il souffle un vent mauvais sur la manière dont se transmet l’histoire de la Révolution Française. Pas un mois ne passe sans qu’elle soit calomniée, caricaturée et suspectée des pires crimes. Moquer la Révolution et avoir la nostalgie de l’Ancien Régime semble même devenu «tendance». Toutes ces attaques se concentrent généralement sur un homme : Robespierre. Oser le citer et le défendre, c’est prendre aussitôt le risque en retour des pires insultes. Et, comme toujours, à travers lui, c’est la grande Révolution qui est visée. Voilà pourquoi, en tant que militants politiques engagés, il nous a semblé urgent d’aider à transmettre quelques faits et arguments, facile d’accès, à tous ceux qui subissent ou observent, souvent désarmés, cette offensive idéologique. Défendre Robespierre et la Révolution Française n’est donc pas une querelle passéiste, c’est la condition pour bâtir aujourd’hui une gauche tournée vers l’avenir. Laurent Maffeïs est responsable du secteur Études du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche. Il travaille depuis plus de dix ans avec Jean-Luc Mélenchon dont il est aujourd’hui le directeur de cabinet. Alexis Corbière est secrétaire national du Parti de Gauche et Conseiller de Paris. Il est l’auteur de tribunes publiées régulièrement dans Le Monde, L’Humanité, Médiapart, le JDD, etc.

Alexis CORBIERE – Laurent MAFFEÏS
2012
17 x 12 cm, 128 p.
Bruno Leprince Politique à gauche

Prenons le pouvoir. Coopératives, autogestion et initiatives citoyennes

Cote : LONG

Face à la crise de civilisation et à la catastrophe écologique programmée, les acteurs de l’économie sociale et solidaire proposent des réponses concrètes et radicales. Ils sont en première ligne de la mise en œuvre de la relocalisation et de la reconversion des activités économiques. Avec à la clé, plusieurs millions d’emplois préservés et créés. Des luttes de résistance à la création de projets alternatifs, les salariés de Fralib, producteurs du thé Éléphant, les imprimeurs d’Helio Corbeil et les métallos des Aciéries de Ploërmel, se sont mobilisés pour transformer leurs entreprises en sociétés coopératives. Remontant aux premières expériences autogestionnaires du XIXe  siècle, l’auteur témoigne du bouillonnement de ces pratiques alternatives et plaide la cause d’une économie sociale et solidaire de transformation de la société. Chacun d’entre nous peut en être acteur. Du local au global.
François Longérinas dirige une coopérative de formation professionnelle et co-préside une régie de quartier parisienne. Secrétaire national du Parti de Gauche, il est co-animateur du Front de Gauche de l’économie sociale. Clémentine Autain est journaliste, co-directrice du mensuel Regards. Membre de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, elle est en 1912 l’une des porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle.

François LONGERINAS
2012
17 x 12 cm, 108 p.
Bruno Leprince

Immigrants & Intellectuals. May’ 68 & The Rise of Anti-Racism in France

Cote : GORD

This book tells, for the first time, the full story of the rise and fall of a cycle of protest movements for the rights of migrant workers from 1961 to 1983. Based on more than a decade of research in France, including special access to normally closed police archives, it reveals an encounter between two worlds, the immigrant and the intellectual. Highlighting links to international struggles from Portugal to Senegal, this book considers reactions to the massacre of Algerians in Paris in 1961; uncovers the hidden history of migrant worker participation in the general strike of 1968; shows how activists built creches for immigrants’ children and asks: how did immigrants view the New Left militants who sought to politicize them? It recounts how a hunger strike by a Tunisian activist leader in 1972 sparked a movement which mobilized some of France’s best-known thinkers from Sartre to Foucault, and brought this civil rights campaign into mainstream politics. After showing how the dreams of ’68 were buried and recycled, Gordon concludes with the legacy of this story for the politics of migration and the politics of protest today in France and beyond.

Daniel A. GORDON
2012
23,5 x 15,5 cm, 352 p.
Merlin Press

La démocratie près de chez vous. Pour une 6 °République des territoires.

Cote : FRAN

Trente ans après les premières lois de décentralisation, la démocratie locale est au plus mal. Sous la tutelle financière d’un État désormais impuissant, les collectivités locales forment un mille-feuille opaque et coûteux, organisé pour et par des barons locaux souvent cumulards. Forts de ce constat, les auteurs dessinent ici une 6ème République des territoires rompant avec la logique jacobine et démocratisant de fond en comble l’exercice du pouvoir local. Ils portent au débat de nombreuses propositions : suppression du département, renforcement des régions et des intercommunalités, mise en place d’une véritable fiscalité locale, séparation des pouvoirs dans les collectivités, association systématique des citoyens à la décision publique, etc. Un chantier urgent, car cette « démocratie près de chez nous » n’est pas seulement un idéal : elle est aussi un outil et une solution à la crise.
Bastien François, universitaire et conseiller régional d’Île-de-France, est membre du conseil d’orientation politique d’Europe Ecologie-Les Verts, délégué national aux institutions et à la réforme territoriale. Agnès Michel est consultante financière et responsable de la commission économie, social et services publics d’Europe Écologie-Les Verts.

FRANÇOIS Bastien, MICHEL Agnès
2012
16,5 X 11 cm, 112 p.
Les petits matins

Populisme. Le fantasme des élites

Cote : SCHN

Alors que le terme de « populiste » semble bien établi dans le vocabulaire des commentateurs politiques, on ne peut qu’être surpris par l’absence de points communs entre les partis ou personnalités qui en sont accusés. Comment pourrait-il en être autrement ? Il sert à décrire tout autant des mouvements progressistes, depuis la fin du XIXe siècle, que l’extrême droite européenne. Ne faut-il pas alors voir dans cette confusion la raison d’être d’un concept qui masque avant tout une défiance face au peuple et à la démocratie ? Il faut entreprendre l’histoire de ce dénigrement pour comprendre la morgue de ceux qui l’utilisent à tort et à travers. Le peuple a toujours fait peur, le libéralisme produit les mécanismes pour le bâillonner. Fantasme des oligarques, le populisme exprime leur haine du peuple. Benoît Schneckenburger, docteur et agrégé de philosophie, est spécialiste de théorie politique et du matérialisme. Membre du bureau national du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche, il a publié Apprendre à philosopher avec Épicure (Ellipses) et Hobbes, Léviathan chapitres 13 à 17 (Gallimard Folioplus). Il enseigne la philosophie en lycée à Paris et à l’université Paris 8.

SCHNECKENBURGER Benoît
2012
17 x 12 cm, 96 p.
Bruno Leprince

Cahier André Laude N° 1

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Au rendez-vous des Amis: poème inédit en dédicace André Laude par lui-même Poésie urgente Préface de l’anthologie Comme une blessure rapprochée du soleil Message d’ailleurs Manifeste du groupe Hora Zéro international Essai pour une impossible biographie Inédits en recueil Quelques années après sa disparition, le premier qui constitua une association pour préserver sa mémoire et sa voix fut Yann Orveillon, disparu en juillet 2011. Plus tard il fut contacté par André Cuzon. A. Cuzon, interpellé, au moment de sa disparition, par le fait que André Laude était originaire de Aulnay sous Bois, se prit d’un intérêt grandissant pour tout ce qui concernait le poète. Mis en contact avec Y. Orveillon puis d’autres proches de Laude, il constitua l’association actuelle des Amis d’André Laude. Plusieurs manifestations furent organisées et grâce aux membres de l’association, particulièrement grâce à l’action et au travail de Abdellatif Laâbi et de son épouse Jocelyne, paraissait fin 2008, L’Œuvre poétique d’André Laude. Depuis les Amis d’André Laude ont permis plusieurs lectures de ses textes, un site, Poésie urgente, lui a été consacré et trois numéros des Cahiers André Laude ont été publiés. Ces cahiers mettent à jour des parts de l’importante documentation que collecte André Cuzon au fil des années, dans le but de constituer un fonds André Laude qui puisse être à disposition des historiens de la littérature, des journalistes et des étudiants. Ils regroupent des inédits, des témoignages, des articles de presse qui rappellent quel journaliste, quel chroniqueur de talent fut André Laude à Combat, au Monde, aux Nouvelles Littéraires et dans bien des revues de poésie. Ils permettent l’édition de correspondances comme celle qu’il échangea avec l’ami fidèle que fut Jean-Michel Fossey, également disparu aujourd’hui.

LAUDE André – LAÂBI Abdelllatif – WELLENS Serge – CABRAL Tristan – ORVEILLON Yann – GRALL Xavier – BEGOT JEAN-PIERRE – JONCOUR GILBERT – CAPMAL Michel
N° 1
11 janvier 2012
20,5 X15 cm, 127 p.
Les amis d’André Laude

Cahiers André Laude N° 2

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Editorial Critiques: Marie-Claire Bancquart Eric Dussert Hocine Bouakhaz Patrice Delbourg Françoise Han André Chenet Eric Dubois Stéphane Vallet Bernard Morlino Pascal Cole Manuel Cortela Gui Matthieu En exergue: Au-delà des portes et dans les vents rimbaldiens Textes chronologiques de la page 44 à 134 Dossier Action poétique Dossier Action poétique Dossier Yves Mahélin Dossier Algérie du journal Combat Dossier: “la poésie en 1978: morte ou vive” Yann Orveillon: préface à un livre futur: “La constellation du fils”

André LAUDE – Marie-Claire BANCQUART – Eric DUSSERT – Hocine BOUACKHAZ – Patrice DELBOURG – Françoise HAN – André CHENET – Eric DUBOIS – Stéphane VALLET – Bernard MORLINO – Pascal COLE – Manuel CORTELA – Gui MATTHIEU – Yann ORVEILLON – Yves MHELIN
N° 2
11 janvier 2012
20,5 X 15 cm, 139 p.
Les amis d’André Laude

Cahier André Laude N° 3

Cote : Boîte CUZ-LAU

SOMMAIRE: Lettres de René Depestre Hors Jeu n° 1 Avril 1989 Hors Jeu n° 3 septembre 1989 Poèmes Hors Jeu n° 5/6 mars 1990 Hors Jeu n° 7 juin 1990 Hors Jeu n°16 septembre 1994: poèmes Hors Jeu n°17/18 mars 1995: Derniers poèmes et dernier appel Hors Jeu n° 19 novembre 1995 Hors-Jeu n°20 décembre 1995: édito posthume Hors Jeu n° 21 janvier 1996: hommage à André Laude Hors-jeu n° 30 mars 1999: des amis essentiels Correspondance Fossey Aleixandre La mémoire immédiate de Jean-Michel Fossey Les mots du poète de Vicente Aleixandre L’album de Serge Wellens Lettre à André Laude d’André Mathieu André Laude. Moi. Une grande dénégation de M.C. Bancquart Qu’il vienne le temps dont on s’éprenne! d’André Chenet André Laude, l’expérience imparfaite de François Magne Lettres d’André Laude à Jean-Michel Fossey 1990-1994 Chanson du droit chemin d’André Laude A Cioran d’André Laude André Laude et jean-Michel Fossey: Hors Jeu

André LAUDE – R. DESPESTRE – A. FOSSEY – J-M FOSSEY – V. ALEIXANDRE – S. WELLENS – M-C BANCQUART – A. CHENET – F. MAGNE –
N° 3
11 janvier 2012
20,5 X 15 cm, 110 p.
Les amis d’André Laude

Manifeste Utopia. Des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue.

Cote : UTOP

Manifeste utopia Oui, une autre manière d’imaginer, de penser et de faire de la politique est possible. Il existe d’autres perspectives que la résignation et la soumission au modèle actuel. Pour Utopia, il ne s’agit pas de corriger à la marge le système capitaliste, qui accentue les inégalité et détruit la planète. L’enjeu est de construire un projet politique permettant à chacun de se réaliser individuellement et collectivement. L’originalité d’Utopia consiste à porter analyses et propositions au sein du monde associatif, mais aussi des mouvements et partis de gauche, depuis les objecteurs de croissance jusqu’au Parti socialiste, en passant par les Verts, les altermondialistes, les antilibéraux et les alternatifs. Mais pour construire, il faut préalablement déconstruire et, pour cela, remettre en cause trois aliénations : le dogme de la croissance comme solution « magique » à tous les maux, la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, et le travail érigé en valeur absolue. Notre utopie considère que la réflexion alliée à l’imagination arrivera à fédérer un mouvement fort, capable de construire non pas l’alternance, mais un projet susceptible, à terme, d’entraîner l’adhésion du plus grand nombre. C’est notre impératif et notre urgence.

Postface André GORTZ
janvier 2012
20 X 12 cm, 296 p.
Les éditions Utopia

Guerre d’Algérie : une sélection de fictions et documentaires

Cote : BOITE ALGÉRIE

Documents dans le réseau des bibliothèques de la Ville de Pantin

20 (HS)
2012 novembre
21 x 14,7 cm, 18 p.
Ville de Pantin

Guerre d’Algérie. Mémoires parallèles

Cote : ALG

« Le prix humain payé par l’Algérie pour son indépendance est dix fois plus élevé que celui que la France a consenti pour tenter de maintenir son pouvoir sur la colonie », écrit l’éditorialiste dans un avant-propos où il estime que si la Guerre a dressé une barrière entre les deux pays, celle des « mémoires parallèles et du ressentiment, des volontés d’apaisement existent sur les deux rives » de la Méditerranée. Evoquant une « sale guerre », il soutient que celle-ci a opposé des nationalistes à l’Etat français, tous gouvernements confondus, sûr du « rôle positif » de la colonisation. Sous le titre « Mémoires sous tension », l’historien Benjamin Stora observe qu’au moment où un travail de réconciliation pouvait commencer à la faveur notamment de l’année de l’Algérie en France en 2003, un « basculement » s’opère en 2005 et une « guerre des mémoires » s’installe ouvertement avec l’adoption par l’Assemblée française de la loi du 23 février 2005 glorifiant les « bienfaits d’une colonisation positive ». Le militant et historien Mohammed Harbi soutient, dans un long entretien, que cinquante après, il est « trop tôt » pour aller vers une histoire commune. « C’est bon signe. Mais rien ne peut se fonder sur l’oubli d’un côté comme de l’autre. L’important est de sortir de l’approche émotionnelle et du discours moral », a indiqué M. Harbi, un des acteurs de la lutte pour l’indépendance nationale, aujourd’hui établi en France où il est professeur à l’université Paris VIII. Sur 100 pages, le numéro spécial (Février-Mars 2012) du journal Le Monde publie des reportages et des entretiens sur la guerre d’indépendance nationale dont un témoignage d’Henri Alleg, directeur du quotidien Alger républicain, sur la torture dont il a fait l’objet en 1955 et à propos de laquelle il consacra un ouvrage La Question, rédigé alors qu’il était détenu à la prison Barberousse (Serkadji). « Grâce à la publication de cette lettre, j’étais devenu +quelqu’un+. Un Français à qui il ne fallait pas qu’il arrive la même chose qu’à Maurice Audin », témoigne-t-il. Dans un autre entretien, l’historienne Raphaelle Branche soutient que la torture permettait de « terroriser la population et de lui rappeler la toute-puissance de la France ». « La torture était l’arme-clé de cette guerre : elle n’était pas fondamentalement utilisée parce qu’elle aurait permis de faire parler (qui dit la vérité sous la torture ?), mais parce qu’elle permettait de terroriser la population, de lui rappeler ainsi la toute-puissance de la France », explique-t-elle, signalant que les méthodes utilisées étaient elles-mêmes le signe de cette intention et la « gégène » la symbolise très exactement.

REDACTEURS Mattea Battaglia, Florence Beaugé, José-Alain Fralon, Muriel Godeau, Benoît Hopquin, Michel Lefebvre, Nicolas Lepeltier, Isabelle Mandraud, Yann Plougastel, Michel Sikora, Catherine Simon. ONT COLLABORÉ A CE NUMÉRO Raphaëlle Branche, Jean-Pierre Guéno, Amar Mohand Amer, Renaud de Rochebrune, Benjamin Stora, Sylvie Thénault.
2012 février-mars
28,7 x 22,6 cm, 98 p.
Le Monde

Créateurs d’utopies. Démocratie, Autogestion, Économie sociale et solidaire

Cote : THOM

Ouvrage de réflexion collective coordonné et écrit par Pierre Thomé Préface : Patrick Viveret, philosophe Postface : Denis Clerc, fondateur d’Alternatives économiques Principaux contributeurs : Serge Depaquit, Élie Gaborit, Pierre Mahey, Michel Marzin, Hélène Rescan, et de nombreux témoins. Témoins de l’histoire et de l’actualité : Lucien Alluy, Sonia Annic, Béatrice et Gérard Barras, André Barthélemy, Jean Berthinier, Harold Bertrand, Josselin Boireau, Marie-France Bommert, Hamou Bouakkaz, Sylvain Bouchard, Huguette Bouchardeau, Pierre et Simone Bourges, Pierre Bourguignon, Marie-Hélène Bunoz, Raymond Burgy, Robert Chapuis, Robert Chartier, Michel Chaudy, Denis Clerc, Gabriel Cohn-Bendit, Daniel Delaveau, Fatima Demougeot, Vladimir-Claude Fišera, Florence Fréry, Élie Gaborit, Alain Genthon, Bernard Gerland, Damien Girardier, Georges Gontcharoff, Roger Gosselin, Jean-Yves Griot, Jean-François Guillemaud, Jean Haffner, Bernard Huissoud, Cyril Huneau, Odile Jacquin, Michel Jeanningros, Cyril Kretzschmar, Marie-Paule Lambert, Agnès Lambert-Samson, François Lamy, Dominique Lebailly, Marylise Lebranchu, Monique Le Minter, Edwige Lepelletier, Charlotte Leydier, Maurice Libessart, Julia Lopez, Pierre Mahey, Jean-René Marsac, Michel Marzin, Gilbert Meynier, Alexis Morvan, Claude Neuschwander, Janine Palm, Nathalie Perrin-Gilbert, Henri Pérouze, Manuella Philippot, Charles Piaget, Jean-Pierre Radix, Michel Rocard, Jacques Salvator, Yann Sourbier, Charles Toullier, Gine Vagnozzi, Pierre Vanlerenberghe, Pierre Vial, Roland Vittot, Irène Voiry

THOMÉ Pierre – VIVERET Patrick (Préf.). CLERC Denis (Postf.)
2012 avril
22 x 14 cm, 305 p.
Yves Michel

La richesse des autres. Maison des Passages.

Cote : RICH

Actes du colloque du 6 octobre au 8 novembre 2011 organisé par la Maison des Passages (Lyon) La construction de nos identités Alice CHERKI Farid RIGHI Claude BER Comment la France se construit ? Comment elle se raconte? : le récit national français Louis LEVEQUE Julien HAGE Ahmed KALOUAZ Emmanuel TERRA Y

BEAUVOIR Marcel – CHERKI Alice – RIGHI Farid- BER Claude – LEVEQUE Louis – HAGE Julien – KALOUAZ Ahmed – TERRAY Emmanuel
2012 ?
21 x 14,7 cm, 72 p.

Essai sur la qualification du travail

Cote : NAVI

En 1956, Pierre Naville écrit Essai sur la qualification du travail, ouvrage fondamental pour qui veut comprendre ce qui se joue, d’une part dans les processus de mise en valeur ou de dévalorisation du travail et, d’autre part dans la constitution des hiérarchies professionnelles et salariales. Cinquante-six ans se sont écoulés sans que, sur le fond des enjeux de société autant que sur la méthode, l’«Essai» n’ait pris une seule ride. Bien au contraire, alors même que le langage de la logique de compétence est devenu dominant et que le travail industriel et machinique côtoie désormais des formes d’organisation du travail alors inexistantes, les analyses de Pierre Naville permettent toujours de penser et de comprendre les modalités de négociation de la qualification et de la valeur du travail. À dessein, il déconstruit les énoncés d’évidence qui, sous couvert des catégories et des mesures statistiques envisagées comme objectives, autorisent finalement à ne pas remettre en cause les inégalités hiérarchiques. Il nous interpelle sur le sens des arguments retenus pour qualifier ou disqualifier le travail et insiste sur l’importance que revêtent la formation et le prestige social dans la constitution des échelles de valeur. D’une écriture claire et directe, sans langage expert codé, l’« Essai » offre ainsi la possibilité de comprendre le niveau de reconnaissance attribué à son activité professionnelle. Au-delà du plaisir de sa lecture, ce livre est un outil de prise de conscience pour qui se propose de réfléchir et d’agir sur la justice des hiérarchies sociales. Enfin, il représente pour plusieurs disciplines universitaires, notamment la sociologie du travail, et leurs enseignements, un support pédagogique exemplaire et essentiel, véritable petit manuel d’apprentissage pour les étudiants. Pierre Naville (1904-1993). Du surréalisme à la sociologie du travail, Pierre Naville a eu un engagement constant à vouloir penser, réfléchir et agir pour la transformation révolutionnaire des rapports sociaux liant les hommes entre eux. En France, comme fondateur de la sociologie du travail, il est au travers de ses publications celui qui, par sa pensée critique et dialectique, permet d’échapper aux illusions de la révolution technologique, notamment celles de l’automation, comme œuvrant mécaniquement à l’émancipation des travailleurs, alors même qu’elles peuvent contribuer à renforcer les formes de l’« esclavage moderne ».

NAVILLE Pierre – SÉHILI Djaouida et ROZENBLATT Patrick (Préf.)
2012 juin – (1956 1° édit.)
21 x 13 cm, 180 p.
Syllepse

Parti et mouvement social : le chantier ouvert par le PSU

Parti et mouvement social : le chantier ouvert par le PSU

Editions L’Harmattan, Mars 2012

A partir d’une problématique questionnant les rapports du parti au mouvement de masse, des responsables et des militants qui ont vécu les diverses luttes apparues plus particulièrement entre 1969 et 1981 ont contribué à l’écriture d’une histoire interrogeant la société actuelle et ses enjeux.

Contributions : Georges Bégot, Abraham Béhar, Huguette Boucharderau, Thérèse Carette, Thierry de Larochelambert, Serge Depaquit, Alain Desjardin, Pascal Dorival, Jean-Marie Harribey, Jean Huillket, Charles Piaget, Jean-Marie Renversade, Daniel Richter, Pierre Soletti, Paul Tréguer, Roland Vittot, Christophe Wargny

La souffrance au travail. Osons le dire !

Cote : LANG

Fatigue, stress, surmenage, manque de considération et de reconnaissance, promesses d’augmentation et d’évolution non tenues, ces trente dernières années les conditions de travail de millions d’hommes et de femmes ont été bouleversées. L’individualisation a remplacé le travail collectif. La mise en compétition des salariés a chassé la solidarité déjà fragile. La réussite individuelle a été récompensée. La surcharge de travail est appelée « défi », « challenge ». Dans cette ambiance, faire preuve d’indépendance d’esprit est suspect. Les nouvelles méthodes de gestion engendrent une dureté et une déshumanisation des relations de travail. Il a fallu un siècle de luttes syndicales et de combats politiques pour encadrer les conditions de travail et protéger les salariés. Mais rien n’est jamais conquis durablement, tout est rapport de force syndical et politique. Aujourd’hui, la domination totale de la finance rend l’action difficile. La rapacité est devenue priorité. Guizot disait « enrichissez-vous ». Il faudrait dire « goinfrez-vous ». La course au profit aboutit à une logique de création de capital par destruction d’emplois. Le marché détruit l’emploi. OSONS LE DIRE!
Denis LANGLET, syndicaliste, élu du personnel pendant près de 30 ans dans un grand groupe industriel international, est aussi membre du Réseau de recherche sur l’innovation. Auteur de L’Industrie dans la tourmente de la finance (2008) et de L’économie en ruine ou la fin d’une histoire (2010).

LANGLET Denis – LE GARREC Jean (préf.)
2011
176 x 12 cm, 80 p.
Bruno Leprince

Parti et mouvement social. Le chantier ouvert par le PSU

Cote : GILL

Cet ouvrage est centré sur la question de la construction d’un socialisme en rupture avec le système capitaliste sans entraîner de régression démocratique. Cette espérance a animé le PSU (Parti Socialiste Unifié) de sa création en 1960 à sa disparition en 1990. Des responsables et militants rappellent ici les apports de la pensée du PSU à l’intelligence collective de l’alternative socialiste, ainsi qu’à l’histoire du mouvement social et à la réflexion sur la question de l’autogestion et du pouvoir. Contributions : Georges Bégot, Abraham Béhar, Huguette Boucharderau, Thérèse Carette, Thierry de Larochelambert, Serge Depaquit, Alain Desjardin, Pascal Dorival, Jean-Marie Harribey, Jean Huillket, Charles Piaget, Jean-Marie Renversade, Daniel Richter, Pierre Soletti, Paul Tréguer, Roland Vittot, Christophe Wargny

GILLET Jean-Claude et MOUSEL Michel (Dir.)
2011
24 x 15 cm, 396 p.
L’Harmattan – ATS

17 octobre 1961. 17 écrivains se souviennent

Cote : ALGE

Dans le cadre de la commémoration du cinquantième anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961, l’association Au nom de la mémoire a pris l’initiative de publier un livre rassemblant les contributions de 17 écrivains, hommes et femmes, français et algériens, lointains « héritiers » sans testament ou porteurs de mémoire. Il y a dix ans, elle avait demandé à des dessinateurs de presse, des caricaturistes de plancher sur le sujet. Cela avait donné un très beau et très suggestif recueil de dessins et de caricatures. Place donc aujourd’hui à la littérature avec Gérard Alle, Jeanne Benameur, Maïssa Bey, Bernard Chambaz, Mehdi Charef, Madgyd Cherfi, Didier Daeninckx, Dagory, Abdelkader Djemai, Salah Guemriche, Tassadit Imache, Mohamed Kacimi, Mehdi Lallaoui, Samia Messaoudi, Michel Piquemal, Leila Sebbar et Akli Tadjer. Autant de sensibilité et d’écriture qui expriment, dans des textes courts, puissants et innovants, les résonances plurielles et ambivalentes du 17 octobre 1961.

Collectif. Textes recueillis par Mustapha Harzoune et Samia Messaoudi
2011
21 x 14,8 cm, 224 p.
Au nom de la mémoire

Trois femmes

Cote : LEGA

J’ai vécu mes premières années à Belle île où je suis né. Avec le temps qui passe, ne restent que des images de cartes postales, photos qui prennent lentement la couleur sépia des anciennes gravures. Alors que j’ai six ans le départ de Belle île est précipité, je n’en comprendrai les raisons que beaucoup plus tard. Une nouvelle histoire commence, loin, très loin de la mer, dans les Causses du Quercy, terre d’origine de ma famille maternelle. Mon arrière-grand-mère parle toujours des Prussiens, elle utilise le même mot en 1940. Ma grand-mère, fille de salle au Val-de-Grâce, puis aide infirmière parle toujours de la boucherie de 14-18, ma mère gère au mieux un mariage qui m’a permis d’avoir un nom. Trois femmes qui se tiennent droites, assument les difficultés, cachent les douleurs, m’apportent la tendresse, l’importance du regard et l’amour de la vie. Avec ces trois femmes qui m’élèvent, je vais vivre la terrible mutation d’un pays. Après une carrière dans l’entreprise privée, Jean Le Garrec devient membre du gouvernement de Pierre Mauroy en 1981. Quatre fois ministre, il sera ensuite élu cinq fois député du Nord.

LE GARREC Jean
2011
20,5 x 14 cm, 144 p.
Bruno Leprince

Six présidents à l’épreuve des 15 évènements qui ont changé la V° République

Cote : RAYN

La France bouge, la Ve République aussi. En un demi-siècle, de Gaulle et ses successeurs ont été confrontés à maintes épreuves. L’indépendance de l’Algérie, l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel, la révolte de mai 1968, la légalisation de l’avortement, la suppression de la peine capitale, l’arrivée de la gauche au pouvoir, la guerre scolaire, le quinquennat présidentiel ne constituent que l’abrégé politique d’une période riche en épisodes.

Jacques RAYNAUD
2011
21,6 x 13,5 cm, 194 p.
L’Harmattan