Mots-clés : Congrès - PSU, Démocratie, organisation Parti, Socialisme autogestionnaire
Mai 1983 • Texte 4 des Contributions au Congrès de Vénissieux
« Une nouvelle démarche pour le PSU » est le Texte 4 des contributions pour le Congrès de Vénissieux (10-12 Juin 1983). Ce texte n’est pas un texte d’orientation traditionnelle, il se concentre sur l’organisation du Parti et son fonctionnement. Les signataires affirment la nécessité d’une nouvelle démarche visant à instaurer un fonctionnement plus conforme aux principes autogestionnaires. Les structures du Parti ne permettent pas un fonctionnement démocratique. En ce qui concerne l’entrée d’Huguette Bouchardeau au gouvernement les signataires condamnent la démarche anti-démocratique poursuivie par la majorité depuis le Congrès de Nantes pour aboutir à ce qui avait été voté par 15% seulement des militants. C’est une participation au gouvernement sans condition. Si le combat contre la droite et son retour au pouvoir est nécessaire, les signataires affirment comme orientation prioritaire la nécessité de développer une politique alternative en toute autonomie. A partir de là des axes de lutte sont définis : partage du travail et extension des droits des travailleurs, égalité des droits pour les travailleurs immigrés, réforme fiscale, mise en place d’une autre politique énergétique, lutte contre la force de frappe pour une Europe sans nucléaire.
Mots-clés : Politique Économique, Socialisme autogestionnaire
Mai 1983 • Contribution au Congrès de Vénissieux Texte 2
« Une nouvelle ambition pour le PSU » est le texte 2 des contributions pour le Congrès de Vénissieux (10-12 juin 1983). La participation d’Huguette Bouchardeau au gouvernement est vécue par les signataires comme une chance pour le PSU en terme de crédibilité et d’audience auprès des travailleurs, syndicalistes, militants. Pour autant ils sont conscients qu’il est nécessaire de poser les jalons d’un parti influent pour l’autogestion, et de faire des propositions concrètes en réponse à la crise économique. Ils demandent un véritable partage du pouvoir dans l’entreprise par le développement des droits et pouvoirs des travailleurs, le développement de leur capacité d’intervention : sur les conditions et l’organisation du travail, sur l’introduction des nouvelles technologies, afin de permettre une autre productivité du travail fondée sur l’initiative ouvrière. Par ailleurs, pour assurer le maintien du pouvoir d’achat des couches populaires, il réclame une véritable redistribution des revenus au travers du partage du travail, d’une réforme de la fiscalité, de la protection sociale, d’une révision antihiérarchique de la grille des salaires. Les signataires posent clairement le choix d’une société socialiste, anti productiviste. Au niveau de la politique étrangère, ils plaident pour le desserrement des contraintes internationales, le non-alignement, le refus de la politique des blocs, le désarmement nucléaire en Europe.
Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme autogestionnaire, stratégie politique
20-26 Février 1981
Pour le Congrès de Colombes, la commission structure a examiné les contradictions majeures entre le discours autogestionnaire et les fonctionnements internes du Parti. Si le PSU est pour la reconnaissance des minorités nationales et pour l’autonomie des régions, il continue pourtant à fonctionner avec un pouvoir central presque aussi concentré que l’Etat français. Le PSU dénonce la démocratie parlementariste et pourtant les débats à la Direction Politique ou la préparation des Congrès sont de même type. La commission propose, dans cette même optique, deux axes de réflexion : la préparation du Congrès et les modalités de l’élection de la Direction Politique. Elle envisage par ailleurs une réflexion à plus long terme et souhaite que la Commission des minorités nationales et la Commission Plans Alter s’interrogent sur ce que pourrait être un Etat confédéral de type socialiste autogestionnaire.
Mots-clés : Congrès - PSU, Socialisme autogestionnaire, stratégie politique
7-8 Février 1981
Le 12ème Congrès du PSU a eu lieu à Colombes les 7 et 8 Février 1981. Le contexte des élections présidentielles à venir marque ce Congrès. Les textes d’orientation se répartissent en deux textes : les textes A (A1-A2 ET A3) et le texte B. Les textes A affirment que l’autogestion peut être un facteur de rassemblement et d’espoir pour surmonter les dispersions et les déceptions des militants, en particulier du PS et du PC. Une gauche nouvelle, unitaire et autogestionnaire doit s’affirmer pour que s’ouvrent de nouvelles perspectives pour une transformation socialiste de la société. Pour cela il faut définir la stratégie autogestionnaire qui exige une étroite liaison entre luttes sociales et luttes politiques et les forces sociales sur lesquelles s’appuie le projet. C’est à travers la dynamique créée par la lutte des femmes, les luttes anti-racistes des minorités nationales, les luttes portées par le mouvement écologique que les forces sociales pour le projet autogestionnaire se définissent. Le P.S.U. ne peut être, cependant, qu’un élément de cette nouvelle force politique qui doit d’abord rassembler l’ensemble de ce qu’on appelle le courant autogestionnaire. Le texte B rappelle que les militants se situent dans la gauche révolutionnaire et qu’il s’agit avant tout de poser les jalons de l’unité populaire et pour cela de globaliser les luttes dans une dynamique révolutionnaire. Les luttes ne peuvent être strictement nationales et une participation accrue aux luttes internationales est nécessaire. Quatre motions présentées ont été adoptées par acclamation.