25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Faire de la politique autrement. Les expériences inachevées des années 1970
Cote : HATZ
Les années 70 sont souvent oubliées ou dénigrées : » Utopiques ! « , « Idéologiques », » Rien à voir avec aujourd’hui « . Et pourtant, de multiples fils nous rattachent à elles : discontinus ou recomposés, nous les avons démêlés. Mettre au jour les choix qui ont construit la force du Parti socialiste, c’est réentendre les multiples questions qui ont agité les clubs, la CFDT, des associations : à quoi servent des partis ? Peut-on mettre en cause la division des rôles entre parti, syndicat et association ? Nous avons retrouvé l’exigence de construire un parti ouvert, qui ferait participer les citoyens à l’élaboration d’un programme politique. Longtemps enfouie, elle a ressurgi avec les mobilisations du 21 avril 2002. Mouvement social : les années 70 réinventent l’expression, la chargent de dire les nouveaux thèmes de lutte. Avec les féministes et les écologistes, elle porte les exigences de nouveaux thèmes de lutte. Avec les féministes et les écologistes, elle porte les exigences de nouveaux rapports entre sexes, entre les hommes et la nature. Elle devient l’emblème de nouvelles formes d’engagement. Les années 70 interpellent le politique : de mai 68 à Lip, du mouvement de libération des femmes à la dénonciation du totalitarisme, elles explorent ses limites. De nouvelles figures se sont esquissées avec l’autogestion, la démocratie participative. Aujourd’hui reformulées avec l’expérience des années 80, ces questions fondent celles d’aujourd’hui : qu’est-ce qui donne sens à une vie en commun ? En redécouvrant ce passé, nous pouvons mieux comprendre les appels du monde d’aujourd’hui. Car » l’incompréhension du présent naît fatalement de l’ignorance du passé. » (Marc Bloch)
Hélène HATZFELD
2011
23 x 14 cm, 330 p.
ADELS
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Les Légitimités ordinaires. Au nom de quoi devrions-nous nous taire?
Cote : HATZ
Comment des légitimités peuvent-elles être ordinaires ? D’habitude, on pense que les légitimités concernent les hommes et les situations de pouvoir ou de compétences. Il est même fréquent d’entendre un élu dire qu’il est le seul à détenir une légitimité, du fait de son élection. Et pourtant, de plus en plus souvent, il est question de légitimité à propos de personnes ou de faits ordinaires,qu’il s’agisse d’éducation, de procréation assistée, de luttes, d’expressions artistiques, que ce soit pour revendiquer ou dénier une légitimité. Hélène Hatzfeld a enquêté pour mesurer et surtout comprendre ce phénomène, dans les articles de la presse quotidienne, sur Internet et par une série d’entretiens dans un quartier en rénovation urbaine. Au- delà d’un abus de langage ou d’un effet de mode, les revendications de légitimités sont significatives de transformations profondes. Tout en partageant avec les luttes pour la reconnaissance l’attente d’une égalité réelle de droits, les revendications actuelles de légitimités s’en distinguent par leurs enjeux. Elles interpellent les principes de légitimité, le partage des droits à définir des normes dans la société, à distinguer ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas. Poser la question « au nom de quoi ? », c’est interroger les fondements des légitimités électives et révéler les mutations du rapport au politique. Hélène Hatzfeld est docteur d’État en science politique, agrégée de lettres classiques. Elle est membre du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (Lavue). Engagée depuis de nombreuses années dans la recherche sur les mutations actuelles des conceptions et des pratiques politiques.
Hélène HATZFELD
2011
24 x 15,5 cm, 272 p.
L’Harmatttan Adels
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Memories of May ‘ 68
Cote : REYN
1968 in France has been the focus of much attention for over forty years; while mai 68 is seen as a watershed in the development of French society, a common narrative that portrays it in an increasingly reductive light has become prévalent. As a resuit, the French collective memory has been shaped and cultivated in such a way as to undermine the true magnitude of the ‘events’. Why this should be the case.who benefits from the dominance of this consensus, and to what extent the history of 1968 is retrievable are the questions that underpin Aiemor/es of May ’68: France’s Convenient Consensus. Chris Reynolds is Senior Lecturer in French and European Studies at Nottingham Trent University.
Chris REYNOLDS
2011
23,5 X 5,5 cm, 192 p.
University of wales press Cardiff
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur La Voie. Pour l’avenir de l’humanité
Cote : MORI
Le vaisseau spatial Terre, continue à toute vitesse sa course dans un processus à trois visages : mondialisation, occidentalisation, développement. Tout est désormais interdépendant, mais tout est en même temps séparé. L’unification techno-économique du globe s’accompagne de conflits ethniques, religieux, politiques, de convulsions économiques, de la dégradation de la biosphère, de la crise des civilisations traditionnelles mais aussi de la modernité. Une multiplicité de crises sont ainsi enchevêtrées dans la grande crise de l’humanité, qui n’arrive pas à devenir l’humanité. Où nous conduit la voie suivie ? Vers un progrès ininterrompu ? Nous ne pouvons plus le croire. La mort de la pieuvre totalitaire a réveillé la pieuvre des fanatismes religieux et stimulé celle du capitalisme financier. Elles enserrent de plus en plus le monde de leurs tentacules. La diminution de la pauvreté se fait non seulement dans un accroissement de bien-être matériel, mais également dans un énorme accroissement de misère. Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie. Edgar Morin pose ici les jalons d’une « Voie » salutaire qui pourrait se dessiner par la conjonction de myriades de voies réformatrices et nous conduire à une métamorphose plus étonnante encore que celle qui a engendré les sociétés historiques à partir des sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs. Edgar Morin est né à Paris en 1921. Directeur de recherches émérite au CNRS.
MORIN Edgar
2011
21,5 X 13,5 CM, 320 p.
Fayard
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Le Larzac s’affiche (Préface Stéphane Hessel. Avant-propos Louis Joinet)
Cote : LETO
En octobre 1971, les habitants du Larzac apprennent la décision officielle de l’extension du camp militaire situé sur leur plateau. Les paysans décident alors de défendre leurs terres et s’engagent dans une lutte acharnée qui prendra valeur de symbole et durera 10 ans. En 1981, François Mitterrand renonce à cette extension. Mais le Larzac ne s’arrête pas là. Un « après-Larzac » se met en place, qui poursuit un développement agricole basé notamment sur la gestion collective des terres, le renforcement des solidarités locales, nationales et internationales. Au cours de toutes ces années, le Larzac a peu à peu dessiné l’image d’un combat dont témoignent la centaine d’affiches rassemblées ici. Réalisées dans l’enthousiasme, ou la rage parfois, elles ont le mérite de mettre à jour une formidable énergie créative et une belle aventure humaine.
Solveig Letort, née en 1964, fille de militants, elle a vécu enfant la lutte du Larzac et y vit toujours aujourd’hui. Diplômée de l’université de Montpellier en éthnosociologie, elle a publié Chronique des gens du schiste en 1990 aux éditions Siloë.
LETORT Solveig
2011
25 X 17 cm, 144 p.
Seuil
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Tricolores. Une histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite.
Cote : NOVA
Lutte des signes et combat politique se mêlent. L’imagerie de la gauche et de l’extrême gauche occupe aujourd’hui bien plus l’espace public et notre imaginaire que celle des droites. L’image serait-elle par essence émancipatrice? La droite utilise-t-elle d’autres moyens pour convaincre et mobiliser? Ce livre montre que sa propagande graphique n’a pourtant jamais cessé. Elle a même été souvent surprenante et explosive! Campagnes de soutien au général Boulanger, activisme désespéré de l’OAS, multiplication des affiches sous Pétain, tribulations poujadistes, virtuosité visuelle du gaullisme à la Libération, qui sombre dans les pommes de la chiraquie 50 ans plus tard, Front national producteur d’images en tout genre, impact graphique des identitaires aujourd’hui… Ce livre raconte l’histoire visuelle de la droite et de l’extrême droite en France depuis 1880. Analyser la production graphique et confronter les thématiques de ces courants politiques permet de saisir leur idéologie et de comprendre leur histoire. Quels symboles utilisent-ils? Quelles valeurs défendent-ils? Qu’en est-il du racisme et de la xénophobie? Existe-t-il toujours une imagerie antisémite? Comment sont représententés la gauche, les femmes, les jeunes… ? Laissons parler les petits papiers, en sachant qu’une bonne image ne s’oublie jamais! Collectionneur d’autocollants politiques et de papiers éphémères de propagande, Zvonimir Novak, professeur d’arts appliqués, est l’auteur d’une étude sur les fresques murales de la Révolution des oeillets au Portugal et de La Lutte des signes. 40 ans d’autocollants politiques (Éditions libertaires, 2009).
NOVAK Zvonimir
2011
26 X 20 cm, 304 p.
L’échappée
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur La légende du demi-siècle 1- Des années folles aux années noires. 1922-1940
Cote : Boîte CUZ-LAU
Un jour qu’il remettait au journal Le Monde la nécro d’une personnalité en vue, il croisa l’intéressé dans les couloirs. Surpris de voir vivant quelqu’un qu’il venait d’enterrer, il faillit, me confia-t-il, lui présenter ses condoléances. Poète, homme à tout faire du journalisme André Laude a collaboré à de nombreux périodiques… En 1975, Les Nouvelles littéraires, décident, pour faire peau neuve, de réaliser un numéro spécial, une espèce d’anthologie succincte des arts et des lettres. L’idée est bonne, encore faut-il trouver quelqu’un qui soit capable, pour une somme modique de la mener à bien dans des délais très brefs. « Ils m’ont mis en perfusion avec une caisse de bière et quelques sandwichs et vogue la galère. J’ai travaillé sans discontinuer pendant trois jours, les feuillets partaient à l’imprimerie, sans que j’ai le temps de les relire, la commande portait sur un numéro, j’en ai livré deux ». La Légende du demi-siècle, qui circule depuis lors comme un Samizdat, serait née ainsi, dans l’urgence et la précipitation. Cette balade à travers cinquante ans de peinture, de musique et de littérature, passe en revue tous les courants, tous les mouvements qui ont enrichi la vie culturelle de 1920 à 1975. Ruiné par l’alcool et la solitude, André Laude est mort à Paris en Juin 1995 dans le plus total dénuement. Quelque temps avant, il écrivait : « Toute ma vie, avec ma poésie, j’ai tissé un manteau de misère et maintenant ce manteau de misère me ronge les os ».
LAUDE André ( Préface de François Vignes)
2011
21 X 12,5 cm, 112 p.
Levée d’encre
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Le syndicalisme dans le Puy-de-Dôme de 1864 à 2011
Cote : SYND
A l’occasion de l’exposition “ Le syndicalisme dans le Puy-de-Dôme de 1864 à 2011” Des destins d’exception Ouvriers, agriculteurs, enseignants, mineurs, cadres, étudiants… l’exposition dépeint toute la diversité syndicale puydômoise dans le respect des sensibilités : du syndicalisme révolutionnaire au mouvement social chrétien en passant par les mouvements réformistes. Des personnalités aussi célèbres que symboliques sont présentées : Abel Gauthier le paysan résistant, Antoine Barrière le travailleur chrétien, Robert Marchadier le cégétiste charismatique, Roland Viel le tribun de l’agriculture, Jean-Auguste Senèze l’instituteur, Michel Debatisse le syndicaliste ministre, Raymond Perrier le militant de la protection sociale … Mais le Conseil général met aussi à l’honneur les hommes et les femmes anonymes du Département, trop souvent oubliés de l’histoire. Leçons du passé et défis du futur Les femmes et les hommes qui se sont engagés dans le syndicalisme, au risque de leur carrière, de leur liberté, et parfois de leur vie, ont légué aux Puy-dômois comme à tous les Français de précieuses valeurs communes. Au chacun pour soi et au corporatisme, à l’isolement et au morcellement, à la passivité et au fatalisme, aux conflits d’origines, de cultures, de philosophies et de religion, à l’ignorance, ils ont opposé ces règles d’or : s’unir, s’organiser, lutter, négocier, partager, apprendre.
Avant-propos de Pierre Juquin
Mars 2011
25 x 24 cm, 160 p.
25 avril 2011 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Le Temps de la Justice. Algérie : 1954-1962
Cote : DAVE
De 1954 à 1962, le peuple algérien, dans la misère, se rebella contre son pays colonisateur : la France. Le gouvernement français fit tout pour cacher cette guerre aux Français qui l’ignorèrent totalement en leur disant qu’on allait simplement rétablir l’ordre en Algérie. Pour étouffer la liberté, les journaux écrits voulant parler de cette guerre furent saisis, et 1 500 000 Français « appelés » furent ainsi envoyés faire leur service militaire en Algérie. Un prêtre courageux, Robert Davezies, au nom de sa foi chrétienne et de sa qualité de Français, apprit à connaître ces Algériens et prit fait et cause pour soutenir leur libération, en essayant d’éveiller la population française, ce qui lui valut dix ans de prison par contumace pour atteinte à l’honneur de la France. Il écrivit alors Le Temps de la Justice, édité au printemps 1961 en Suisse. Ce livre fut aussitôt par arrêté ministériel interdit de vente et resta inconnu du public français. Cinquante ans plus tard, il est plus que temps de faire éclater la vérité au grand jour, et plus d’un « appelé » de l’époque y découvrira ce que fut cette guerre sanglante et qu’il n’est pas à notre honneur de nous proclamer « Anciens d’Afrique du Nord ». Outre les cinq cent mille à un million de morts africains, près de vingt cinq mille Français y laissèrent la vie et des millions d’autres furent traumatisés au point de n’en avoir jamais parlé, même à leur famille.
DAVEZIES Robert. Présentation de Jean Lajonchère
(1961) – 2011
21,5 x 13,5 cm, 164 p.
L’Harmattan
10 avril 2011 par | Catégorie: Lyon, Sections | Pas de commentaires
Successeur d’Alain Rocher en tant que secrétaire de la section ESU/Lyon en 1966, Georges Tissot montre que les ESU étaient des militants étudiants aux côtés des militants syndicaux et ouvriers.
4 mai 2010 par | Catégorie: ESU 60-71 | Pas de commentaires
On n’adhère pas aux ESU mais au PSU, les ESU n’étant que les sections du PSU en milieu étudiant. On adhère pour des raisons idéologiques ou politiques, ou encore pour faire prendre en compte les difficultés d’organisation de l’Université dans un monde en profonde mutation.
30 avril 2010 par | Catégorie: Lyon, Sections | Pas de commentaires
La section ESU/Lyon est partie prenante de toutes les luttes : Guerre d’Algérie et combat antifasciste, militants actifs contre la guerre du Vietnam, présents dans le Mouvement de Mai, occupation du Journal « Le Progrès »…ainsi que le raconte Alain Rocher.
27 avril 2010 par | Catégorie: Nanterre, Sections | Pas de commentaires
Les étudiants PSU de Nanterre, en particulier dans le département Sciences Humaines ont occupé une place importante dans le mouvement de Mai et après.
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Manifeste d’économistes atterrés
Cote : ECON
Les décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité économique et les inégalités sociales. Ces politiques de soumission au pouvoir de la finance mettent en danger l’avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l’initiative d’écrire ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe. Il soumet au débat vingt-deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressé à la communauté des économistes, et plus de sept cents d’entre eux, issus comme nous d’horizons théoriques très divers, l’ont signé – , ce manifeste est surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd’hui patent entre les affirmations péremptoires des « experts » et la fragilité de leurs diagnostics. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l’idée que d’autres choix peuvent être mis en débat. Philippe Askenazy (CNRS), Thomas Coutrot (Conseil scientifique d’Attac), André Orléan (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE).
Introduction par Ph. Askenazy, Th. Coutrot, A. Orléan, H. Sterdynoak
2010
17 x 11,5 cm, 70 p.
Les liens qui libèrent
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Pierre Naville. La passion de l’avenir. Le dernier cahier (1988-1993)
Cote : NAVI
Notre société se débat aujourd’hui dans une situation de crise qui engendre le pessimisme. Cette situation invite à se poser des questions de fond : quelles valeurs opposer à la marchandisation du monde ? Que peut la littérature ? La recherche scientifique ? La politique ? Comment se débarrasser des mensonges dominants ? Comment refonder le socialisme ? À ces questions, Pierre Naville est un des rares esprits à avoir su donner des réponses. Co-fondateur du mouvement surréaliste dans les années vingt, communiste et dirigeant de l’Opposition de gauche dans les années trente, compagnon de Léon Trotsky, initiateur du PSU et sociologue de premier plan, directeur de recherche au CNRS, théoricien longtemps présent sur la scène internationale, Pierre Naville ouvre, à la fin du XXe siècle, des perspectives inédites. Le présent ouvrage est principalement constitué par le dernier Cahier posthume (1988-1993) de Pierre Naville. Michel Burnier, Véronique Nahoum-Grappe, Roberto Massari, Maurice Nadeau l’accompagnent de textes montrant l’usage qui peut en être fait. Alain Cuenot dresse une chronologie de la vie et des œuvres de Pierre Naville.
(NAVILLE Pierre) – Michel Burnier, Véronique Nahoum-Grappe (dir.) – Alain Cuenot – Roberto Massari, Maurice Nadeau
2010
21 x 13,5 cm, 232 p.
Maurice Nadeau
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Retraites. L’heure de Vérité
Cote : ATTA
Depuis 1993, les «réformes» du système de retraites se suivent… et se ressemblent. Pour l’avenir, de nouvelles mesures s’apprêtent à remettre en cause le droit à la retraite à 60 ans et à rallonger encore la durée de cotisation des salariés du privé comme des fonctionnaires. Face à l’augmentation du nombre de retraités, il s’agit fondamentalement pour le gouvernement de baisser le montant des pensions. La paupérisation des retraités est programmée. Le système par répartition basée sur la solidarité entre les générations est ainsi petit à petit vidé de son contenu. Si l’objectif de le remplacer par un système par capitalisation a pris du plomb dans l’aile avec la succession de crises financières, il n’est cependant pas abandonné. Des «réformes systémiques» du système par répartition sont, de plus, envisagées qui en transformeraient la logique avec l’instauration d’un régime à points ou à « comptes ». D’autres solutions existent pourtant, comme ce livre le montre, à condition de lever plusieurs tabous. Elles supposent un nouveau partage de la richesse produite en s’attaquant aux revenus financiers, ce qui est possible par l’augmentation des cotisations. Elles supposent aussi un partage de l’emploi en cessant de focaliser sur l’augmentation de l’emploi des seniors, pour viser à réduire le chômage, notamment celui des jeunes, et à améliorer le taux d’emploi des femmes en même temps que leurs conditions d’emploi. Il s’agit donc de travailler moins longtemps – et non pas plus – quand la productivité augmente et de mieux répartir emplois et revenus. Ce livre, qui s’appuie sur les chiffres du rapport d’avril 2010 du Conseil d’orientation des retraites (COR), en fait la démonstration.
ATTAC – Fondation Copernic – HARRIBEY Jean-Marie – KHALFA Pierre – MARTY Christiane (coord.) – CONCIALDI Pierre – HORUS Didier – HUSSON Michel – JOHSUA Isaac – MANGENOT Marc – MORVAN Patrick – RALLET Daniel
2010
19 x 11,5 cm, 176 p.
Syllepse
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Mai 68 dans l’histoire. Les ambiguïtés du socialisme autogestionnaire
Cote : FONT
Toute évocation de Mai 68 est empreinte de jugements particuliers. Parmi ceux qui ont connu les événements, ces jugements reflètent, pour les uns, leur malaise vis-à-vis de ceux qui s’en prenaient à leurs privilèges, pour les autres une nostalgie de ces tumultueuses journées de fraternité, dont les plus militants faisaient les hirondelles d’un printemps socialiste. Ceux qui ne les ont pas connus en restent aux idées reçues du monde présent où les privilégiés rejettent cet héritage dont ils sont les bénéficiaires. Qu’est donc Mai 68 ? Allant au-delà des préjugés et des idées reçues, l’auteur, syndicaliste et militant au PSU, fait un point sur ce qu’a été Mai 68 en laissant une large place aux perceptions des décennies suivantes. Il insiste notamment sur le concept de stasicratie, terme issu du grec, signifiant institutions politiques, en le replaçant dans les combats doctrinaux de la fin des années 1970. – Introduction – Comprendre l’histoire – Retour sur le passé. La Stasicratie. La classe compétente. Les forces sociales – Le Monde de Mai 68. Le regard de 1968. De 1978. de 1990. le regard d’aujourd’hui. Le gestionnisme.
FONTAINE André
2010
21,4 x 13,7 cm, 314 p.
L’Harmattan
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Colette Audry 1906-1990. Engagements et identités d’une intellectuelle
Cote : LIAT
Née au début du siècle, Colette Audry appartient à cette première génération de femmes qui accèdent aux grandes institutions éducatives pour s’engager dans l’une des premières professions intellectuelles ouvertes aux femmes, l’enseignement. Tout en restant professeure de lettres dans le secondaire, Colette Audry milite sa vie entière dans des organisations politiques de gauche et devient écrivaine. Agrégée à 22 ans, elle obtient son premier poste en 1928 et s’engage quelques années plus tard dans un syndicat d’enseignants. Elle adhère ensuite au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, à la SFIO dans la tendance dirigée par Marceau Pivert qui prône un Front populaire de combat, critique la politique de non-intervention en Espagne et dénonce les procès de Moscou. Pendant la guerre, elle mène des actions aux côtés des communistes du Front national à Grenoble. À la Libération, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir rencontrés durant les années trente l’aident à publier ses premiers écrits littéraires chez Gallimard. Elle collabore aux Temps modernes, à France Observateur ou à la revue Arguments. Adepte du Deuxième sexe dès sa sortie en 1949, elle crée avec d’autres militantes au début des années soixante le Mouvement démocratique féminin considéré comme un laboratoire d’idées féministes et socialistes et devient dans le même temps directrice d’une collection « Femme » chez Denoël-Gonthier. Au sein de la Nouvelle gauche puis du PSU, Colette Audry se mobilise contre la guerre d’Algérie. Alors que la déstalinisation semble en marche, elle milite pour la réunification du mouvement ouvrier et fonde avec Jean Poperen l’Union des groupes et des clubs socialistes puis adhère au parti socialiste de François Mitterrand à Epinay en 1971. À la croisée de l’histoire des intellectuels et de l’histoire des femmes, cette étude analyse le devenir d’une intellectuelle au xx- siècle dans un contexte où l’accès des femmes au pouvoir reste problématique. Cette recherche biographique présente une mise en perspective chronologique de l’itinéraire de Colette Audry puis s’interroge sur la construction de ses identités d’enseignante, de femme politique, d’écnvaine et de féministe. À travers ce parcours, il s’agit de réfléchir aux modalités d’engagement qui lui sont propres: les stratégies mises en place pour s’accomplir et obtenir une reconnaissance en tant qu’intellectuelle, la manière dont elle vit et se représente cette condition et le rôle de l’engagement féministe dans ce processus d’individuation, Séverine LIATARD est docteure en histoire (Pans II, productrice déléguée à La Fabrique de l’histoire sur France Culture et auteure des Femmes politiques en France, de 1945 à nos jours (Complexe, 2008)
LIATARD Séverine
2010
24 x 15,3 cm, 396 p.
PUR Presses Universitaires de Rennes
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Discours en Amérique latine 1911
Cote : JAUR
Épisode peu connu de sa vie, de mi-juillet à fin octobre 1911, Jean Jaurès se rend au Brésil, en Uruguay et en Argentine. Ce fut son unique grand voyage à l’étranger. Dans ces trois pays, il donne des conférences publiques qui ont un grand succès. Seules les huit conférences prononcées à Buenos Aires en Argentine avaient été immédiatement traduites et publiées en espagnol, mais jamais en français. Jaurès y développe des notions fondamentales de sa pensée dans « La politique sociale en Europe et la question de l’immigration », et « L’organisation militaire de la France », ou plus philosophique dans « Civilisation et socialisme ». Par la qualité de ces conférences, ce voyage est un moment important dans l’œuvre de Jaurès. En fait, chacun de ces textes est une contribution à la réflexion universelle : comment bâtir une nation ? Dans son commentaire, Jean-Luc Mélenchon montre l’actualité du message de Jaurès quand l’identité républicaine de la France est mise en cause. Réalisé par des militants du Parti de Gauche, cet ouvrage propose pour la première fois la publication en français de toutes ces conférences, en expliquant les conditions de ce voyage. Des photos de Jaurès en Amérique latine, jusque-là inédites en France, y sont aussi présentées.
Jean JAURES. Préface de Jean-Luc Mélanchon
2010
17,2 x 12 cm, 224 p.
Bruno Leprince
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Classes en lutte. Entretiens.
Cote : PINC
Depuis la fin des trente glorieuses, la chute de l’URSS et le triomphe du capitalisme financier mondialisé, la lutte des classes passe à la trappe. Elle a quasiment disparu des discours politiques et médiatiques, au profit des thèses sur la « moyennisation » et l’émiettement de la société. Pourtant, la guerre des classes se poursuit jour après jour… tous les coups sont permis et les riches sont en train de la remporter. Pour parler des classes sociales et des conflits qui les animent, des intellectuels ont accepté de répondre avec humour et pédagogie aux questions du Parti de Gauche. Des sociologues nous éclairent sur la grande bourgeoisie (Monique et Michel Pinçon), sur le monde ouvrier (Stéphane Beaud et Michel Pialoux) mais aussi sur le racisme social ordinaire (Annie Collovald). Le journaliste François Ruffin évoque le traitement que les médias réservent à la lutte des classes. Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui pensent que la lutte, c’est définitivement classe, et que l’oublier serait se renier.
Monique et Michel Pinçon sont sociologues et directeurs de recherche au CNRS, Stéphane Beaud est sociologue et professeur à l’École normale supérieure, Michel Pialoux est sociologue et maître de conférence à l’EHESS, Annie Collovald est professeur de sociologie à l’université de Nantes, François Ruffin est journaliste au bimestriel Fakir.
Monique Pinçon-Charlot & Michel Pinçon – Stéphane Beaud & Michel Pialoux – Annie Collovald – François Ruffin. Introduction : Jeanne Fidaz
2010
17,2 x 12 cm, 224 p.
Bruno Leprince
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Mai 68 et ses vies ultérieures
Cote : ROSS
Célébrée dans nombre de spectacles commémoratifs, l’histoire officielle affirme que les idées et les pratiques les plus radicales des révoltes de Mai 68 ont été récupérées ; que Mai 68 serait une quête individualiste et spirituelle annonçant le mot d’ordre des années 1980, « liberté ». La position que j’adopte en est le contre-pied, car Mai 68 fut avant tout un événement politique : Mai 68 fut le plus grand mouvement de masse de l’histoire de France, la grève la plus importante de l’histoire du mouvement ouvrier français et l’unique insurrection « générale » qu’aient connue les pays occidentaux depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle s’est étendue au-delà des centres traditionnels de production industrielle pour gagner les travailleurs du secteur tertiaire. Aucun secteur professionnel, aucune catégorie de travailleurs n’ont été épargnés ; il n’y a pas de région, de ville ou de village de France qui ait échappé à la grève générale. Et ce mouvement s’inscrit dans la lignée de l’aspiration profonde des années 1960, à savoir l’aspiration à l’égalité.
Kristin Ross enseigne la littérature comparée à l’université de New York. Ce livre – paru pour la première fois en français en 2005 – est le troisième qu’elle consacre à la culture politique française contemporaine.
ROSS Kristin
2010
18 x 11 cm, 384 p.
Agone
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Paysan et rebelle, un portrait de Bernard Lambert
Cote : AUDIO-VIS PSU
« En retraçant la vie de Bernard Lambert, paysan de Loire Atlantique, député à 27 ans puis figure mythique des luttes paysannes dans l’Ouest au cours des années 1970, fondateur du mouvement des « Paysans travailleurs » et père spirituel de José Bové, « Paysan et rebelle » remonte aux sources de la contestation paysanne d’aujourd’hui et parcourt un demi-siècle d’évolution de l’agriculture en France. C’est aussi un portrait de groupe, car l’histoire de Bernard Lambert est racontée par ses proches, ses compagnons de lutte, sa femme Marie-Paule, ses amis de la JAC, ses camarades du PSU ou des Paysans travailleurs, des inconnus ou des « personnalités » : Maître Henri Leclerc, Michel Rocard, José Bové… qui tous parlent d’eux-mêmes en parlant de lui et constituent un récit à plusieurs voix, à la fois biographie singulière et fresque historique, histoire des idées et histoire des gens mêlées. »
Christian Rouaud
2010
1h 25 Couleur
Iskra Productions
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Mouvements ouvriers et crise industrielle dans les régions de l’Ouest atlantique des années 1960 à nos jours
Cote : JALA
Cet ouvrage réunit les actes de deux journées d’études tenues à Nantes en 2007 et 2008, à l’initiative du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique, du Centre nantais de sociologie et du Centre d’histoire du travail. Réunissant analyses scientifiques et témoignages de militants ouvriers, elles ont cherché à explorer un champ de recherche peu développé jusqu’alors, tant par des approches globales à l’échelle régionale (Bretagne, Pays de la Loire, Pays basque, Asturies), que par des études microsectorielles par branches ou entreprises. Crise industrielle, fermetures de sites, licenciements massifs… Les interve- nants ont souligné que, face à ces difficultés, le monde ouvrier n’était pas resté inactif et qu’il avait tenté de mettre en œuvre des stratégies de lutte susceptibles d’enrayer le processus de désindustrialisation en cours. En s’intéressant autant aux acteurs collectifs qu’aux formes d’expression développées par les mouvements sociaux, les communications ont interrogé l’existence d’identités propres, notamment en matière de culture politique.
Laurent JALABERT et Christophe PATILLON ((dir.) C. BOUGEARD – R. RUFAZA ORTEGA – R. VEGA GARCIA – R. Fabre – V. PORHEL – R. JUIN – P. JOURDAIN et J. COTTIN – E. MEURET- CAMPFORT H. CHEVOLLEAU – M. CARTIER et J-N RETIERE – Y. DROUET –
2010
24 X 15,5 cm, 190 p.
Presses universitaires de Rennes – Collection “Histoire”
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Où va la démocratie sociale? Diagnostic et propositions.
Cote : ROUI
Où va la démocratie sociale? En France, la crise de celle-ci vient de loin. Il a fallu attendre 1968 pour que la négociation d’entreprise et la négociation interprofessionnelle soient reconnues. Aujourd’hui, le système formé par l’État, les organisations d’employeurs et les syndicats de salariés peine à apporter des réponses à la mesure de l’ampleur des problèmes. Le taux de syndicalisation reste faible, le syndicalisme trop divisé, le patronat trop frileux, et les pouvoirs publics trop peu respectueux de la négociation collective. La loi Larcher de 2007 obligeant l’État à offrir aux partenaires sociaux la possibilité de négocier avant tout projet de réforme sur le travail, l’emploi et la formation, ainsi que la loi du 20 août 2008 établissant de nouvelles règles de représentativité syndicale et d’accord parviendront-elles à enrayer ce processus? L’enjeu est d’autant plus important que la crise économique et financière renforce la fracture sociale et générationnelle. Cet ouvrage met en perspective l’évolution des relations sociales et ses difficultés récurrentes en France durant les quarante dernières années. Il formule des propositions concrètes touchant aux relations professionnelles, à l’emploi et à la protection sociale : implication des salariés dans la gouvernance de l’entreprise, développement de la négociation collective à tous les niveaux, investissement dans les compétences et la sécurisation des transitions professionnelles, renforcement du rôle prélégislateur des partenaires sociaux, réponse aux nouveaux enjeux de la protection sociale, émergence d’une démocratie sociétale plus large avec les associations et collectivités territoriales. Fruit d’échanges avec l’ensemble des partenaires sociaux, ce livre prône un nouveau modèle de développement qui concilie les intérêts économiques sociaux et environnementaux d’un capitalisme partenarial et d’une démocratie renouvelée.
Henri Rouilleault, administrateur de l’INSEE, est auteur de plusieurs ouvrages sur l’anticipation des mutations, la conduite du changement, la réduction du temps de travail. Membre du cabinet de Michel Rocard à Matignon (1989-1991), il a été directeur général (1991-2006) de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) et conseiller spécial du commissaire européen pour l’emploi Vladimir Spidla (2009). Il vient de rejoindre le Centre d’Analyse Stratégique.
Henri ROUILLEAULT
2010
21,5 X 15,5 cm, 240 p.
Editions de l’Atelier
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Syndicats : lendemains de crise ?
Cote : PERN
Nouvelle édition revue et augmentée. Très tôt cet ouvrage s’est imposé comme la référence sur le sujet, au sein d’une vaste littérature qui entendait expliquer la crise ouverte dans le syndicalisme français depuis la fin des années 1970. Jean-Marie Pernot éclaire, en effet, d’une perspective nouvelle la décomposition et la fragmentation syndicales, en les inscrivant dans leurs conditions historiques et en comparant le cas français aux autres pays d’Europe. Depuis une vingtaine d’années, le syndicalisme a perdu de son efficacité partout dans le monde et singulièrement en Europe. Pris dans ce mouvement d’ensemble, il a connu en France un affaiblissement plus précoce et plus radical qu’ailleurs. Cette désaffection a été amplifiée par la guerre de tous contre tous à quoi se ramènent trop souvent les relations intersyndicales. Surtout, le syndicalisme ne peut être isolé de ses interactions prolongées avec d’autres acteurs – le patronat et l’État. Or, sous l’essor des politiques néolibérales, l’État a modifié les règles du partenariat social. Il n’y a certes pas de raison unique à un phénomène de crise aussi durable ; mais dans la pluralité des causes, cette part prise par l’État dans la régulation du social est décisive.
PERNOT Jean-Marie
(2005)-2010
17,8 x 10,8 cm, 428 p.
Gallimard Folio
25 avril 2010 par | Catégorie: Fonds documentaire ITS/PSU | Commentaires fermés sur Le travail. Une valeur en voie de disparition ? Nouvelle édition
Cote : MEDA
Paru en 1995 sous un titre qui suscita la polémique, Le Travail. Une valeur en voie de disparition a été perçu comme un manifeste contre le travail et une prophétie annonçant le déclin de la valeur travail. Le débat qui s’est alors ouvert, auquel fut associé, notamment, Jeremy Rifkin, ne s’est depuis plus refermé. Dominique Méda y revient, quinze ans plus tard : la valeur travail s’est-elle dégradée ? Faut-il réhabiliter le travail ? Est-ce la fin du travail ? Elle précise les raisons pour lesquelles le débat auquel elle invitait alors – comprendre si le travail peut ou non, en régime capitaliste, devenir une œuvre à la fois individuelle et collective – n’a pas pu avoir lieu. Cet ouvrage démontre, en mobilisant les principaux textes philosophiques et l’histoire des idées politiques, comment le travail est devenu une valeur centrale. Il invite à remettre sur le métier la question lancinante du rôle que tiennent l’échange économique et le travail dans la fabrique du lien social. Il propose enfin une voie pour permettre à tous les membres de la société, hommes et femmes, d’accéder non seulement au travail – un travail décent ou soutenable -, mais aussi à l’ensemble de la gamme des activités, qu’elles soient amicales, politiques, parentales ou de développement personnel, qui constituent le bien-être individuel et social.
Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure et de l’Ecole nationale d’administration, agrégée de philosophie, Dominique Méda est sociologue et auteur, dans la même collection, de Qu’est-ce. que la richesse ? (2000), Le Temps des femmes (2002), Au-delà du PIB (2008).
MÉDA Dominique
2010 (1995)
17,8 x 10,9 cm, 398 p.
Champs essais
10 avril 2010 par | Catégorie: ESU 60-71 | Pas de commentaires
Repères pour un itinéraire politique. La diversité et l’éclatement des trajectoires dans les années soixante interdit de faire de quiconque « le » représentant de cette tranche d’histoire militante. Mais ce retour sur le rôle de Jacques Kergoat à cette époque peut permettre d’éclairer quelques séquences de l’histoire des étudiants du PSU.
10 avril 2010 par | Catégorie: ESU 60-71 | Pas de commentaires
Ces quelques pages sont le résultat d’une organisation littéraire de notes de recherche réalisées par Roger Barralis et Bernard Ravenel. Jean-Claude Gillet explicite les données et les enjeux de l’organisation ESU dans le contexte politique de la période 1960-1962.
4 avril 2010 par | Catégorie: Lyon, Sections | Pas de commentaires
Ce texte, repris de l’ouvrage « Au Cœur des Luttes des années soixante – Les étudiants du PSU, est un autre point de vue de la vie militante à Lyon.
2 avril 2010 par | Catégorie: ESU 60-71 | Pas de commentaires
On constate que les ESU se développent numériquement après Mai 68, comme pour beaucoup d’autres organisations de gauche. La progression se manifeste par une présence de militants dans la totalité des villes universitaires de province, les nouveaux centres universitaires et à Paris.