Histoire du PSU
Les grandes étapes de la vie du Parti Socialiste Unifié. Deux films réalisés, en 2010, à l’occasion du cinquantenaire de la fondation du PSU : 30 ans d’utopies réalistes : un film d’archives de 7 minutes. Le PSU… 50 ans plus tard : panorama (57 minutes) des manifestations des 10 et 11 avril 2010, qui se sont tenues à Issy-les-Moulineaux et Paris.
PSU et guerre d'Algérie, témoignages de militants
Le groupe de travail "Algérie" de l'Institut Tribune Socialiste, qui regroupe des anciens membres ou sympathisants du Parti Socialiste Unifié intéressés par cette thématique, a fait un double constat:
- l'opposition à la guerre d'Algérie est un des éléments fondateurs du PSU qui s'est beaucoup investi dans ce combat et dans les années qui ont suivi l'indépendance;
- de nombreuses questions posées par l'indépendance de l'Algérie restent d'actualité: racisme, décolonisation, importance de l'Islam, nationalisme arabe, statut de la femme etc...
Il a donc souhaité recueillir les témoignages écrits et filmés de militants dont le parcours a croisé à la fois la guerre d'Algérie ( participation à la guerre, refus de la guerre, luttes pour la paix et l'indépendance, aide au FLN et aux insoumis, coopération...) et le PSU (avant, pendant ou après la guerre) . En les interrogeant aussi sur leurs appréciations actuelles de la politique en France et en Algérie...et sur l'état de leurs engagements d'aujourd'hui.
Décoloniser les territoires et les affranchir
Ce thème fait référence au rapport des colloques de Grenoble de 1966 : « Décoloniser la province », qu’un récent « Cahier de l’ITS » vient de reproduire. Au moment où l'on parle d'acte III de la décentralisation, l'ITS a invité l’auteur du rapport à débattre avec des acteurs d'aujourd'hui de la construction d’un nouveau pouvoir local.
LA CRISE DÉMOCRATIQUE
Comment comprendre le délitement des systèmes politiques ? Comment s'en sortir ?
La dégradation du rapport des citoyens à la représentation politique connaît aujourd’hui une ampleur inégalée. La France est évidemment concernée, mais nous voyons bien que la perte de substance du rapport démocratique s’étend maintenant à toute l’Europe, ce qui témoigne de la profondeur de cette remise en cause
La crise systémique qui ébranle profondément les logiques de nos sociétés est impliquée dans la perte de substance du contrat démocratique, et les conséquences sociales d’une telle crise atteignent directement le vécu de nombre de citoyens, notamment dans les couches populaires. D’où le délitement d’un système d’alternance « socialistes/droite classique » aujourd’hui épuisé.
Quels sont les fondements d’une telle dégradation d’un principe jusqu’ici hautement
proclamé et comment trouver des éléments de solution ?
LA CRISE DU TRAVAIL. LA CRISE DES LIENS SOCIAUX
La « crise » que nous vivons se manifeste, notamment, dans l’éclatement de tous les liens sociaux qui avaient constitué jusqu’à présent des lieux sinon de dialogue du moins de résistance.
Dans son dernier ouvrage, « La Cité du travail. Le fordisme et la gauche », Bruno Trentin soulevait la question des rapports entre les transformations profondes du travail sous toutes ses formes et la priorité stratégique d’une véritable réforme de la société civile.
La question du travail reste une question centrale. La place temporelle et psychologique du travail a diminué, modifiant la construction des identités individuelles et collectives… Mais le travail continue à fournir très majoritairement les moyens d’existence, institue pour beaucoup l’accès à la reconnaissance sociale, est un lieu porteur de relations sociales.
Le chômage de masse, l’automatisation, la déclassification, la marchandisation et la financiarisation mondialisées, en prémisses ou en devenir dans les années soixante, aboutissent aujourd’hui à un système qu’il nous faut repenser.
LA REGION DEMAIN : LIEU POSSIBLE D'UN CHOC DEMOCRATIQUE ?
Journée d'études ITS du 24 janvier 2015
Cette journée se situe dans le prolongement des rencontres "Décoloniser les territoires et les affranchir" (1er avril 2014) et "Comment comprendre le délitement des systèmes politiques ? Comment s'en sortir" (27 septembre 2014).
La crise de la démocratie est manifeste à tous les niveaux, et notamment au niveau régional : la "décentralisation" reproduit tous les profils de l'Etat national centralisé, dans les systèmes représentatifs, le mode de gouvernance, les obscurités bureaucratique, le cantonnement de l'expression citoyenne à la périodicité du vote, la réduction de la recherche des alternatives à la seule alternance des exécutifs...
LES DIMENSIONS DE LA DÉMOCRATIE
Les citoyen-ne-s, notamment les couches populaires, ne se reconnaissent plus dans les partis de gouvernement qui leur paraissent incapables de répondre à leurs besoins, de peser sur les évolutions en cours, de répondre aux mutations des sociétés actuelles.
A cette situation, il n'y a pas de solution sans refondation des principes mêmes de la démocratie, sans répondre aux questions fondamentales que pose la nécessité de pratiques politiques démocratiques : comment concevoir une véritable « souveraineté populaire » dans les mutations des sociétés actuelles ?
LES MOUVEMENTS SOCIAUX
La période que nous vivons est marquée notamment par la "mondialisation", les transformation des modes de travail et de production, l'évolution des conditions de vie, l'accès élargi aux connaissances et aux expressions, le développement des moyens de communication, les préoccupations sur l'avenir de l'humanité... Ce n'est pas sans incidences sur les mouvements sociaux, les façons de penser et d'agir dans ce monde.
Les mouvements "traditionnels" - politiques, syndicaux, culturels... - sont questionnés, sinon remis en cause dans leur existence du moins confrontés à la question de leur pouvoir, de leur efficacité. Les "nouvelles" façon d'agir sont elles totalement à l'abri de ces questionnements ?
Bref, comment et pour quoi agir ensemble aujourd'hui ?
COUCHES SOCIALES / CLASSES SOCIALES
La notion de classe sociale a été, pendant une longue période, au coeur des analyses politiques. La chute du mur de Berlin et l'effondrement du bloc soviétique, le développement du libéralisme sous toutes ses formes dans le cadre d'une mondialisation renforcée, le surgissement de nouvelles revendications et l'apparition de nouveaux champs d'action - notamment féministes et écologiques -, les transformations des modes de production et de travail, le développement des "nouvelles technologies" ... ont donné l'impression d'un monde éclaté, dans lequel l'évocation des anciennes catégories n'avait plus de sens..
Pourtant, depuis une dizaine d'année, la question du "retour des classes sociales" est de plus en plus souvent évoquée. Sans doute ne s'agit-il pas vraiment d'un retour, ni des mêmes classes sociales. Mais le développement des crises financières et économiques du capitalisme libéral, l'accroissement des inégalités, la crise des systèmes démocratiques et de la représentation politique, les mobilisations sociales sous des formes diverses (même si elles ne débouchent pas) amènent à repenser le monde et à rechercher les bases et les formes de regroupements d'acteurs sociaux, susceptibles d'agir ensemble.
IMPERATIF TRANSITION
La montée des inégalités, du chômage, des précarités, de la xénophobie, les sécheresses, les cyclones, la pollution des océans, le réchauffement climatique, la désertification sont autant de signes d’un avenir qui s’est assombri ; ils vont de pair avec une crise politique qui fragilise la démocratie là où elle existe et paralyse les efforts pour la vitaliser.
En effet nos modes de production et de vie mènent à une impasse sociale et écologique. Le climat, les ressources de la planète, la paix, les droits et le bien être des hommes sont menacés. Si nous ne changeons pas, les prochaines générations subiront gravement le poids des dettes économiques que nous accumulons, des injustices sociales que nous creusons et de la démesure de l’empreinte écologique que nous ignorons.
Mais un grand nombre d’obstacles retardent les prises de conscience individuelles ou collectives, entravent la capacité de révolte et masquent les interactions qui lient entre elles les diverses faces du désordre de nos sociétés. Comment les surmonter ?