Jean Maïboroda

Né le 29 mai 1933 à Ajaccio, d’une mère corse et d’un père ukrainien, émigré « makhnoviste » de la révolution russe de 1917 et arrivé en Corse en 1929 ; vit en Algérie de 1943 à 1961 ; sert dans les SAS durant la guerre d’Algérie; rentré en Corse il exerce comme maître d’internat au CET Ajaccio: 1961-1964. Éducateur au département de la Corse du Sud: 1966-1997. ….

Pierre Marchi

Pierre Marchi, né en 1927, décédé le 7 Novembre 2018 a été membre du Bureau National du PSU en 1967/68, et membre du Comité politique national (CPN) du Parti socialiste unifié (PSU) de 1963 à 1969.

Il  s’engagea très jeune dans la résistance en Corse ; à 16 ans, en 1943, il rejoignit la division Leclerc en formation au Maroc et participa avec celle-ci à la campagne de Normandie, la Libération de Paris, la campagne d’Alsace, la réduction de la poche de Royan et la campagne d’Allemagne.

Militant politique au PSU à Paris, il se situa à la gauche de ce parti, d’abord dans la tendance socialiste-révolutionnaire, dite SR, puis dans le courant minoritaire de 1963 à 1967, le « courant unitaire », animé par Jean Poperen. Elu à ce titre au Comité politique national (CPN) au 3èmeCongrès du PSU (à La Grange aux Belles) en novembre 1963, il y fut réélu au 4ème Congrès (Gennevilliers)  en juin 1965. Premier suppléant en 1965 sur la liste municipale d’union démocratique du 19èmearrondissement, il fut candidat du PSU aux élections législatives de mars 1967 dans la 28èmecirconscription de Paris (19èmearrondissement) : il y obtint 1946 voix au premier tour, soit 5,9 % des suffrages exprimés. Lors de la préparation du 5ème Congrès (juin 1967), il fit partie du « courant N°3 », dit « centriste », qui rallia en cours de congrès le nouveau courant majoritaire Rocard-Heurgon (opposé au rapprochement avec la FGDS), et il fut réélu au CPN. Avec d’autres représentants du courant « centriste » du 5èmecongrès (dont P. Ringuet et G. Carles), il entra alors au nouveau Bureau national, composé de 17 membres, avec Michel Rocard, Jean Arthuys, Georges Gontcharoff, Marc Heurgon, Jean-Marie Vincent, André Barthélémy, Manuel Bridier, Gérard Carles, Robert Chapuis, Claude Dubois, Michel Fontes, Daniel Frachon, Christian Guerche (Agustin Alberro), Hubert Prévot (Jacques Malterre), Jean-François Pertus et Pierre Ringuet. Il y fut nommé responsable à l’action dans les entreprises « car la gauche du PSU considérait que le secteur des entreprises lui revenait de droit, comme le seul engagé dans les vraies luttes, celles qui se déroulent sur le lieu de l’exploitation capitaliste » (souvenirs de Georges Gontcharoff). Il abandonna assez vite ses responsabilités au bureau national pour se retirer en Bretagne.

Il y adhéra au parti Socialiste dans les années 70 et devint conseiller municipal ; il est ensuite maire adjoint de Nantes en 1977, conseiller général de Loire-Atlantique en 1979, conseiller régional des Pays de la Loire en 1986, président du groupe socialiste à la mairie de Nantes en 1989. Pierre Marchi était agent de l’EDF ; il fut responsable de la section syndicale de l’organisme de retraite EDF/GDF IVD à Nantes.

 

Toussaint Marchioni

Il avait adhéré aux Jeunesses socialistes de Bastia à l’âge de 15 ans. Il milita ensuite à l’extrême gauche du parti. Lors de la première guerre mondiale, ses positions furent celles de la fédération socialiste de Corse, dans sa majorité favorable au programme de Zimmerwald et de Kien-thaï. En 1920, il fait partie de la délégation socialiste de Corse au congrès de Tours…

Pierre Masson

Responsable de l’Amicale UNEF en Sciences de 1964 à 1965. Membre du Bureau de la MNEF à Lyon en 1966. Administrateur national de la MNEF au Congrès de Clermont de 1969 à 1971. Membre du BN de la MNEF, puis Président.

MÉMOIRES VIVES du PSU : Emmanuel Terray

Dans le cadre de la collection
« Mémoires vives du PSU« ,
Gus Massiah a rencontré Emmanuel Terray
le 25 juin 2021.

Cet entretien est organisé autour de 10 thèmes :

  1. Des étudiants socialistes SFIO contestataires aux premières années du PSU
  2. Intermèdes africains 1964/1968
  3. La Chine, le PSU, la GR
  4. La GOP
  5. Défense prudhommale ; université de Vincennes
  6. Le soutien aux dissidents de l’est
  7. Aux côtés des sans papiers ; la LDH
  8. Laïcité ; colonisation/décolonisation ; défense des minorités /défense des classes populaires
  9. La pensée de droite : de la France à la Chine
  10. Les alliances politiques croyants /incroyants : des années 50 à aujourd’hui

Pour voir les vidéos, cliquer sur l’image ci-dessous

Mémoires vives du PSU : Michelle Perrot

L’Institut Tribune Socialiste /ITS a commencé à réaliser une série d’entretiens filmés destinés à constituer une collection d’archives audio-visuelles sur des personnalités ayant été membres du parti socialiste unifié à une période ou une autre de sa (courte) existence (1960/1989).

 

La première personnalité que nous avons sollicitée dans le cadre de cette série, dénommée « Mémoires vives du PSU », a été Michelle PERROT, dont vous trouverez ici un enregistrement d’une durée totale de 82′, découpé en 5 séquences consacrées à autant de thèmes différents :

 

I- Michelle PERROT : Mon engagement avant le PSU : 29’30 »

II – Michelle PERROT : mon engagement avec le PSU : 22’32 »

III – Michelle PERROT : Mon engagement du PSU au féminisme  : 14’57 »

IV – Michelle PERROT : Michel Foucault : 12’44 »

V – Michelle PERROT : Violence/Non violence : 8’23 »

 

On ne présente plus Michèle PERROT, historienne et figure marquante de l’histoire du féminisme français, dont l’appartenance au PSU durant les années soixante est par ailleurs assez méconnue ; c’est justement sous l’angle de son militantisme politique des années cinquante et soixante, préalable à son engagement dans la cause féministe, que cet entretien a été conduit, et permet ainsi d’appréhender une « part de vie » de l’historienne du mouvement ouvrier qu’elle était déjà à cette époque. 

 

La collection des « Mémoires vives du PSU » a ainsi l’ambition de contribuer à assurer la transmission au fil des générations de la vie, des idées et des pratiques des anciens acteurs du PSU au travers de leurs témoignages, avec la conviction que l’histoire permet aussi de réfléchir aux questions du présent.Michelle PERROT

Pierre Montacié

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Né le 10 septembre 1946 à Philippeville (Algérie).  Adhésion au ESU-PSU de fin 1968 à 1973. Trésorier BN UNEF novembre 1967 à Mai 1969. Coresponsable de la section de Tournus de 1970 à 1973.

Michel Mousel

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Né en 1940. Animateur de la JEC dans les boucles de la Seine de 1957 à 59. Adhésion au PSA à la section de Colombes en janvier 1960 ; en avril 1960 adhère au PSU. Vice-président de l’AG de Sciences Po Paris (1960-61), puis président (61-62), vice-président de l’UNEF (62-63), président de l’UNEF (63-64). Membre du bureau fédéral du PSU à Paris de 1966 à 1971, membre de la DPN du congrès de Dijon en 1969 à 1975….
le 10 avril 2010 lors du 50ème anniversaire de la création du PSU, Michel Mousel se présentait. Voir la vidéo

Antoine Murati

Né en 1915 à Toulon. Orphelin de père à un an, il passe son enfance chez ses grands-parents à Lumio, jusqu’à son entrée au primaire, où il retourne à Toulon. En 1941 il est reçu à l’École normale d’Ajaccio. En 1945, à la fin de la guerre, il part avec sa femme enseignante, normalienne elle aussi, enseigner au Maroc (Marrakech, Casablanca)….

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