Pierre Cantier

Pierre Cantier est né le 13 avril 1932 à Paris, de souche catalane et rurale. Il obtient le bac en 1949 après des études au lycée de Sète, puis fait des études au séminaire. Diplômé de l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de Paris, licencié en théologie, doctorant. Prêtre à partir de 1956, il occupe divers postes dans le diocèse de Perpignan. Il est appelé pour 10 mois en Algérie en 1956. Il adhère au mouvement du 3 novembre 1968 « Échanges et Dialogue » dont il devient trésorier national. Se marie en 1971. Salarié dans les assurances, il terminera sa carrière comme délégué départemental à la musique et à la danse. En septembre 1970 est créée, à son initiative, une section locale du « Secours Rouge » à Perpignan. Il adhére au PSU en 1970, puis devient trésorier de la section PSU de Perpignan en novembre 1972. Il est animateur, au nom d’Échanges et Dialogue, du comité de soutien aux moines expulsés de Saint-Michel-de-Cuxa en juin 1972. Il est également dans le comité de soutien du 20 Février 1973, lors de la grève de la faim de travailleurs immigrés à l’église La Real à Perpignan. Hier militant contre la guerre d’Indochine, a participé aux côtés de la CFDT, notamment, à des actions concernant la solidarité avec les militants espagnols, et des actions contre le nucléaire. Il quitte le PSU en 1976. Devient en 1981 maire de Peyrestortes jusqu’en 1994. Depuis dix ans président d’une coordination d’associations luttant contre la pollution induite par l’incinération et l’enfouissement des déchets.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Jean-Louis Cardi

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Président des « Propés Lettres » Caen en 1963-1964 . Vice Président « Formation-Information » puis Président de l’AGE de Caen en 1964-1965. Secrétaire de section des ESU de Tours en 1965-1966. Vice Président « BAPU » et membre de la Commission Nationale « Hygiène Mentale » de la MNEF en 1966-1967. Secrétaire général « coordination » au Bureau National de l’UNEF en 1967-1968. Membre du bureau national des ESU en 1965-1968.

Thérèse Carette

Née en   1928. Mariée, mère de six enfants. Militante familiale dès 1950 ( APF). à l’École des parents et à l’ACO. Adhère au PSU en 1968. Responsable du groupe PSU de Croix en 1970. Membre de la direction fédérale Nord-Pas-de-Calais et de la DPN élue au congrès de Lille (1971) et de Toulouse (1972) jusqu’en 1974. Participe à un voyage en Chine pour débattre des questions concernant les femmes. Militante CFDT en 1972 et membre du CE de la clinique où elle travaille comme responsable d’un  service de convalescents. Actuellement militante aux Alternatifs Rouge et Vert,  au Mouvement de  la paix, aux retraités SUD et à une association intergénérationnelle « Génération complice ».

Extr. de l’ouvrage signé Jean-Claude Gillet et Michel Mousel « Parti et mouvement social : le chantier ouvert par le PSU », Éd. l’Harmattan, mars 2012

André Cazals

André Cazals est né le 31 juillet 1919 à Rivesaltes, il est décédé le 5 mai 1994 à Perpignan.  Instituteur, puis professeur d’enseignement général des collèges. Il adhéra à la CFTC, puis à la CFDT. Il fut un pilier du SGEN. Il siégea aussi dans les organismes dirigeants de l’UD-CFDT des Pyrénées-Orientales. Dans les années 1950, il avait adhéré au Mouvement de libération du peuple (MLP), puis à l’Union de la gauche socialiste (UGS) dès son congrès constitutif en 1957 et participa à sa direction départementale. André Cazals fut candidat aux élections municipales de Perpignan (scrutin du 8 mars 1959) sur la liste « Union des forces démocratiques » (groupant des militants de l’UGS, du PSA, de l’Union progressiste, de la Ligue des droits de l’Homme). Il adhéra ensuite au PSU auquel il demeura affilié jusqu’à l’autodissolution de ce parti. Élu membre du bureau fédéral en 1962 (responsable à la propagande et aux relations avec les syndicats), à la suite de la démission de Jean Ribalta (24 avril 1964), il devint secrétaire de la section de Perpignan et le demeura pendant quelques mois. Il le fut à nouveau de 1965 à 1967 et à partir du congrès fédéral d’octobre 1968 où il est élu secrétaire fédéral adjoint, il participa régulièrement aux directions de la section de Perpignan (bureau) et de la fédération (bureau et conseil fédéral), avec diverses responsabilités (presse, secteur international). Il s’engagea localement dans divers combats : mai 68, comité Vietnam, luttes locales en faveur d’immigrés, soutien à la lutte menée contre l’extension du camp militaire du Larzac, soutien actif, y compris clandestin, aux antifranquistes jusqu’en 1975 ; soutien aux luttes locales, sociales ou environnementales.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Pierre Cervetti

Pierre Cervetti, adhérent au PSU en 1966,  le quitte en 1972. Dès 1969 adhère à la CFDT et y milite fortement lors de la renaissance de celle-ci qui était restée sur les bases de la CFTC depuis 1964 jusqu’en 1971. Ce sont les membres du comité central bonapartiste qui tenait l’appareil de la CFDT jusqu’à leur renversement….

René Chauvet

René Chauvet est né à Perpignan le 17 janvier 1900 il décède à Perpignan le 24 novembre 1984. René Chauvet fut professeur d’espagnol au collège, puis au lycée de garçons « François-Arago ». Adhérent à la FEN et au SNES. Adhérent à la SFIO. En désaccord avec Guy Mollet sur la question de la guerre d’Algérie, il fit partie des militants catalans de ce parti qui fondèrent localement le PSA. Il semble avoir été le secrétaire fédéral du PSA des Pyrénées Orientales, au moins à la veille du congrès constitutif du PSU, en avril 1960. Le premier congrès fédéral du PSU des Pyrénées Orientales eut lieu le 20 novembre 1960. René Chauvet fut secrétaire fédéral du PSU jusqu’en septembre 1964, date de sa démission. Après celle-ci, René Chauvet demeura proche de la gauche non communiste, en particulier de la FGDS. Il devint conseiller municipal, puis maire de Nahuja en 1968 et fut plusieurs fois réélu.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Antoinette Claux

Antoinette Claux est née le 13 décembre 1921, elle décède le 11 mars 2014. Professeur de lettres classiques notamment au lycée Jean Lurçat de Perpignan, elle participa à la fondation de l’UGS des Pyrénées-Orientales, puis à la fondation du PSU. Féministe, militante anticolonialiste, elle fut, dans les années 1960 et 1970, contre la guerre d’Algérie et du Vietnam. En 1963, membre de la commission exécutive fédérale du PSU et responsable de la section féminine de ce parti, elle devint la secrétaire de la fédération du PSU de 1965 jusqu’en 1971. Elle rédigea, pour le congrès fédéral d’Ille-sur-Têt (23 octobre 1963), un « Appel aux femmes ». Elle fut candidate du PSU à Perpignan aux législatives de juin 1968. Militante, puis responsable locale du SNES, elle fut trésorière fédérale du PSU catalan en 1980, membre de la Commission statutaire nationale en 1983, suppléante à la DPN en 1985 et 1986. Elle resta au PSU jusqu’à la dissolution de ce dernier en 1990 et participa à tous les combats que mena le parti. Elle déposa une partie des archives fédérales du PSU aux archives départementales des Pyrénées-Orientales.

D’après la biographie établie par Jean-Claude Gillet In Le Parti Socialiste Unifié :  une étoile filante dans l’univers politique de la Catalogne du Nord (1960-1990) .- Editions Trabucaire en collaboration avec les Amis de Tribune Socialiste et L’Institut Tribune Socialiste. 204 pages

Henry-Jean Coudy

Conseiller juridique et Président de la commission de contrôle de l’UNEF en avril 1970 jusqu’en janvier 1971.

Yvan Craipeau

Yvan Craipeau est né le 24 septembre 1911 à la Roche-sur-Yon (Vendée), il décède le 13 décembre 2001 à Paris.Il fut  instituteur puis professeur de lettres.

Pendant l’été 1933, Yvan Craipeau rencontre, à Saint-Palais-sur-Mer près de Royan, Trotsky qui l’encouragea à rejoindre la SFIO en 1934 où il fait partie du groupe bolchevik-léniniste. Il est élu à son comité central. Il était plus particulièrement chargé du travail en direction des Jeunes. Membre du comité central des Jeunesses socialistes révolutionnaires, il contribua à la création du Parti ouvrier internationaliste en juin 1936.

En 1954, il participa à la création de la Nouvelle gauche et devint membre de sa direction. Partisan de la fusion avec le Mouvement de libération du peuple, il fut élu, en 1958, au bureau national de la nouvelle organisation : l’Union de la gauche socialiste. En 1960, Yvan Craipeau participa à la fondation du Parti socialiste unifié. Membre du comité politique national  du PSU de 1960 à 1963. Il fut désigné à sa direction politique nationale, aux congrès de 1969, 1972, 1974. Dirigeant de la fédération PSU des Alpes-Maritimes, il défendit la perspective d’un regroupement des forces autogestionnaires avec l’extrême gauche.

A l’occasion de la publication de ses mémoires en 1999, il appelait de ses voeux une jonction entre l’extrême gauche et les verts anticapitalistes.

René Cruse

René Cruse né en 1921 est décédé le 10 Décembre 2017. Militant PSU entre 1967 et 1973. Le centre de documentation Jacques Sauvageot conserve un de ses ouvrages : « La défense « nationale » en question » écrit en 1973 et publié aux Editions Syros. Cet ouvrage a été écrit suite à son procès au Tribunal de Grande Instance d’Evry-Corbeil (Essonne) le 27 septembre 1973. Il était accusé de provocation à l’insoumission et à la désertion.

Lire l’article présenté par Solidarités rédigé par Jean Batou

André Cuzon

André Cuzon est né le 7 octobre 1943 à Brest (Finistère). En 1966, il s’installe à Aulnay-sous-Bois. Il adhère au Parti socialiste unifié (PSU) à partir de mai 1968, et devient un militant actif jusqu’en 1984. Informaticien industriel, il travaille dans les usines de Poissy (Simca), Renault Billancourt (en mai 68). Il crée une section syndicale CGT au C.A.P. (future CAP SOGETI) en 68. Responsable de la section du PSU d’Aulnay-sous-Bois, il est candidat aux cantonales en 1970. En 1971 une liste PSU-Lutte ouvrière aura près de 10% des voix. (issue des comités d’usagers) En 1977, il est élu maire-adjoint d’Aulnay-sous-Bois, chargé de la sécurité et des transports. Au cours de son mandat, il participe à la création de la Fédération des élus autogestionnaires (FEA), dont il est responsable départemental et membre du bureau national. Ses fonctions l’amènent à travailler sur les énergies nouvelles (géothermie en particulier), sur l’immigration. En 1971, il est embauché comme analyste-programmeur à l’Oréal Aulnay, il adhère à la section de la CFDT. Elu délégué du personnel dans le collège des cadres, il devient membre du comité d’établissement jusqu’en 2002. Il fait également partie du comité central d’entreprise L’Oréal (usine et centre de recherche d’Aulnay et Siège de la rue Royale et de Clichy), et du comité de groupe européen. Il est délégué syndical central pendant 15 ans et membre à ce titre du comité fédéral de la Fédération CFDT (FUC). A partir de la fin des années 80 il participe à la création d’Aulnay Environnement, deviendra plus tard président d’Environnement 93 pendant près de 15 ans. Le domaine des transports publics est sa spécialité !

Il crée en 2009, une « association des amis d’André Laude », qui va éditer une revue (3 numéros à ce jour, réaliser un site internet et de nombreuses manifestations)… André Laude journaliste à Combat et à Tribune socialiste de 1967 à 1970, puis au Monde et aux Nouvelles littéraire est surtout un poète reconnu…

 

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