Né le 21 octobre 1939 à Vesoul (France) et mort à Orléans le 18 décembre 2021 à l’âge de 82 ans, Jean-Marie Muller était un grand nom de la non-violence. Il a milité pour l’objection de conscience et la défense civile non-violente, contre les essais nucléaires, et a été de tous les combats des années 70 (notamment au Larzac) ; il a été membre fondateur en 1974 du Mouvement pour une alternative non-violente (le MAN), qui avait participé au « Front autogestionnaire » initié par Michel Mousel autour du PSU pour les élections législatives de mars 1978. Il avait alors écrit dans Tribune Socialiste (n° 773, février 1978) un important article – « La non-violence est aux moyens ce que l’autogestion est à la fin » – qui a été reproduit dans le livre récent de Bernard RAVENEL « Le choix de la non-violence », paru en septembre 2020 aux éditions du Croquant dans la collection des CAHIERS de l’ITS.