Institut
tribune
socialiste

Centre
Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Les fondateurs de la CGT à l’épreuve du droit

Cote : BANC

Chaque instant de la vie du travailleur a un reflet juridique : contrat de travail, règlement intérieur, conventions collectives, lois diverses l’enserrent dans un filet légaliste. Les syndicats contemporains sont très à l’aise dans le monde du Droit : ils discutent les lois sociales, négocient les conventions collectives, agissent en justice. La C.G.T. d’avant 1914, parce que l’étude du Droit a été négligée, nous a laissé une image très radicale, où pratique et théorie sont essentiellement tournées vers l’action directe et la grève générale. Pourtant, les rapports du Syndicalisme et du Droit ne sont pas récents, ils sont nés avec le Syndicalisme lui-même. L’auteur s’est efforcé, sur la base d’une documentation abondamment citée de démontrer que la connaissance de l’histoire de la C.G.T., mais aussi la connaissance et la pratique du Syndicalisme Révolutionnaire d’aujourd’hui impliquaient une étude approfondie de la relation du Syndicalisme au Droit. L’enseignement des fondateurs de la C.G.T. est précieux. Ils montrèrent, au contraire de ceux qui leur succéderont, que l’organisation syndicale peut mener la lutte quotidienne de défense des travailleurs, lutte dans le système, dans l’ordre juridique, sans pour autant s’inféoder à l’Etat, à un parti politique, ou abandonner son objectif : la Révolution Sociale.

BANCE Pierre
1978
21,5 x 13,5 cm, 254 p.
La pensée sauvage