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Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

Le mythe de l’antipsychiatrie

Cote : JERV

Traduit de l’italien par Bernard de Fréminville. A l’approche rude et autoritaire des psychiatres d’hier se substitue l’intervention, bien plus diffuse, capillaire et indolore, des « nouveaux psychiatres » et des psychothérapeutes, psychanalystes les plus modernes et thérapeutes de la famille, sans compter la foule des psychologues, des assistantes sociales et des étudiants, tous désireux de collaborer au bien social. Giovanni Jervis, psychiatre italien, après avoir travaillé avec Franco Basaglia à Gonzia, est depuis 1969 directeur du service psychiatrique provincial de Keggio-Emilia. Son oeuvre écrite est importante : nombreuses contributions à des revues théoriques et politiques comme Quaderni Piacentini, Inchiesta, Ombre Rosse, Sapere, traductions avec préface de Marcuse (Éros et civilisation) et de Hollingshead et Redlisch (Maladies mentales et classes sociales), parttifs (Les droits du malade), direction d’une collection aux éditions Feltrinelli, et publication, en 1975, de son ouvrage le plus important : Manuel critique de psychiatrie. Les textes de Giovanni Jervis déjà publiés en français sont les suivants : – 1970 : Psychiatrie et lutte de classes, Vroutsch, Strasbourg. – 1975 : Condition ouvrière et névrose, article paru en deux parties dans la revue Théorie et Politique, n° 5 et 6, Pans. Giovanni Jervis a été élu en septembre 1976 membre du Secrétariat National de Psichiatria Democratica.

JERVIS Giovannni
1977
21 X 15 cm, 56 p.
Solin