Si le P.S.U. a encore sa raison d’être…
Dans un article du Monde daté du 18 Octobre 1972 les membres de l’ex-bureau, animé par la Gauche Ouvrière Paysanne (G.O.P.) de la Fédération de la région parisienne, déclarent : « le P.S.U. n’a plus sa raison d’être ». Ce communiqué a donc le mérite de poser les enjeux du Congrès de Toulouse. Pour éviter la lutte des tendances un secrétariat de préparation du Congrès est ouvert au courant majoritaire et aux courants d’opposition. La G.O.P. a refusé d’y participer. Maintenir l’unité du parti est une nécessité face à la crise profonde du régime, devant la combativité des travailleurs et l’incapacité des forces révolutionnaires à donner une issue politique aux luttes revendicatives.