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Illustration ReSPUBLICA pour son article
"La gauche face à la guerre sociale dans le capitalisme"

Institut Tribune Socialiste

Lettre d'information ITS N°81
avril 2025

EDITORIAL

On se demande jusqu’où ira Trump. Chaque jour, un nouvel événement se produit. Méticuleusement, Trump et ses affidés mettent en œuvre leur politique. Il n’y a plus l’inexpérience d’il y a huit ans. Tout l’appareil d’Etat est mis en coupe réglée. Vous pourrez lire l’article d’Hélène Chevallier dans Alternatives économiques, "Qui pour arrêter le bulldozer de l’administration Trump ?" consacré aux initiatives de la société civile face à une classe politique aux ordres de Trump ou totalement tétanisée, à l’absence complète de critiques au Congrès, aux nombreuses instances judiciaires en cours contre les décrets présidentiels, ou aux attaques contre la constitution.

L’Europe découvre que Trump fait ce qu’il avait promis de faire. Elle découvre qu’elle ne peut plus compter sur la protection américaine et qu’il lui faut organiser sa défense de manière autonome.

Nous vous tiendrons informés des initiatives prochaines que nous prendrons avec nos amis des fondations sur l’analyse de l’Amérique de Trump.

Notez deux événements en mai, l’un, le 14 mai, consacré à la Kanaky – Nouvelle Calédonie, Où en est-on, un an après les révoltes de mai 2024 ? animé par Jean-François Merle (dont vous pourrez lire l’entretien qu’il a donné à Médiapart) et Benoit Trépied, l’autre, le 15 mai, à l’occasion de l’assemblée des donateurs, où nous recevrons Céline Marty pour parler d’André Gorz, auquel elle a consacré de nombreux ouvrages. Une occasion de mesurer son apport au PSU, notamment autour de l’autogestion et de l’écologie.

Vous pouvez regarder en vidéo le séminaire du 17 janvier consacré au congrès d’Amiens de décembre 1974 qui a conclu une redoutable année pour le PSU, avec les Présidentielles et le soutien à la candidature Mitterrand, la mise en minorité de la direction au conseil national d’Orléans, les Assises du socialisme et le départ du PSU du courant Rocard 

Vous pouvez aussi voir la soirée où Octave Pernot, interrogé par Jean-François Merle, a présenté son livre édité avec le soutien financier de l’ITS, de l’IED  et de la Fondation Jean-Jaurès, Derrière l’affiche, dans lequel il s’intéresse aux militants du PSU et à leurs engagements.

Notre ami Denis Clerc, militant du PSU en son temps, créateur du journal Alternatives économiques, conçu à partir de son travail à la commission économique du PSU et de son expérience à Germinal, journal de la commission agricole du PSU, a soutenu avec brio sa thèse d’Etat à 82 ans consacrée aux Economistes non-conformistes au XIX ème siècle. Gérard Magnin était présent à sa soutenance de thèse à Lille. Il en rend compte pour la Lettre de l’ITS. Et le même jour, le Monde a consacré une page entière à Denis, Un économiste au service de l’humain. Bravo et félicitations au toujours jeune Denis Clerc.

Ce mois d’avril est aussi celui du 15ème anniversaire de la renaissance de l’intérêt accordé au PSU, lors de la commémoration du cinquantenaire de sa création , qui est   à l’origine de la création de l’ITS.

Dans notre rubrique sur les nouvelle parutions, nous présentons Les Débats ITS n°16 consacré au Travail  et l’ouvrage de Julien Chuzeville, Brève histoire des socialismes en France.

Plusieurs hommages sont consacrés à des anciens du PSU décédés, (Charles Cimerman, Jean Froidure, Françoise Nielsen et Jean Chiron, ainsi qu’à Jean-Louis Moynot, ancien membre du bureau confédéral de la CGT .

Enfin, un nouveau quiz vous permettra de tester vos souvenirs du PSU, et, bien sûr, vous pourrez vous tenir au courant de l’actualité du centre Jacques Sauvageot.

ÉVÉNEMENT À VENIR

Kanaky
Nouvelle-Calédonie

Où en est-on, un an après les révoltes de mai 2024 ?

Mercredi 14 mai 2025 à 18h
au Maltais rouge - 40 rue de Malte 75011 Paris

Depuis plus de 35 ans, la Nouvelle-Calédonie est entrée dans un processus de décolonisation qui n’est pas achevé. Ce processus a été stoppé après 2020 et, il y a un an, des révoltes éclataient contre la remise en cause de ce chemin vers l’émancipation. Pour comprendre cette histoire et faire le point sur les discussions en cours, l’ITS vous propose une soirée-débat :

* Projection du film de Mehdi Lallaoui
« La trajectoire (interrompue) du Caillou ».

* Débat avec Jean-François Merle, ancien conseiller de Michel Rocard pour l’outre-mer,
et Benoît Trépied, anthropologue (CNRS).

L’auteur Benoît Trépied signera son livre "Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-Calédonie" (Éditions Anacharsis, mars 2025).

Débat avec la salle et vente de livres notamment Terres Kanak et Affiches de solidarité avec le peuple kanak. 1983-1989 de Mehdi Lallaoui.

André GORZ

Autogestion et écologie

avec Céline MARTY

Jeudi 15 mai 2025 à 19h
au Maltais rouge - 40 rue de Malte 75011 Paris

André GORZ (1923-2007) est considéré désormais comme un pionnier de l’écologie politique, notion qu’il a fait entrer explicitement dans le champ politique en 1975. Mais dès les années 60 il développe une critique du capitalisme et de l’aliénation, perte de pouvoir au travail et dans la vie quotidienne, et des interrogations sur les nouvelles formes de luttes sociales et les perspectives de « réformisme révolutionnaire » qu’elles portent notamment vers l’autogestion. En s’efforçant de faire converger le mouvement ouvrier et le mouvement écologiste, autour du projet autogestionnaire, il est très proche des positions défendues par le PSU dont l’Institut Tribune Socialiste promeut la postérité du patrimoine intellectuel.

Céline Marty est agrégée de philosophie. Elle travaille notamment sur la philosophie morale et politique, la philosophie du travail et l’écologie politique et est spécialiste de l’œuvre d’André Gorz.

Elle est l’auteure d’une thèse sur « La philosophie de l’autogestion d’André Gorz : Travail, écologie et temps de vie » (2023) dont elle a tiré un ouvrage "L’Écologie libertaire d’André Gorz » (Presses universitaires de France, à paraître le 8 avril). Parmi ses nombreuses publications, outre Découvrir André Gorz (Éditions sociales, janvier 2025), elle a publié Travailler moins pour vivre mieux, guide pour une philosophie anti-productiviste (Dunod, 2021) et, avec Christophe Fourel et Clara Ruault, Ce que la gauche doit à l’écologie (Presses universitaires de France, 2024).

ÉVÉNEMENTS DU MOIS

"Il y a 50 ans ... le PSU continue",
le congrès d'Amiens de décembre 1974,
épilogue d'une année mouvementée pour le PSU

Les vidéos de la soirée

Derrière l'affiche  par Octave Pernot

Né de l’opposition à la guerre d’Algérie, le Parti socialiste unifié fut, de 1960 à 1989, de tous les grands combats de la gauche française. Connu pour avoir été un laboratoire d’idées nouvelles, pour son idéal autogestionnaire et pour son rôle lors du mouvement de mai 1968 […], l’histoire du PSU ne peut cependant se résumer à une approche en termes d’idéologie politique. Le PSU est en effet également le lieu de l’engagement politique de femmes et d’hommes, et c’est à leur militantisme que ce livre souhaite s’intéresser.

Présentation du livre & rencontre

avec l’auteur Octave PERNOT

VENTE ET DÉDICACES 

En partenariat avec l'Institut Edouard-Depreux et la Fondation Jean-Jaurès.

Les vidéos de la soirée

Introduction
Mijo Thomas et Thierry Merrell

Octave Pernot et Jean-François Merle

"Derrière l'affiche" - DÉBAT

Clôture par Pascal Dorival

ALBERT CAMUS
ET L’ALGÉRIE COLONIALE

Compte rendu du Colloque international
Albert Camus et l’Algérie coloniale
qui a eu lieu les 18 et 19 mars

Ce colloque  qui s’est tenu le 18 mars 2025 à l’IMA et le 19 à l’Institut des Etudes Avancées de Paris de l’hôtel de Lauzun a réuni plus d’une vingtaine de chercheurs, universitaires, journalistes. Ceci  tend à prouver comme l’a rappelé avec humour  l’historien Jean-Pierre Peyroulou que Camus est loin d’être oublié. Nous le savions déjà comme le rappelle notre ami Christian Phéline dans son livre « Retrouver Camus » en collaboration avec Faris Lounis. Pendant ces deux jours les textes de Camus,  de l’Étranger, de La Peste, du Premier homme et d’autres oeuvres ont été disséqués au scalpel, lectures à l’appui, avec talent mais sans concession. 

Ce fut le cas pour  la communication « Camus et les questions coloniales de 1945 à 1955 » de Jean-Pierre Peyroulou, dans celle, très militante, de Sara Grira (rédactrice en chef d’Orient XXI) « Albert Camus et la postérité de la gauche réformiste ». Le 19 au matin, sous la présidence d’Akram Belkaïd,  Christian Phéline  devait  délivrer sa communication : « Des fictions au filtre de l’ « inconscient colonial » : le risque de la surinterprétation  ».Malheureusement  sa santé ne lui a pas permis d’être là et elle a été lue par Agnès Spiquel.

C’est l’occasion de lui souhaiter un prompt rétablissement et de lui transmettre toute notre amitié.

Denis Clerc soutient sa thèse sur les économistes non-conformistes au XIXème siècle

Denis Clerc a été longtemps un militant du PSU, à Dijon, où il fut étudiant, puis professeur en Sciences Économiques. C’est surtout en tant que fondateur, depuis cette ville en 1980, d’Alternatives Économiques, « le seul mensuel d’Économie disponible en kiosque » aime-t-il à souligner, derrière son humilité légendaire. Denis est aussi l’auteur de très nombreux ouvrages, l’un des plus connus, Déchiffrer l’Economie ayant été réédité et mis à jour, une vingtaine de fois.

Il y a deux ans, alors qu’il vient d’être octogénaire, qu’il décide de… soutenir une thèse.

Denis, Clerc, désormais docteur en Economie. -  Photo : Gérard Magnin

Et pas n’importe laquelle puisque le sujet porte sur les économistes "non-conformistes" (c'est-à-dire progressiste et sociaux) en France au XIXè siècle. « Un sujet passionnant, dit-il, car ils ont été étouffés et marginalisés par les libéraux, au point qu'on les a oubliés alors qu'ils sont à l'origine des coopératives et qu'ils combattaient en faveur d'une société moins inégalitaire et plus sociale : salaire minimum, protection sociale, etc. Peut-être des noms comme Philippe Buchez, Louis Blanc, Charles Gide ou Flora Tristan vous disent quelque chose. Si ce n’est pas le cas, rassurez-vous, vous n’êtes pas isolés… La thèse fera l’objet d’une publication dont Alternatives économiques devrait rendre compte.

Denis a soutenu sa thèse le 21 mars 2025 à l’Université de Lille, au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé).  Deux tables rondes ont été organisées lors d’une journée d’étude sur le thème : "Quelle est l'utilité des économistes non conformistes au XXIème siècle ? ". Parmi les intervenant.e.s : Jézabel Couppey-Soubeyran, Christian Chavagneux, Dominique Méda, Agnès Labrousse et Aurore Lalucq.

Félicitations à notre ancien camarade !

Gérard Magnin

IL Y A 15 ANS …

IL Y A 15 ANS : Le cinquantenaire  de la naissance du PSU

Les 10 et 11 avril 2010, à l’initiative des Amis de Tribune Socialiste (ATS) de l’Institut Edouard-Depreux (IED), de personnalités et d’anciens dirigeants du PSU, était lancé un Appel à une Rencontre des « anciens du PSU » pour commémorer le cinquantenaire de sa création 

Avril 2010 : il y a un demi-siècle naissait le PSU

Appel à celles et ceux qui ont été de ses combats ou peuvent s’y reconnaître.

Parmi les signataires de cet appel, certains ont participé à la création du Parti Socialiste Unifié le 3 avril 1960. D’autres l’ont rejoint en marche, ou s’en sont éloignés – et même parfois ils se sont croisés…Mais tous ont été les acteurs d’une aventure humaine portée par une passion commune : relever le défi d’un siècle qui vieillissait mal, trahissant pour la seconde fois après un cataclysme mondial la promesse de paix, d’équité et de renouveau, en s’embourbant dans le post-colonialisme, en restant sourd à la demande de libération des femmes, et aveugle dès les premiers signes d’extension de la surexploitation des êtres humains à celle des biens naturels … Ils ont eu en commun l’intuition sans cesse vérifiée de la nécessité vitale de trouver le point d’équilibre entre ces deux exigences : celle d’une transformation sociale radicale et celle d’un exercice réel de droits et garanties démocratiques. Et que sacrifier l’une à l’autre sous quelque prétexte que ce soit ne conduirait qu’à les éliminer l’une et l’autre. La vigilance, l’indignation, la protestation, la contestation, la subversion…ont été portées par le PSU et par tous celles et ceux qui par des temps souvent difficiles sont restés debout et à qui cet appel s’adresse aussi. Ils ont également affirmé qu’il ne suffisait pas de résister pied à pied, évènement par évènement, mais qu’il fallait penser et construire des alternatives socialistes plus globales. C’était évidemment plus complexe, plus porteur de différences et de controverses ; mais n’avons-nous pas appris aujourd’hui que la controverse est la condition et l’objet même du débat démocratique ? Au risque d’être caricaturé, le PSU n’était pas un parti à gommer les diversités. Se retrouver à l’occasion de cet anniversaire ce n’est pas céder à la mode des commémorations. Les signataires de cet appel sont convaincus que cette expérience qui nous est commune n’est pas anecdotique ni simple témoignage d’une époque. C’est une histoire de vie. Elle n’est pas morte avec l’"organisation PSU". Peut-être pourrions-nous lui retrouver du sens pour la vie d’aujourd’hui. C’est à quoi nous vous convions les 10 et 11 avril 2010.

Cet Appel 2010 fut largement signé et déboucha sur la participation de plusieurs centaines d’anciens du PSU aux manifestations des 10 et 11 avril 2010 ; ils et elles y décidèrent alors de donner suite à ce rassemblement et de créer un organisme pérenne, ce qui donna finalement naissance en janvier 2013 à l’Institut Tribune Socialiste (ITS). Depuis lors ce dernier a développé de nombreuses activités qui ont débouché sur la création d’un centre archives et de recherches (devenu « Centre Jacques-Sauvageot » en 2018) et d’un lieu de débats, « Le Maltais rouge », en 2016.  

Vous retrouverez sur le site la liste des signataires de l’Appel du Cinquantenaire en cliquant sur ce lien 

NOUVELLES PARUTIONS

LES DÉBATS DE L'ITS N°16

Les contributions présentées dans ce numéro des Débats de l’ITS portent sur le travail tant sur son côté aliénant qu’émancipateur. Elles s’inscrivent dans une réflexion globale portée tant par les politiques, les philosophes, les syndicats ou les associations féministes.

On peut effectivement s’interroger sur le sens du travail. Est-il autre chose qu’une marchandise, a-t-il une autre valeur que financière et l’aliénation qui en découle n’est-elle que financière ? On peut se demander pourquoi l’être humain travaille.

Quelles représentations l’être humain a-t-il de son travail ? En fait comment pouvons-nous définir et nous représenter l’aliénation et l’émancipation dont le travail est porteur.

Au-delà des combats pour mettre en place des stratégies face à un capitalisme libéral, financier et mondialisé, des échecs dans les luttes, ou encore le chômage, le travail peut avoir un sens.

BRÈVE HISTOIRE DES SOCIALISMES EN FRANCE

Julien CHUZEVILLE

« Ce livre parle d’une époque où le mot “socialisme” était subversif. Les socialistes étaient alors en opposition ouverte contre la société capitaliste, qu’ils voulaient renverser pour mettre en place un monde complètement différent – qu’ils appelaient souvent “communisme”. Pour eux, socialisme et communisme tendaient essentiellement au même but. Ces mots aujourd’hui usés ont pourtant désigné l’espoir d’un monde meilleur, l’espoir de la fin des oppressions. »

Editions Libertalia 240 pages

10 septembre 2024

Historien du mouvement ouvrier Julien Chuzeville a publié plusieurs livres sur l’histoire des courants socialistes et communistes en France, dont Léo Frankel, communard sans frontières (2021) et Un court moment révolutionnaire, la création du Parti communiste en France (2017). Il a aussi édité des textes de Rosa Luxemburg, de Boris Souvarine et de Pierre Monatte. 

Le prix LO Frossard 2024 a été attribué à Julien Chuzeville pour son travail de thèse « Les Courants socialistes et communistes en France sous la IIIe République »

Dans ses recherches, Julien Chuzeville s'intéresse particulièrement à la période fondatrice de l'unité socialiste, celle du Parti socialiste SFIO entre 1905 et 1914, qui a donné naissance à l’ensemble des partis et mouvements socialistes et communistes en France. Il revisite l’histoire des partis ouvriers qui ont précédé la SFIO, puis examine la manière dont ce parti a vu le jour. Son travail met notamment l'accent sur l’étude des réunions des sections socialistes pour analyser la base militante de ces formations. Il se penche également sur des thèmes tels que l’internationalisme de la SFIO, ses liens avec le féminisme, ainsi que ses critiques de l'impérialisme et du colonialisme.

ACTUALITÉ

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QUIZ DE L'ITS

Question :
Claude Bourdet, Alain Savary et Jacques Pâris de Bollardière ont été membres de la Direction du PSU.
Ils ont un autre point commun. Lequel ?

1 - conseiller municipal de Paris,

2 - compagnon de la Libération,

3 - signataire du Manifeste des 121.

La réponse est à envoyer à
contact@institut-tribune-socialiste.fr 

La réponse au Quiz précédent de la Lettre ITS n°80 de mars 2025 :

Quelle est la bonne manière d'écrire ?

  1.  Avenue Pierre Mendès  France
  2. Avenue Pierre Mendès-France
  3. Avenue Pierre-Mendès-France

La bonne réponse était 
Avenue Pierre-Mendès-France

DISPARITION

Charles CIMMERMAN
(1935 – 2025)

Chaïm (Charles) Cimerman est décédé dimanche 16 mars 2025 à l’âge de 89 ans.

Né à Paris en 1935, il avait dû fuir la capitale avec son frère aîné Abraham pour échapper aux rafles en 1942. Son père, militant sioniste et socialiste, fut arrêté le 2 juillet 1943, interné à Drancy et déporté le 31 juillet à Auschwitz ; il y survécut et mourut en 1979.

Il fut recueilli et caché par Yvonne Côme dans une petite maison de Lavaré dans la Sarthe. Une maison qu’il achètera plus tard avec Annette (née Koffman) et qu’ils baptiseront « l'attrape-coeur ».

Envoyé en Algérie durant son service militaire, il en reviendra profondément marqué et s’engagera au PSU, où il militera de longues années, et dont il sera candidat aux élections législatives en 1968, 1973 et 1978 dans la 27ème circonscription de Paris, et en 1981 dans la 26ème circonscription.

Lire la suite du texte de Gilles Marsauche…

Jean FROIDURE
(1928 – 2025)

Né en 1928, décédé le 1er mars 2025, Jean Froidure était ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'ULM ; il a enseigné la littérature et la civilisation germaniques à l'Université de Toulouse le Mirail et a été doyen à la faculté de Toulouse. 
Une longue fréquentation des évangiles avec sa femme et quelques amis l'a conduit à se plonger dans une étude approfondie du contexte historique dans lequel est né le christianisme. 

Militant au PSU jusqu’en 1974, il a signé en 2010 l’Appel du Cinquantenaire.Il a quitté le PSU pour aller au Parti socialiste avec Michel Rocard, puis était devenu très critique et votait écologiste ; il appartenait à « Lauragais Nature », association d’aide à l'emploi et de développement local présidée par notre camarade Didier Rod. 

Sources : Internet - Didier Rod

Françoise NIELSEN
(1933 – 2025)

Françoise NIELSEN, née le 11 avril 1933 à Saint-Mandé (actuellement dans le Val-de-Marne), est décédée le 1er février 2025 à 91 ans.

Psychanalyste, membre du Cercle freudien, elle a été une militante de toujours d’une psychiatrie humaniste.

Agée de 27 ans en 1960, elle fut tout d’abord engagée au sein de l’UGS avant de rejoindre le PSU à sa création, et d’intégrer sa section locale de Villejuif. A l’époque assistante sociale non syndiquée, elle quitta le PSU lors de la crise interne de 1963, lassée par les tensions internes. Elle ré-adhère brièvement au PSU en 1968, n’y restant que le temps de quelques réunions.

Elle a confié ses souvenirs militants lors d’un entretien réalisé à son domicile le 22 novembre 2019, dans le cadre des témoignages recueillis pour la rédaction du livre « Derrière l’affiche – Militants, militantes et militantisme au Parti socialiste Unifié (1960-1989) » d’Octave Pernot, paru en février 2025. 

Jean CHIRON
(1924 – 2012)

NB : Le décès de Jean CHIRON est maintenant très ancien (2012) mais nous ne l'avons appris que maintenant.

Jean CHIRON, né le 11 Novembre 1924 à Pougues-les-Eaux (Nièvre), est décédé le 27 Novembre 2012 à La Tronche (Isère) ; marié à Jacqueline DAVID DE DREZIGUE, ils eurent cinq enfants.

Catholique pratiquant, il eut une jeunesse engagée dans le scoutisme. Enseignant (Français-allemand) à Constance puis à Trêves en Allemagne de1950 à 1953, il y fut un précurseur du rapprochement franco-allemand, ce qui était plutôt rare à cette époque, trop proche du grand conflit mondial. 

Engagé en politique, farouchement à gauche, il fut militant actif au PSU à Nevers de 1960 à 1969 : domicile transformé en dépôt de tracts et publications diverses (meetings de Michel Rocard), “tractages” la nuit durant les élections… Il y milita notamment avec Jean-François Kesler, membre à cette époque du Comité Politique National (CPN) du PSU.  
Il partit ensuite à Grenoble, pour être professeur d'allemand au lycée Champollion de 1969 à 1984 en classes préparatoires aux grandes écoles. Il y eut des échanges réguliers de voyages dans le cadre d'un jumelage avec le lycée allemand d’Heilbronn.
Syndicaliste actif à gauche tout au long de sa carrière, principalement au SNES, il s’installa ensuite pour sa retraite à Biviers (Isère).

Notice rédigée par Jean-Luc CHIRON, l’un des fils de Jean CHIRON

HOMMAGE

Jean-Louis MOYNOT

Issu d'un milieu bourgeois aux fortes valeurs chrétiennes, Jean-Louis Moynot s'engagea lors de sa scolarité à l'Union des grandes Écoles-Unef. Pendant la guerre d’Algérie, ses prises de position et ses actions d'élève officier en faveur des Algériens le firent expédier à Colomb-Béchar où aucun contact avec la troupe ne pouvait exister.

 

Des Chantiers navals de La Ciotat à Nantes, il milita au sein de la CGT-cadres et joua un rôle important dans la grève des Chantiers de l'Atlantique de 1967. Il fut élu au bureau confédéral de la CGT au congrès de 1967. Suite au mouvement et grèves de Mai 68, il participa aux négociations de Grenelle en juin 1968. Insistant sur l'emploi, la formation des jeunes et les libertés syndicales. Auprès de Georges Séguy, il se positionna pour l'affirmation de la démocratie et l'indépendance syndicales, le rajeunissement des cadres, l'unité d'action avec la CFDT, la prise en compte des problèmes des femmes et la féminisation de la centrale, etc. Tout ceci se concrétisa dans les contributions, propositions et les confrontations du 40ème congrès de Grenoble. Les lourds débats au sein de la CGT aboutirent en mai 1982 au congrès de Lille à sa sortie des instances de direction, en particulier avec Christiane Gilles.

Dès lors, d'abord au sein de la Mire, poussé par la ministre Nicole Questiaux, il créa le CREMSI, centre de recherches sur les mutations sociales et industrielles où il s'investit dans l'étude et la transformation de l'appareil productif et ses conséquences sociales. Il travailla chez Thomson où il put voir le processus de désindustrialisation mis en œuvre.  Puis fut chargé de mission en URSS et en Europe centrale pour la conversion des industries militaires. Son expérience l'amena à s'occuper de la direction de l'industrie navale française.

Toute sa vie, Jean-Louis Moynot fut un militant internationaliste convaincu depuis ses prises de position anticolonialistes, son soutien aux peuple vietnamien, chilien, brésilien, afghan, polonais, tchécoslovaque, indonésien, sud-africain etc. Il s'inscrivit dans une prise en compte du syndicalisme européen et fut un fervent partisan de l'élaboration européenne des ripostes au capitalisme.

Le 17 mars 2025, à ses obsèques au Père-Lachaise, une assistance considérable l'accompagna où la CGT lui rendit hommage par Bernard Thibault, ancien secrétaire, Sophie Binet actuelle secrétaire générale avec la présence de très nombreux camarades parmi lesquels Philippe Martinez, ancien secrétaire.

Mijo Thomas

CENTRE JACQUES-SAUVAGEOT

Actualité des archives au CJS au mois de mars 2025

Par Meixin Tambay, archiviste de l’ITS

• L’accueil d’un chercheur pour une recherche universitaire sur les chrétiens de gauche autogestionnaires en France et au Brésil.

• La réception d’un don de livres, de revues et de brochures provenant de Guy Philippon.

• La réception de plusieurs livres édités par Syros à la suite de l’appel diffusé pour la recherche de documentation manquante.

• Le reclassement et l’ajout de numéros manquants dans certaines collections de périodiques (Directives, Pour l’Alternative, PSU Information) grâce aux dons de Guy Philippon et Robert Picq.

• La poursuite du classement des archives du fonds Marc Heurgon par notre stagiaire, Lukas Ah-Son (cartons concernant le lien avec les fédérations).

• La préparation de la prochaine session annuelle du conseil scientifique.

• La préparation d’un ouvrage dans la collection Dossiers et documents de l’ITS qui devrait paraître en mai.

Jours d'ouverture

Lundi, Mardi et Jeudi

Demande préalable de RdV par courriel à :

 archives@institut-tribune-socialiste.fr

ou par téléphone  07 49 64 97 85

Le Maltais rouge

Jours d'ouverture

Lundi, Mercredi & Vendredi de 13h30 à 18h

lemaltaisrouge@gmail.com

ou tél.: 06  36 11 84 35

Lettre d'information conçue par Pascal DORIVAL et Roger BARRALIS 
Réalisée par Patrice DELABRE
Relecture : Pierre DROIN, Gérard PRINGOT et Mijo THOMAS.

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