Mots-clés : Bagne, Goulag, Relégation, Staline, URSS
1976 • SOLJÉNITSYNE
Cote : SOLJ
Voici le troisième et dernier volume d’une oeuvre qui restera comme un monument impérissable à la mémoire des dizaines de millions de victimes du totalitarisme en U.R.S.S. Il traite de la période finale du règne de Staline et de celui de ses successeurs : comment, un quart de siècle après son abolition par la Révolution, a été rétabli le bagne russe, bientôt confondu avec les camps spéciaux, réservés aux détenus politiques, où on leur fait porter des numéros comme chez les nazis — oui, à peine quelques années après Nuremberg, quand l’humanité soupirait : « Cela ne se reproduira plus jamais ! » « Mais pourquoi donc vous êtes-vous laissé faire ? » demande aujourd’hui l’historien marxiste soucieux de rejeter sur les victimes la responsabilité de leur sort. Soljénitsyne saisit l’occasion de répondre par une extraordinaire chronique des évasions, grèves, révoltes héroïques qui ont jalonné l’histoire des camps soviétiques de l’après-guerre et dont personne n’avait eu jusqu’ici connaissance. La mort de Staline a-t-elle mis fin au Goulag ? Absolument pas, répond Soljénitsyne. A certains égards, le régime des camps s’est encore durci. Quant à la relégation, cette forme d’exil intérieur qui toucha 15 millions de paysans lors de la « dekoulakisation », puis des nations entières, elle est devenue une méthode généralisée de mise à l’écart des indésirables. En bref, « les dirigeants passent, l’Archipel demeure ». Au terme de leur lecture, bien peu d’Occidentaux contesteront qu’ils viennent de refermer un témoignage unique sur l’Histoire de ce siècle, ainsi qu’une œuvre majeure de la littérature mondiale. Qu’ils n’oublient cependant pas, parvenus à la dernière page, que maints protagonistes anonymes de cette œuvre, pas encore morts, y sont toujours. Traduit du russe par Geneviève et José Johannet.
SOLJÉNITSYNE
1976
24 X 15,5 cm, 480 p.
Seuil
Mots-clés : Komintern, Staline, URSS
1975 • TROTSKY
Cote : TROT
La tâche des révolutionnaires n’est pas d’imaginer le socialisme mais de comprendre la révolution et son devenir. La critique révolutionnaire ne se fait pas en terme de vrai ou de faux, mais selon le caractère révolutionnaire de la réponse apportée à la situation concrète. C’est dans ces termes qu’il faut apprécier la compréhension et les mesures pratiques proposées par Trotsky à l’égard de la déformation bureaucratique de l’Etat ouvrier russe. On constate alors, que non seulement elles furent la seule réponse révolutionnaire apportée à la situation de l’URSS de 1925 à 1930, mais surtout qu’elles constituent — bien qu’elles soient partielles — le seul corps théorique susceptible d’expliquer la situation des différents Etats ouvriers bureaucratiquement déformés..
TROTSKY
1975
17,2 x 10,8 cm, 318 p.
UGE 10/18
Mots-clés : Agriculture, Cent fleurs, Chine, Contradictions, Corée, Économie, Famille, femmes, Industrie, Médecine, Philosophie, Staline
1975 • Mao Tse-Toung
Cote : MAO
Aussi curieux que cela paraisse, une grande partie des textes de Mao Tsé-toung ne sont pas encore accessibles à tous les Chinois. La majorité de ceux qui sont réunis ici, et qui couvrent toute la période d’avril 1949 à avril 1958, ne figurent que dans deux recueils de textes publiés à un usage strictement interne par les gardes rouges ; ils ne devaient, selon toute vraisemblance, être accessibles qu’à des cadres d’un niveau relativement élevé. Les autres ont paru dans la presse chinoise ou aux Editions en langues étrangères de Pékin. Ces textes paraissent pour la première fois intégralement en français et dans une traduction réalisée directement sur le chinois. Leur importance théorique et leur authenticité sont attestées par l’usage qu’en font la plupart des sinologues qui travaillent et publient actuellement sur la Chine, et en particulier les sympathisants de la République populaire. Même lorsqu’une édition officielle en sera publiée à Pékin, ils garderont une valeur historique particulière, comme un témoignage historique et ponctuel de la démarche philosophique et politique de Mao Tsé-toung. Le présent ouvrage est essentiel pour la connaissance de la pensée et du personnage. Truculent, enjoué, mais précis, clair, résolument didactique, Mao analyse sans complaisance, point par point la situation chinoise tout au début de la République populaire. Aucun sujet ne le laisse indifférent, en dehors même des problèmes politiques et économiques : famille, femmes, médecine, poésie, musique, etc., car la voie chinoise passe par une redéfinition fondamentale de toutes les valeurs. Principaux événements de cette période : établissement de la République populaire, réforme agraire, loi sur le mariage, redressement économique et financier, guerre de Corée, mort de Staline, début de la socialisation dans l’agriculture et l’industrie, « les Cent Fleurs « , les Trois et les Cinq Antis, le VIIIe Congrès, le 1er Plan quinquennal.
Mao Tse-Toung
1975
24 x 15 cm, 612 p.
Cerf
Mots-clés : Collectivisation, Lénine, NEP, PCUS, Staline, URSS
1973 • ELLESTEIN Jean
Cote : ELLE
Dans ce deuxième tome, l’auteur étudie la construction du socialisme de 1922 à 1939. En 1922, Lénine s’interrogeait : « Depuis 5 ans nous sommes seuls… guerre et famine, faut-il périr ? » En 1939, l’économie socialiste est devenue une réalité. Quelles furent les conditions de cette édification ? Pourquoi dans un seul pays ? Qu’est-ce que la N.E.P. ? L’industrialisation avec les plans quinquennaux et la collectivisation des terres ? La révolution culturelle ? Quel fut le rôle des peuples de l’U.R.S.S. ? Celui du Parti ? Celui de Staline ? Autant de questions auxquelles l’auteur s’efforce de répondre.
ELLESTEIN Jean
1973
17,6 x 11,2 cm, 318 p.
Éditions sociales