Mots-clés : Algérie, communistes, De Gaulle, Deferre, Guy Mollet, Mendès France, PCF, PSU, SFIO, Syndicats, Union de la gauche
1972 • POPEREN Jean
Cote : POPE
En onze ans de pouvoir gaulliste, la gauche française a beaucoup changé. C’est ce changement que Jean Poperen nous raconte. Mêlé de près aux événements politiques de ces onze années, familier des milieux politiques de gauche et disposant d’une riche documentation personnelle, Jean Poperen était bien placé pour retracer cette histoire complexe. L’anecdote et le souvenir personnel, les portraits de leaders et de groupes militants donnent vie au récit d’événements qui furent autant d’épisodes de la lutte pour la direction de la gauche : le 13 mai 1958 et la guerre d’Algérie, l’affaire Servin-Casanova, le tournant de la S.F.I.O., la Grande Fédération de G. Defferre, la candidature Mitterrand, etc. Au-delà de l’événement, l’auteur s’est donné pour tâche de décrire et d’expliquer les phénomènes nouveaux qui bouleversent la gauche. Après avoir été un des fondateurs du P.S.U., Jean Poperen, actuellement âgé de quarante-sept ans, est maître-assistant d’histoire à la Sorbonne et membre du Bureau Exécutif National du Parti Socialiste. Il est l’auteur de plusieurs études : Textes choisis de Robespierre (Editions Sociales), Unification socialiste ou technocratie autoritaire (Centre d’Etudes socialistes), et chez Fayard d’un ouvrage intitulé : Une stratégie pour la gauche.
POPEREN Jean
1972
22 X 14 cm, 498 p.
Fayard. Les grandes études contemporaines.
Mots-clés : Automation, CGT, Machines, Nationalisations, SFIO, Socialisme, Syndicalisme, Travail
1970 • Georges LEFRANC
Cote : LEFR
Le mouvement ouvrier français a-t-il pris une conscience suffisante des conditions économiques et idéologiques où s’inscrit son action ? Connaît-il sa propre histoire avec la précision nécessaire? D’où viennent les idées dont ce mouvement a imprégné depuis un demi-siècle la réalité française? Quelles sont les forces de rénovation et les facteurs de changement qui sont intervenus depuis la première guerre mondiale? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce volume essaie de répondre, sous la plume d’un historien particulièrement qualifié pour soulever ces problèmes et apporter des éléments de solution. Georges Lefranc, normalien, agrégé d’histoire, milita dès 1925 au sein du mouvement socialiste. Il fonda à la S.F.I.O. le groupe de « Révolution Constructive » et il dirigea avant guerre l’Institut Supérieur Ouvrier de la C.G.T. d’alors. Mais c’est aussi un historien, auteur de nombreux ouvrages d’histoire économique et sociale.
Georges LEFRANC
1970
18 x 11 cm, 372 p.
Payot
Mots-clés : Bourdet, Depreux, Longeot, Martinet, Mendès France, PSA, PSU, Servet, SFIO, Tribune du communisme, UGS
1966 • NANIA Guy. Préface : Édouard Depreux
Cote : NANI
Le P.S.U. est-il un « fossile », témoin de l’existence d’un socialisme, autrefois à la mode, à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, tel celui de Jean Jaurès ou celui de Jules Guesde, ou bien est-il un « germe », et annonce-t-il le socialisme de demain ? Les membres de ce parti, en tout cas, bien que se référant fréquemment à l’un ou l’autre des auteurs cités ci-dessus, sont conscients qu’ils ne pourront pas trouver les réponses aux problèmes qu’ils ont posés dans les œuvres de ces éminents précurseurs. Ils savent surtout que la société socialiste à laquelle ils aspirent n’a existé « nulle part. C’est pourquoi ou bien le P.S.U. est lui-même un précurseur, ou bien il ne sera rien. Il est possible que les efforts de cette minorité qui se réclame du socialisme, mais qui le « sent » plus qu’elle ne le définit, ne réussissent pas à réaliser la transformation de la société française, à base capitaliste, en un régime où les chances de succès seraient égalisées au maximum, dans le respect de la personne humaine. Le P.S.U. aura été alors une société de pensée, une école de formation politique, la mauvaise conscience de notre époque. Même ainsi limitée, sa tâche pourra être jugée méritoire ; mais enfin, ce n’est pas là le but recherché par un parti politique. Ou bien, dans une première phase, le P.S.U. jouera ce rôle, mais, dans un avenir plus lointain, il constituera le noyau d’un regroupement, qui, réunissant, sur un programme socialiste, tous les courants de gauche, luttera pour conquérir le pouvoir et réaliser les aspirations de la classe salariée — c’est-à-dire, en définitive, pour modifier, dans un sens socialiste, les actuelles structures de la société française : il deviendrait alors, selon le vœu de ses militants, le promoteur des lendemains qui chantent.
NANIA Guy. Préface : Édouard Depreux
1966
21 x 14 cm, 300 p.
Librairie Gedalge
Mots-clés : Communisme, Léon Blum, PCF, Réformisme, Rochet, SFIO, Socialisme, Waldeck
1966 • Michel PERROT - Annie KRIEGEL
Cote : PERR
Le présent ouvrage est composé de deux essais. Le premier, de Michelle Perrot, saisit le comportement, à l’égard du pouvoir, du socialisme français dans son unité et dans sa diversité avant la première guerre mondiale. Prenant le relais, le second essai, d’Annie Kriegel, tente d’analyser continuité et changements dans l’attitude du seul P.C.F. à l’égard du pouvoir et de la société établis de 1920 jusqu’à aujourd’hui. Ces deux essais ne sauraient prétendre à eux seuls répondre au titre général sous lequel ils sont englobés. Ils ne constituent qu’un premier tome d’une série où devraient très vite prendre place des études du même type.
Michel PERROT – Annie KRIEGEL
1966
20,5 x 12 cm, 222 p.
EDI Paris