Mots-clés : Bureaucratie, Glasnost, Intellectuels, Russie
1993 • KAGARLITSKY Boris
Cote : KAGA
Première partie : Le roseau pensant Introduction, 3 1. L’Etat et l’intelligentsia en Russie, 9 2. Révolution et bureaucratie, 33 3. Les labyrinthes de la bureaucratie ou les règles du jeu, 63 4. Le dégel, 107 5. Le tournant ou la crise de la dissidence, 157 6 En quête d’une issue, 215 Conclusion, 257 Deuxième partie : L’intelligentsia et la glasnost 1. Le nouveau contexte culturel, 265 2. La glasnost, la presse soviétique et les Verts rouges, 287 3. La Nouvelle Gauche soviétique : Robin Blackburn interroge Boris Kagarlitsky, 293
KAGARLITSKY Boris
1993
24 x 15,5 cm, 341 p.
PUF
Mots-clés : Communisme, Lénine, Révolution, Russie
1993 • PIPES Richard
Cote : PIPE
Ce livre, avec sa suite La Russie sous le nouveau régime, est le premier, en quelque langue que ce soit, à offrir une vue d’ensemble complète de la Révolution russe, dont on peut soutenir qu’elle a été l’événement le plus important de ce siècle. Les études à son sujet ne manquent pas, mais elles concentrent leur attention sur les luttes tant militaires que politiques dont le pouvoir en Russie a été l’enjeu entre 1917 et 1920. Mais si on la considère avec quelque recul, la Révolution russe a été beaucoup plus que la lutte pour exercer le pouvoir dans un pays : rien de moins que « renverser le monde », te! était selon l’un de ses principaux acteurs, Léon Trotski, le projet de ceux qui eurent le dessus. Ils entendaient par là une refonte totale de l’Etat, de la société, de l’économie et de la culture dans le monde entier, dont le but ultime était de créer un homme nouveau… Ce volume est divisé en deux parties. La première, « L’agonie de l’ancien régime », relate le déclin du tsarisme et s’achève par la mutinerie de la garnison militaire de Petrograd en février 1917. qui en un temps étonnamment court non seulement renversa la monarchie mais démantela les structures politiques et sociales du pays. La deuxième partie, « La conquête de la Russie par les bolcheviks », raconte comment les bolcheviks s’emparèrent du pouvoir d’abord à Petrograd, puis dans les provinces de population grand-russienne, et imposèrent à cette région un régime de parti unique avec ses moyens d’intimidation et son système économique centralisé… Pour écrire l’histoire de la Révolution conformément aux règles de la méthode historique, il faut donc non seulement absorber une masse énorme de faits, mais se libérer de l’espèce de « camisole de force » intellectuelle dans laquelle soixante-dix ans d’historiographie au service de la politique ont réussi à ligoter les historiens. Richard Pipes.
PIPES Richard
1993
24 x 15,5 cm, 866 p.
PUF
Mots-clés : Armée, Bureaucratie, Russie, URSS
1981 • CASTORIADIS Cornelius
Cote : CAST
Devant la guerre ne signifie pas avant la guerre. Il ne s’agit pas ici de prévisions ou de prospective, mais d’une analyse du monde contemporain, indispensable pour pouvoir s’y orienter. Dissiper les brumes des propagandes et des idéologies en est la première condition. La confrontation russo-américaine et la perspective de la guerre dominent la réalité mondiale, en façonnent la dynamique. Cette situation s’explique en fait par l’état des impérialismes occidentaux, repus, vieillis, divisés, en crise — et, plus profondément, par le processus de décomposition des sociétés occidentales, toutes classes confondues. Mais aussi et surtout par le grand phénomène de l’époque : la fantastique montée de la puissance militaire de l’U.R.S.S., qui sous-tend sa politique d’expansion mondiale. L’incroyable contraste, dans ce pays, entre une société non militaire où rien ne fonctionne sauf la répression, et une société militaire où tout fonctionne mieux qu’aux États-Unis, impose une nouvelle analyse du régime russe comme stratocratie : une nation où l’appareil militaire pèse d’un poids croissant sur les orientations de la société et relègue le Parti au rôle de gérant des affaires courantes. Le second volume de ce livre, à paraître à l’automne prochain, abordera les questions politiques que cette analyse soulève. C.C.
CASTORIADIS Cornelius
1981
23,5 x 15,5 cm, 285
Fayard
Mots-clés : Conseillisme, Révolution, Russie
1980 • ARVON Henri
Cote : ARVO
Mars 1921, quelques mois à peine après la fin de la guerre civile, les marins de Cronstadt, qualifiés par Trotsky d’ «orgueil et de gloire de la Révolution», se révoltent contre le pouvoir central. Les 15 jours qui ébranlèrent le pouvoir bolchevique nous sont ici restitués dans leur dramatique progression. Ils constituent le révélateur de la société politique de la jeune République des soviets et des idéologies révolutionnaires en présence. Face à face, résolus ou déchirés voici Lénine et Trotsky, Pétrichenko et Zinoviev, Emma Goldman et Victor Serge dans l’affrontement. Cronstadt : Ultime tentative contre-révolutionnaire, fruit d’ une propagande insidieuse ayant réussi à détourner des hommes qui avaient défendu un idéal avec un héroïsme particulier ou au contraire ultime soubressaut d’une démocratie ouvrière établie tout d’abord par la Révolution d’Octobre sous la forme de soviets autonomes et abolie ensuite au profit d’une bureaucratie tentaculaire et d’un parti tout puissant ? Au-delà de l’ambiguïté de la révolte sur laquelle il ne manque pas d’insister, Henri Arvon situe Cronstadt – «La Troisième Révolution» – dans l’histoire du Conseillisme dont la Commune de Paris (qui se produisit exactement 50 ans plus tôt) fut la première manifestation. La «Troisième Révolution» s’oppose en effet à la fois à la révolution bourgeoise et à la révolution prolétarienne. Elle dépasse la liberté politique, apanage de la première, et la liberté sociale, but de la deuxième par une liberté toute nouvelle dont les dimensions se confondent avec l’immense étendue de toutes les aspirations humaines.
ARVON Henri
1980
18 x 11 cm, 154 p.
Editions Complexe