De la Chine

Mots-clés : Armée populaire, Chine, Industrialisation, Mao, Médecine, Parti communiste chinois, Révolution culturelle

1974 • MACCIOCCHI Maria-Antonietta

Cote : MACC

Depuis le premier voyage que Maria-Antonietta Macciocchi a fait en Chine (1970), d’importants événements se sont produits sur les plans intérieur et extérieur, d’où un nouveau séjour (novembre 1972) pour vérifier, préciser et enrichir les expériences et les informations recueillies sur les lieux de la « révolution culturelle ». Dans cette nouvelle édition, certains passages ont été abrégés pour permettre une mise à jour qui tienne compte d’une part de « l’affaire Lin Piao », d’autre part du Xe congrès du parti communiste chinois, afin de montrer une Chine qui n’est ni l’enfer ni le paradis, mais qui oblige le vieil idéalisme occidental à compter avec la pensée matérialiste traduite en une réalité vivante. Maria Antonietta Macciocchi Député communiste de Naples au moment où elle est invitée, à titre personnel, à visiter la Chine. Ce livre, qu’elle écrit après ce premier séjour, provoque une âpre polémique à propos de la révolution culturelle dans les partis communistes français et italien, et ce dernier ne la représente pas aux élections législatives de 1972.

MACCIOCCHI Maria-Antonietta
Assez bon
1974
18 x 11,5 cm, 480 p.
Actuels Editions du Seuil

L’insurrection lyonnaise de novembre 1831. Le mouvement ouvrier à Lyon de 1827-1832

Mots-clés : Industrialisation, Luddisme, Lyon, Machines, Révolte, Technologie

1969 • RUDE Fernand

Cote : RUDE

Au début du siècle dernier, alors que commençait en France la révolution industrielle, la « Fabrique » lyonnaise de soieries demeurait au stade de la manufacture, dispersée en petits ateliers. A Lyon, ville de mono-industrie, les ouvriers en soie, les « Canuts », ne pouvant s’échapper vers différents métiers, avaient, plus qu’ailleurs, à souffrir des malaises économiques. Et là, bien plus tôt qu’ailleurs, unis par les mille liens de leurs souffrances et de leurs joies, les travailleurs devaient prendre conscience d’eux-mêmes et de leur force. La pratique séculaire d’un métier qui est presque un art, les avait progressivement affinés. Une véritable élite intellectuelle s’était formée parmi eux; leurs représentants se distinguaient par leur culture, la vigueur, l’élévation de leur esprit, par leur sens des justes revendications sociales, par leur conception de l’honneur ouvrier. Après la Révolution de juillet 1830, les ouvriers en soie demandèrent l’établissement d’un tarif minimum des prix de façon; nous dirions aujourd’hui une convention collective. Des pourparlers assez laborieux s’engagèrent avec les fabricants. Après une longue discussion, les délégués des fabricants signèrent le tarif élaboré par les « commissaires » élus par les chefs d’atelier. De nombreux fabricants refusèrent cependant de payer les prix du tarif. Devant la violation de cette « Charte » économique, les ouvriers en soie perdirent patience ; exaspérés par ce qu’ils considéraient comme un déni de justice, ils décidèrent alors de cesser le travail et de manifester une seconde fois pour obtenir qu’on appliquât le contrat. Le 21 novembre, la grève et la manifestation se transforment en insurrection armée, victorieuse après deux jours de combats sanglants. Les ouvriers avaient arboré un drapeau noir,symbole de deuil, et choisi une devise demeurée fameuse : « Vivre en travaillant ou mourir en combattant.» Pendant une dizaine de jours, le Préfet du Rhône, les Maires de Lyon et des faubourgs durent partager l’administration de la ville, avec les « chefs de section » des ouvriers dont les patrouilles faisaient régner une tranquillité parfaite. Cet « ordre dans le désordre » étonna beaucoup les contemporains et leur parut plus effrayant que si les canuts avaient li¬vré les quartiers riches au pillage et à l’incendie. Tous les grands penseurs sociaux, de Fourier à Marx, se sont penchés sur ce drame, étape essentielle dans l’histoire de notre pays et même dans l’histoire universelle.

RUDE Fernand
1969
22 x 13,8 cm, 785 p. + photos
Anthropos

Introduction à la Sociologie Générale – 3. Le changement social

Mots-clés : Changement social, Décolonisation, Industrialisation, Révolution, Sociologie

1968 • ROCHER Guy

Cote : ROCH

Trois problèmes dominent la recherche théorique et empirique en sociologie générale: ceux de l’action, de l’organisation et du changement social. Dans ce volume consacré au changement social et à l’action historique sont étudiés: les problèmes de la sociologie de l’historicité; les facteurs, les conditions et les agents du changement social; les notions d’industrialisation, de développement et modernisation; le système colonial et la décolonisation; enfin les processus révolutionnaires.

ROCHER Guy
1968
19 X 11,5 cm, 322 p.
Editions HMH – Points

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