Mots-clés : Enseignement
Décembre 1963  • Etienne BELIN
« Ils apprennent, ils ont à apprendre, ils n’ont pas pu apprendre, ils auraient voulu apprendre, ils sont à l’école technique, à la fac, au conservatoire des Arts et M étiers, à l’usine d’aviation. Ils ont 14 ans, 16 ans, 20 ans ou 30. Ils ont choisi. Mais ont-ils vraiment choisi ? Sont-ils satisfaits ? Sont-ils bien dans leur peau ? Ils parlent… »
Mots-clés : Enseignement, Mouvements Etudiants
25-30 Novembre 1963 • Martine Micheland, Michel Mousel, Dominique Laury
Martine Micheland, Vice-présidente de l’U.N.E.F., comme Michel Mousel dans leur analyse soulignent que ce n’est pas une grève comme les autres car les étudiants ne se sont pas mobilisés seulement sur les budgets de misère alloués à l’enseignement supérieur. D’autres mots d’ordre, d’autres voix ont été entendues : «Non au bachotage», «Salaire étudiant », «Des cours, pas de sermons» . Ils ont fait grève, ils ont manifesté parce qu’ils veulent un changement des méthodes et des contenus de l’enseignement mieux adapté à la réalité économique et à l’avenir. Dans toutes les villes une réelle réflexion avec et autour des professeurs a eu lieu et la grève a été l’occasion d’une réelle mobilisation intérieure. On assiste à une prise de conscience syndicale du milieu étudiant.
Mots-clés : cogestion, Enseignement
Novembre 1963
Analyse de la cogestion à l’Université en tant que structure de partage apparent ou réel du pouvoir et de la place du syndicat dans cette cogestion. Les comités mixtes symbolisent toutefois un nouveau type de rapports entre enseignants et étudiants et pourraient être l’expression de la revendication d’un autre statut universitaire des étudiants.
Mots-clés : Enseignement, Mouvements sociaux
2 Novembre 1963
Manifestation à la Mutualité organisée par la Fédération des Associations de parents d’élèves des lycées et des collèges. Cette Fédération s’était jusqu’à présent tenue à l’écart des rassemblements et activités du C.N.A.L et n’est pas un adversaire du régime, mais comme le souligne son Président « devant l’accumulation des déficiences, des lacunes, des erreurs, nous n’avons pu taire notre mécontentement » La motion adoptée à l’issue de la réunion déclare que le budget de l’Éducation Nationale doit être considéré comme prioritaire. La Fédération réclame un programme d’urgence permettant l’établissement d’un véritable plan de redressement pour l’éducation, la revalorisation des salaires des enseignants et l’accélération des constructions scolaires.