L’éducation populaire ou la vraie révolution. L’expérience des MJC.

Mots-clés : Ecole, Education populaire, Famille, MJC, Socialisme

1977 • LAURAIN Jean. Préface de Robert Chapuis

Cote : LAUR

Jean LAURAIN est né le 1er janvier 1921, à METZ. Marié et père de 4 enfants, il est professeur de philosophie au Lycée Robert-Schuman, à Metz. C’est en 1957 que, professeur au Lycée de Dieuze, il lance la Maison des Jeunes et de la Culture de cette petite ville au sud de la Moselle. C’est le point de départ d’une longue et riche expérience des MJC et de la vie associative en général dont ce livre se veut la relation et l’extrapolation. D’abord « directeur » bénévole de la MJC de Dieuze, Jean LAURAIN est appelé à prendre la direction de la Fédération Départementale des MJC de Moselle en 1960. Il fait pendant quatre ans l’expérience du métier d’animateur permanent et il devient, en 1962, secrétaire national du syndicat CGT des directeurs de MJC. Puis, revenu dans l’enseignement, il continue à militer bénévolement dans l’institution MJC en occupant successivement les postes de secrétaire départemental de la Moselle, membre du Conseil d’Administration national, trésorier et enfin, de 1970 à 1975, secrétaire national des MJC. En 1972 il rejoint le nouveau parti socialiste et devient Conseiller général du 2e canton de METZ en septembre 1973.

LAURAIN Jean. Préface de Robert Chapuis
1977
22 X 14 cm, 256 p.
Editions de Correspondance Municipale – ADELS

La mystification pédagogique. Réalités sociales et processus idéologiques dans la mémoire de l’éducation

Mots-clés : Ecole, Education, Enfant, Idéologie, Pédagogie

1976 • Bernard CHARLOT

Cote : CHAR

L’éducation est politique. La culture véhicule l’idéologie dominante. L’école sert les intérêts de la classe sociale qui détient le pouvoir. Ces trois idées reviennent de plus en plus souvent dans les écrits politiques et pédagogiques contemporains. Comment un projet pédagogique apparemment humaniste et apolitique peut-il véhiculer une idéologie de classe et servir les intérêts de la bourgeoisie ? Comment l’idéologie bourgeoise parvient-elle à imprégner les conceptions culturelles, la représentation de l’enfance et les pratiques scolaires ? Comment s’articulent pédagogie et idéologie ? Telles sont les questions fondamentales abordées dans ce livre. La pédagogie présente la culture comme un phénomène individuel, définit l’homme et l’enfant par référence à une idée de la nature humaine, et conçoit l’école comme un milieu coupé des réalités économiques, sociales et politiques. « La pédagogie remplace ainsi la réflexion sur l’influence éducative des réalités sociales par un discours sur l’Homme, sur l’Enfant, sur la Culture, sur la Nature, etc. » A cette démarche idéologique de la pédagogie, Bernard Charlot oppose une conception sociale de l’éducation. « Une pédagogie sociale de l’éducation doit s’ordonner à un projet de société. » Dans une société où règne la lutte de classes, aucune pédagogie ne peut avoir une valeur universelle. La lutte de classes traverse la théorie pédagogique, comme elle traverse actuellement toute théorie sociale.

Bernard CHARLOT
1976
18 X 11 cm, 288 p.
Petite Bibliothèque Payot

L’’école, premier rouage de l’engrenage capitaliste. Contrôle populaire sur la formation. PSU.

Mots-clés : Collège, Ecole, Elémentaire, Lycée, Maternelle, sélection, Technique

1976

Cote : PSU-BROCH-ECOLE

Introduction I – Le système actuel de formation . un système inadapté et contesté . l’école : promotion – sélection intégration II – Quelle réforme pour quelle société ? . maternelle et élémentaire . collèges et lycées . technique . enseignement supérieur III – Quelle lutte ? . ni statu quo, ni contre-réforme . les axes de luttes proposés par le PSU Supplément à Tribune Socialiste N° 703

1976
21 X 15 cm, 47 p.

Le capital, les travailleurs et l’école. L’exemple de la lorraine sidérurgique

Mots-clés : Apprentissage, Ecole, Enseignement technique, Moselle

1976 • TANGUY Lucie

Cote : TANG

Comment fonctionne l’école dans une région de grande industrie ? De quelles luttes est-elle l’enjeu ? D’un côté, l’Etat, le patronat organisé autour des trusts de la sidérurgie et qui agit à visage ouvert, l’Eglise qui demeure très puissante ; de l’autre, une classe ouvrière concentrée. Entre les deux, une petite bourgeoisie peu nombreuse et quasiment absente de l’échiquier politique jusqu’à ces dernières années. Belle occasion d’étudier sur le vif les rapports entre l’école et la grande production ; l’Etat, le patronat et l’Eglise se partageant les tâches dans l’appareil. Belle occasion de saisir les transformations qu’imprime à l’école le développement accéléré de la division capitaliste du travail : à la déqualification du travail dans les usines correspond dans l’école une quasi-stagnation des C.E.T. et la mise en place de filières conduisant au travail déqualifié. L’école en Moselle constitue un cas exemplaire pour mettre à jour les grandes tendances qui travaillent aujourd’hui l’école capitaliste. Ici, comme ailleurs, l’école édifiée par la IIIe République se lézarde sous la poussée de la grande production. En même temps qu’elle se réorganise, une autre instance de formation se met en place sous le contrôle direct du capital : la formation permanente. Voilà les deux aspects de la refonte de l’appareil de formation en France, appareil dont l’école ne serait plus qu’un morceau.

TANGUY Lucie
1976
22 x 13,5 cm, 230 p.
Maspero

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