Mots-clés : Ecole
1979 • BELPERRON Roland
Cote : BELP
Au départ, une histoire simple. Une décision banale qui frappe chaque année des dizaines de communes rurales : on ferme l’école du village. Le ministère impose ses grilles d’effectifs ; l’administration applique les textes. Sûre de son bon droit, sereine et implacable. Pas besoin de consulter les intéressés. Elle sait ce qui est bon pour le village. Et ce qui ne lui est plus utile. Sans doute comptait-elle, à VERGES, un petit village du Jura, sur la docilité des notables et le fatalisme des populations rurales. Les pouvoirs se sont trompés. Ils se sont entêtés. Les parents des douze gosses aussi. Pied à pied, les habitants de Verges, ceux du voisinage, solidaires des enseignants, quelques militants, se sont défendus contre l’agression. Par tous les moyens, même légaux. Sans violence. Avec des enseignants bénévoles, mais sans instituteur nommé, l’école publique, école sauvage, continuait. Après des semaines de luttes variées et intenses, ON A SAUVE L’ECOLE DU VILLAGE. On a maintenu au village le dernier service, on a évité la mort décidée par le pouvoir. ON A SAUVE L’ECOLE DU VILLAGE, c’est d’abord la volonté de vivre et d’apprendre au pays. C’est aussi une série d’interrogations autour de la classe en autogestion, de l’école ouverte sur la vie. C’est enfin un acte d’accusation contre ceux qui se lamentent sur l’exode rural, mais pénalisent et condamnent ceux qui s’opposent à toutes les concentrations, industrielles, agraires… mais aussi culturelles et éducatives. Roland Belperron, instituteur retraité, militant du PSU, de l’Ecole Emancipée et adepte de la pédagogie prônée par Célestin Freinet, a été l’un des acteurs privilégiés – avec Madeleine, sa femme – de ces communautés rurales qui revivaient. Il raconte les péripéties d’une lutte menée collectivement de bout en bout.
BELPERRON Roland
1979
19 x 12 cm, 144 p.
Syros
Mots-clés : Ecole, Langevin, PCF, Plan Juquin, Programme commun, Wallon
1979 • Pierre ROCHE & Yves VARGAS
Cote : ROCH
Pour qui examine la politique du P.C.F. sur les questions de l’école de 1944 à 1978, un paradoxe saute aux yeux. Le P.C.F. s’occupe constamment de l’école : ses projets, ses dépôts de lois, ses discours, sa presse en témoignent. Mais en même temps, il paraît incapable de développer une politique spécifique des luttes scolaires et se trouve vite dépassé lorsque l’école bouge. On sait que Baudelot et Establet ont cru pouvoir circonscrire la cause de ce paradoxe en qualifiant la politique scolaire du P.C.F. de « planomanie » : à force d’avoir la manie des plans, le P.C.F. aurait, selon eux, délaissé la réalité des luttes concrètes. Pierre Roche et Yves Vargas s’inscrivent en faux contre cette interprétation. Ils montrent que les « plans » visent moins à résoudre les questions de l’école capitaliste qu’à organiser certaines structures internes du Parti et qu’à préparer le terrain de l’Union. A travers et en dehors des plans qui « s’enrichissent » et se gomment successivement — depuis Langevin-Wallon jusqu’à Reconstruire l’école —, il faut bien se poser la question de la place réelle de l’école dans les luttes politiques des communistes. Ce texte se veut la première tentative documentée sur la politique réelle du P.C.F. à l’école. Les auteurs ont voulu par là répondre à l’invitation de la direction de leur Parti : faire l’effort d’étudier mieux sa propre histoire pour agir mieux aujourd’hui et demain. Pierre Roche est membre du P.C.F. depuis 1960. Responsable des lycéens communistes de Paris en 1961-1963. Membre du Bureau national de l’Union des étudiants communistes (U.E.C.) en 1964-1967. Membre du collectif de travail « conseillers psychologues » auprès du Comité central depuis 1974. Conseiller d’orientation à Paris. Yves Vargas est membre du P.C.F. depuis 1962. Journaliste dans la presse communiste et syndicale de 1963 à 1970. Responsable national de l’U.E.C. en 1966-1970. Professeur de philosophie. Membre d’un comité de section de la Seine-Saint-Denis.
Pierre ROCHE & Yves VARGAS
1979
20 X 11,5 cm, 136 p.
François Maspero “Débats communistes” 1 Collection dirigée par G. Molina & Y. Vargas
Mots-clés : Ecole, Enseignement, Parti, Psychanalyse
1978
Cote : MISE
Nous vivons désormais un temps où — avec le concours de la sociologie dominante — les hommes sont gérés par l’Etat ou la « science », alors que pourtant se multiplient partout les mouvements contestataires : écologie, régionalisation, femmes, jeunes, etc. Pourquoi toutes ces luttes, tous ces efforts tournent-il court ? Pourquoi cette impuissance alors que tant de richesse est contenue dans ces refus et ces aspirations ? Pourquoi cette impossibilité à dépasser le plan du vécu et à s’organiser ? C’est sur le terrain, dans le cadre d’une pratique méthodique que le Groupe Desgenettes de socio-psychanalyse a choisi de travailler sur ces problèmes. Ce bilan de sept années permet de mieux comprendre les problèmes du pouvoir au niveau quotidien et local de chaque Organisation (école, parti politique, dispensaire, etc.), lieux privilégiés car intermédiaires entre l’individu et la société globale. L’intention du livre est de contribuer à dégager des formes d’organisation différentes de celles qui aujourd’hui ne sont que les formes de la misère politique. Car il est temps de passer du vécu au conçu, seule manière de transformer le réel. 1. Le pouvoir dans les institutions-organisations 2. Ce qu’est la sociopsychanalyse en théorie et en pratique 3. L’autorité dans les institutions 4. A partir des avancées de l’anti-misère politique, de nouvelles formes d’organisation institutionnelle
1978
17,7 x 11 cm, 224 p.
Petite bibliothèque Payot
Mots-clés : CFDT, Ecole, SGEN
1978 ? • SGEN-CFDT
Cote : CFDT
78 mots clés pour une école au service des travailleurs
SGEN-CFDT
1978 ?
20,5 x 14,5 cm, 144 p.
SGEN CFDT