Contribution : Fédération du Rhône

Mots-clés : Congrès - PSU

15 Novembre 1974 • Fédération du Rhône

« Autonomie du PSU et dynamique des Assises » – De quel programme le PSU a-t-il besoin ? « 

La contribution de la Fédération du Rhône, à la suite des Assises, constate que le Conseil National d’Orléans n’a pas dégagé de ligne politique pour l’avenir du parti. Ce conseil a été un conseil de refus, mal préparé et dont les conséquences des votes n’ont pas réellement été compris. Cette contribution pose les bases d’une orientation à discuter au Congrès de Décembre. La Fédération du Rhône refuse la liquidation du PSU au profit du PS et affirme la nécessité pour le PSU d’une ouverture. Pour eux il est important de renforcer le courant autogestionnaire qui traduit politiquement le sens profond des luttes menées sur les divers terrains et qui offre la seule perspective politique crédible et souhaitable capable de réaliser un large consensus populaire pour le passage au socialisme. Cette Fédération affirme important de renforcer l’unité populaire. Le pacte d’Unité d’Action Anti-Capitaliste est plus que jamais à l’ordre du jour. A partir de cette confrontation pourront être réalisées les conclusions d’une alliance politique plus ambitieuse c’est-à-dire comportant les questions de la transition et plus globalement du pouvoir.

Pour un communisme autogestionnaire

Mots-clés : Congrès - PSU

15 Novembre 1974 • Bollon, Combes, Fontaine, Le Ménestrel

« Pour un communisme autogestionnaire » est une des contributions de la Fédération du Rhône dans laquelle les auteurs, s’appuyant sur les théories marxistes, analysent le mécanisme des couches et forces sociales et en tirent les conséquences pour l’organisation et l’avenir du PSU. Ce texte paru dans Tribune Socialiste est complété par une analyse plus développée parue dans PSU Information le 29 Novembre.

Ouvrir le PSU pour le dépasser

Mots-clés : Congrès - PSU

15 Novembre 1974 • André Barjonet, Guy David, Jacques Galaup, Pascal Gollet......

Ouvrir le PSU pour le dépasser est le souhait d’André Barjonet, de plusieurs Secrétaires Fédéraux et des membres de la Direction Politique Provisoire. Cette contribution aux débats préparatoires du 9ème Congrès s’inscrit dans un débat plus général sur l’organisation du Parti et les crises successives des derniers mois.

Au Conseil national d’Orléans, le PSU a affirmé avec force sa volonté de préserver son autonomie politique et organisationnelle estimant qu’il constitue un instrument important de la lutte des classes et tend à devenir un pôle de référence du courant autogestionnaire. Si certains voient la possibilité d’un tel dépassement dans la fusion avec le PS, un tel projet fait l’impasse sur les principales questions posées au mouvement ouvrier. Le PS peut devenir à la rigueur, une organisation sociale démocrate mais ne peut être l’ébauche de la force révolutionnaire dont l’autogestion a besoin.

Le dépassement du PSU passe par sa capacité à être partie intégrante du mouvement populaire mais doit lui offrir des perspectives. Pour cela il faut donc que le PSU s’ouvre à tous ceux qui sont en accord avec son projet. Cependant, la nature de l’organisation doit être revue pour pouvoir intervenir sur tous les terrains de lutte, coordonner l’action et  lui donner sa dimension politique, favoriser les prises de responsabilités à la base du parti et avoir des débats clairs et démocratiques. Ce sont toutes ces orientations qui constitueront les enjeux du congrès d’Amiens.

Inflation, chômage, répression politique

Mots-clés : Mouvements sociaux, Politique Économique, stratégie syndicale

8 Novembre 1974 • André Barjonet

Longtemps « limitée » au domaine économique (inflation, échanges extérieurs, spéculation monétaire), la crise du système capitaliste se développe aujourd’hui dans le domaine social. En un an les demandes d’emploi non satisfaites ont augmenté de 28 % tandis que les offres d’emploi ont diminué de 30%. Le chômage touche environ 3,2% de la population salariée. La crise est voulue par le patronat qui souhaite une restructuration en profondeur par la concentration des emplois et la disparition des secteurs les plus traditionnels et des sous-traitants pour rentabiliser au mieux l’outil de production. La crise est aussi organisée par le pouvoir qui sacrifie délibérément les Charbonnages comme l’aviation civile, les équipements collectifs comme les services publics. La répression contre les ouvriers en grève ou les syndicats est de plus en plus présente. A cela il faut riposter en adaptant les luttes au contexte. Il faut transformer la tactique habituelle (défense du pouvoir d’achat, défense de l’emploi) en une stratégie offensive ou tout succès, même partiel, dans un secteur donné entraîne forcément des succès plus vastes dans d’autres branches industrielles.

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