Rapport de la Direction Nationale

Mots-clés : Congrès - PSU

22 Novembre 1974 • Direction Politique Nationale

Rapport politique sur l’activité de la Direction nationale depuis le 8ème Congrès

La Direction Politique Nationale fait le point sur l’année d’activité du PSU depuis le congrès de Toulouse. Elle justifie ses choix politiques et fait le bilan de la participation du PSU aux luttes des travailleurs.

La campagne électorale pour les législatives en 73 puis le décès de Pompidou en 1974 et l’élection présidentielle ont accéléré la nécessité de traduire en termes concrets le souhait d’une unité populaire pour un socialisme autogestionnaire. Les Assises lancées par l’appel de Mitterrand le 25 mai, par la DPN du PSU le 26 et par la CFDT le 27 mai contenaient dés le départ non la décision d’une fusion avec le PS mais bien la décision de rechercher ensemble si les conditions théoriques stratégiques et militantes d’un regroupement organisationnel pouvaient être réunies. Ces assises dans leur forme et dans leur médiatisation ont engendré de la confusion chez les militants et ont fait exploser le Parti. Alors que les thèmes autogestionnaires et la pratique d’une stratégie de contrôle s’imposent de plus en plus sur le terrain des luttes sociales, la capitalisation politique et notamment électorale ne se fait pas au profit du PSU mais bien à celui du PS, seule force politique considérée comme crédible à gauche. La démarche politique des Assises, ouvre la possibilité d’inscrire le courant socialiste autogestionnaire dans une perspective de masse. La DPN soutient que ce choix est la seule démarche politique qui incarne l’avenir, tout en préservant les acquis du PSU. A la suite de son bilan d’activité est présenté un projet de résolution soumit à l’approbation du congrès.

Texte d’orientation de la Direction Politique Provisoire

Mots-clés : Congrès - PSU, Mouvements sociaux, Politique Économique

22 Novembre 1974 • Direction Politique Provisoire

Le texte d’orientation de la Direction Politique Provisoire amorce les débats du 9ème Congrès National du PSU. Depuis le Conseil National d’Orléans en 1973  le PSU est divisé entre une stratégie de regroupement des militants PSU au sein du Parti Socialiste et l’affirmation d’une stratégie militante s’inscrivant dans le développement d’une politique d’unité d’action anti-capitaliste. Pour la Direction Politique Provisoire, l’une des tâches du 9ème Congrès sera de jeter les bases d’un débat programmatique de construction du socialisme par les travailleurs en réponse à la crise du capitalisme. Le texte d’orientation analyse la crise du capitalisme mis à mal non seulement par le choc pétrolier de 1973 et la prise de conscience de l’internationalisation de l’économie mais aussi par les mouvements sociaux toujours plus durs et nombreux. Le Congrès doit poser la question de la construction de l’unité populaire autour des luttes pour le contrôle ouvrier et se donner les moyens de renforcer le courant révolutionnaire pour l’autogestion sur la base d’un programme de construction du socialisme par les travailleurs.

Programme de crise et programme socialiste

Mots-clés : Élections présidentielles, Politique Économique

15 Novembre 1974 • Pierre Naville

Face à la vague de grèves et de manifestations qui agitent le pays depuis le début d’octobre dans tous les secteurs d’activités comment le parti socialiste, s’il arrivait au pouvoir, pourrait-il concilier des perspectives socialistes (autogestionnaires) et une conjoncture de crise économique mondiale ? Le programme commun n’apporte pas de réponse. Les propositions économiques de Michel Rocard sont-elles une solution ?

Nos tâches politiques face à la crise

Mots-clés : Congrès - PSU

15 Novembre 1974 • J. Verger, J-Y Romo, J. Thibault

Tribune Socialiste N°634, 15 Novembre 1974Les militants PSU posent la question d’une réponse politique face à la crise sociale qui secoue le monde aujourd’hui exprimant ainsi leur contribution aux débats du prochain Congrès. La crise actuelle du capitalisme est structurelle et non conjoncturelle. Le capitalisme comme mode de production dominant est remis en cause depuis Mai 1968 à l’échelle mondiale. La société de consommation, engendrée par le capitalisme est remise en cause. La crise sociale, économique et politique actuelle joue le rôle de révélateur à postériori de ce refus et de cette révolte. Répondant aux questions soulevées par la Direction Politique Provisoire, les auteurs s’attachent à définir les conditions concrètes d’une stratégie d’unité populaire anticapitaliste. Analysant les crises en France et dans le monde et ses conséquences sociales, les auteurs montrent que le réformisme n’est pas seulement de gauche. La politique de réforme de Giscard bloque la stratégie du Programme Commun. Par ailleurs, dans une situation sociale marquée par une combativité ouvrière importante, l’absence d’échéances électorales rend la stratégie des forces de gauche incertaine. La mise en avant de l’importance du contrôle ouvrier et populaire, pour le pouvoir des travailleurs est, pour les auteurs, la seule réponse.

1 2 3 4 5 16