Présidentielles, le passé et l’avenir

Mots-clés : Élections présidentielles, stratégie politique

16 Mai 1974 • Robert Chapuis

Couverture Tribune Socialiste N°619, 18 Mai 1974Pour les Présidentielles, le choix est bien désormais entre le passé et l’avenir. Et cet avenir, Giscard d’Estaing et la coalition qui le soutient ne sont pas en mesure de l’affronter. Un pays comme la France ne peut aujourd’hui affronter les difficultés considérables qui nous attendent sur le plan économique, amorcer les transformations sociales essentielles qui lui sont nécessaires, que s’il choisit la voie de la maîtrise consciente de son avenir. Car l’avenir est aujourd’hui à gauche. Si François Mitterrand est élu, il y aura une plus grande influence, une meilleure expression des intérêts ouvriers et populaires. Il sera dès lors possible de répondre aux difficultés et aux crises avec l’appui et la mobilisation de ceux qui en ressentent directement les effets.  Pour éviter le pire, pour garantir la croissance et la démocratie, il faut un autre développement, un autre pouvoir. Pour entrer dans cette voie sur une base effectivement majoritaire (celle du pays et pas seulement celle du corps électoral) il faut que François Mitterrand soit élu le 19 mai. C’est pourquoi le P.S.U. lance un dernier appel, avant qu’il ne soit trop tard, à tous ceux qui hésitent encore pour qu’un avenir socialiste soit possible.

Présidentielles, les conditions de la victoire au 2ème tour

Mots-clés : Élections présidentielles, stratégie politique

11-17 Mai 1974 • Bureau National, Jean Le Garrec, Michel Rocard, Robert Chapuis

Couverture Tribune Socialiste N°618, 11-17 Mai 1974Après le 1er Tour des Présidentielles, il est possible d’espérer la victoire de la gauche sous certaines conditions. Jean Le Garrec affirme qu’une des conditions est de créer la jonction entre la lutte sociale et la lutte politique. Le dernier conseil national du PSU a lié étroitement deux objectifs : tout faire pour la victoire de la gauche et tout faire pour que cette victoire ouvre de réelles perspectives aux luttes des travailleurs. Aussi les comités mis en place au cours de la campagne devront rester des structures de luttes unitaires après les élections pour le combat anticapitaliste qui s’engagera.

Dans ce même esprit, Robert Chapuis alerte les forces de gauche sur « les conditions de la victoire » et Michel Rocard rappelle que la gauche a une chance à saisir pour éviter de revenir à une situation connue et qui sera amplifiée par une victoire de la droite.

Le PSU et les élections

Mots-clés : Élections présidentielles

29 Avril 1974 • Robert Chapuis

Couverture Tribune Socialiste N°617, 4-10 Mai 1974

Les élections mobilisent le PSU qui concentre tous ses efforts pour la victoire de la gauche. Le socialisme autogestionnaire, sur lequel repose le projet politique du PSU est une réponse au mouvement social qui se développe dans le pays sous l’effet des mutations imposées par le développement du capitalisme. L’avenir de la victoire de la gauche dépend de la capacité d’union des forces populaires. La campagne du PSU s’effectue à travers deux millions de tracts, 100 000 affiches, un tirage renforcé de Tribune Socialiste et des centaines de meetings et réunions. Les thèmes de campagne se font autour de la lutte pour le contrôle ouvrier et populaire et les mesures à prendre au lendemain de la victoire. Le PSU propose un programme d’action pour la gauche au pouvoir. Robert Chapuis s’adresse en tant que Secrétaire National du PSU à la presse ce 29 Avril 1974. Le Bureau national appelle pour le meeting Chapuis-Rocard-Piaget.

Présidentielles

Mots-clés : Élections présidentielles, stratégie politique

15 Avril 1974 • Jean Le Garrec

« Questions à Jean Le Garrec »

Pour les présidentielles, il y avait deux choix possibles, et dans le Parti, le débat a été vif entre ceux qui préconisaient le soutien à la candidature unique de la gauche et ceux qui auraient préféré que le PSU fasse campagne au premier tour pour son propre candidat — qui en l’occurrence aurait pu être Charles Piaget. La candidature unique de la gauche a une signification qui dépasse largement les personnes. C’est le signe que, pour la première fois, la gauche se bat dans l’unité de toutes ses composantes politiques et syndicales. C’est un axe stratégique fort qui permet de ne pas dénaturer, par un score électoral faible, la force politique dont le PSU et le courant autogestionnaire sont l’expression. Ce soutien apporté à François Mitterrand n’implique cependant en rien l’abandon des thèmes, des luttes, et des explications propres au PSU. Le Parti se mobilisera pour assurer la force du courant autogestionnaire et la position unitaire du parti le permettra de façon absolument inattaquable.

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