Mots-clés : Algérie, Économie, Indépendance
4 Février 1961 • P.Charpentier
Réflexions et études du Club Jean Moulin pour organiser dans des conditions constructives la place des français en Algérie et leur réintégration en France si tel est leur choix. Le Plan Constantine est un échec total car il a été construit dans un esprit d’économie capitaliste et n’a pas tenu compte des besoins de l’Algérie. L’Algérie indépendante ne vivra qu’au prix de réformes fondamentales qui seront socialistes et non fondées sur un capitalisme forcené. Ces transformations nécessiteront beaucoup de poste de cadres et de techniciens et c’est la chance des français d’Algérie à condition que se développe un nouvel état d’esprit qui tienne compte des besoins d’un pays à construire.
Mots-clés : Algérie, Mouvements sociaux
21 Janvier 1961 • Jean Verlhac
Le vote de l’ONU en décembre, où 63 nations ont voté la reconnaissance du droit de l’Algérie à l’indépendance et à l’intégrité de son territoire, les manifestations du 11 décembre, le référendum du 8 janvier renforcent l’autorité du gouvernement provisoire algérien et mettent en pièces la politique gaulliste de l’Algérie. Malgré tout rien ne permet de penser que De Gaulle renoncera aux conditions posées pour l’ouverture des négociations. Le P.S.U. appelle à la cohésion et à l’action commune pour imposer la négociation immédiate avec le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne(G.P.R.A. ).
Mots-clés : Algérie, Mouvements Etudiants, Répression
18 Janvier 1961 • M.Belin
L’Association Générale des Étudiants de Bordeaux informe le Vice-Président de l’U.N.E.F. de l’action menée par l’AG de Bordeaux avec les syndicats enseignants et le mouvement des étudiants algériens. Il est envisagé une manifestation et une campagne d’information pour protester contre les arrestations des étudiants algériens, les menaces de l’OAS contre les professeurs de Sciences et Lettres et le pourrissement général de la situation politique.
Mots-clés : Algérie, Election
14 janvier 1961 • Edouard Depreux
Le scrutin est organisé sur trois jours en Algérie pour permettre à l’armée d’assurer la sécurité, la régularité des opérations électorales et le transport des électeurs du bled vers les centres de vote. Des morts sont à déplorer dans certaines provinces et de grandes manifestations contre la politique de De Gaulle sont organisées par le F.L.N. Le fait dominant de ce référendum c’est l’abstention de 40,2% pour l’ensemble du territoire. La victoire du « oui » est due aux habitants du bled forcés à voter par l’armée ou l’administration.