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Jacques
Sauvageot

Des idées pour un socialisme du XXIe siècle ?

L’échec de Westmoreland

Le départ du général Westmoreland, commandement en chef des troupes américaines au Vietnam, et sa nomination à la tête de l’état-major de l’armée de terre doit-il être interprété comme un échec de la politique militaire américaine ou comme un changement d’orientation ? Les soutiens à l’intérieur même du gouvernement Johnson commencent à s’effriter et il faut temporiser momentanément sur le terrain en laissant miroiter l’espoir d’un prochain règlement du conflit. Pour des raisons de prestige et de sécurité, la guerre du Vietnam est pour les américains la croisade anti-communiste. Pourtant refuser de reconnaître le F.N.L. comme préalable à l’arrêt des hostilités c’est faire fi des réalités politiques et militaires. Le Bureau National du PSU annonce le 4 avril que Johnson ne se représente pas à la présidence des Etats-Unis et décide l’arrêt des bombardements sur une partie du territoire du Vietnam. Ces changements d’attitude ne sont là que pour rassurer l’opinion américaine et internationale mais comme le précise Jean-Marie Vincent dans son éditorial la mobilisation contre la guerre au Vietnam est toujours d’actualité.