U.N.E.F. : prudence et réfléxion
Le Congrès de Reims reste dans la continuité de celui de Caen. Avec la signature des accords d’Evian le problème algérien devient une question parmi d’autres. En revanche, les attaques dont l’U.N.E.F. a été l’objet de la part du gouvernement : sursis, retrait de la subvention, brimade vis-à-vis de son président (arrêt Wallon), création artificielle d’une organisation rivale (la F.N.E.F.) obligent le syndicat à organiser sa défense. Tout ceci a provoqué une coupure de la « minorité » écartelée entre l’action syndicale revendicative et des prises de position plus politiques. Le mandat du bureau est principalement de continuer à agir sur le plan national dans le cadre où l’U.N.E.F. agissait déjà mais en accompagnant cela d’un énorme travail de réflexion et de formation. C’est un bureau de transition, un bureau de réflexion.
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